
Etang de Néal
En cette fin d'été, aux heures dorées, instants juste avant le lever du soleil (ou juste après son coucher), je me suis rendu au bord de l'étang de Néal, à 4 kilomètres de chez moi, pour profiter des couleurs chaudes et feutrées de la lumière, pour photographier ce lieu avant qu'il ne se pare de ses couleurs automnales, ce qui fera l'objet d'autres clichés.
Pour cette sortie, je m'étais fixé deux intérêts photographiques, très visuels :
- Les reflets;
- La pose longue.
- Les reflets de la végétation sur l'eau, l'effet miroir...
Bien entendu, plus la surface réfléchissante est lisse et brillante, mieux elle restitue le rayon qu’elle reçoit.
Cette réflexion est dite « spéculaire » qui signifie : « qui réfléchit comme un miroir » et peut livrer une image très esthétique...



Situé en amont du barrage de Rophémel, sur la commune de Plouasne, l'étang de Néal est séparé de la grande retenue par une digue. Ses bois immergés cachent une population de gardons, carpes, brochets et perches.


La "pose longue" sur la cascade de l'étang.
Photographier en pose longue, c’est donner la possibilité aux objets entrant dans le cadrage de se déplacer durant la prise de vue, C'est une technique qui consiste simplement à amplifier le phénomène, en prolongeant au maximum le temps de pose pour « lisser » le mouvement de l’eau. En pose longue, les gouttes d’eau se déplacent pendant l’ouverture de l’obturateur. Chaque goutte laisse une trainée lumineuse correspondant à son passage durant la pose.

La cascade de l’étang de Néal est le résultat d’une première très ancienne retenue d’eau sur le cours de la rivière « Le Néal ».
Le Néal prend sa source sur la commune de Miniac-sous-Bécherel en Ille-et-Vilaine. Il traverse les communes d'Irodouër, de Landujan et de Médréac, avant d'entrer dans le département des Côtes d'Armor où il sépare les communes de Guitté et de Plouasne, et de rejoindre la Rance en amont du barrage de Rophémel, qui assure :
- la production d'eau potable pour le Bassin Rennais avec 8 à 10 millions de m3/an.
- la production électrique en période de pointe : 3,57 GWh/an en moyenne, pour une puissance installée de 4,8 MW.








La cascade vers la fin de l’été retrouve une partie de la hauteur qu’elle avait avant la construction du barrage hydroélectrique.







A suivre...
