
Iwol, voyage en pays Bédig...


Après la cascade de Dindéfélo, puis Bantako et son site d'orpaillage, nous allons prendre un peu d'altitude, au sens propre, pour rejoindre Iwol, village Bédig.
Si cette région est moins touristique que la Petite Côte, entre Dakar et le Sine-Saloum, elle est pourvue de sites naturels remarquables et les rencontres humaines ne sont pas en reste avec les ethnies telles que les Bassari ou les Bedik.
Les bédiks occupent la zone de Bandafassi, à l’extrême ouest du Sénégal, à la frontière avec le Mali.
Elle englobe 181 km², enclose dans une zone tampon de 657 km². Elle comprend de petites montagnes et des vallées.



Après quelques kilomètres de pistes défoncées et très humides, la saison des pluies ayant tardé, le pays bédik se profile.
A une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Kédougou, le village d’Ibel est le point de départ d’une randonnée qui mène à Iwol, en haut de la montagne... Avec notre guide, une nouvelle aventure peut commencer.


Les bédiks forment un peuple de deux mille trois cents habitants.
Ils vivent dans les monts du Bandemba, au Sénégal oriental, sur les contreforts du Fouta-Djalon, entre la frontière guinéenne au sud et la courbe du fleuve Gambie au nord, dans ce pays de Kédougou éloigné de tout, dans la chaleur torride des saisons sèches, dans la moiteur terrible des étés d’hivernage.
Les bédiks sont les premiers occupants connus de cette région. Leur histoire les fait venir du Mandin, au sud-ouest de Bamako.
Animistes, ils ont dû quitter ces régions prestigieuses de Guinée du fait de l’invasion des Peuls musulmans, qui à la fin du XIXe siècle les a conduits à se réfugier sur les hauteurs où ils ont créé des villages comme celui d'Iwol, attrayant et intriguant village, parfois surnommé « capitale du pays bédik ».


Pas d’autres moyens pour se rendre au village d'Iwol que de bons pieds, du souffle et de la sueur ! Le dénivelé est important et il faut environ une heure de marche pour atteindre Iwol, perché à 440 m d'altitude.
Nous débutons l'ascension sous la pluie... Avec pour horizon le brouillard...










De gauche à droite :
Jean-Pascal, Bénédicte, Anne-Marie de dos, Quentin notre infirmier souriant, sous la casquette Euxane, Fériel en poncho rouge, Michel poncho vert et notre guide Tapha sous sa cagoule de sac plastique.

Petite pause à mi-parcours, au cours de notre marche de jeunes bédiks nous ont rejoints, nous en profitons pour leur offrir des sachets de gâteaux, achetés à Kédougou, tout comme nos ponchos, sur les conseils avisés de notre guide, qui nous accompagne depuis le début de notre périple.
Chaussés de simples claquettes, la facilité des jeunes, à grimper force l'admiration.
Au cours de notre marche, nous avons pu voir des femmes portant leur enfant sur le dos ou de grosses bassines de linge, des fagots ou des charges de toutes sortes sur leur tête et une porteuse de feu... Les hommes se sont pas exempts du port de charges.
Ils déambulent avec une aisance déconcertante sur un autre chemin parallèle, escarpé, plus court, mais plus difficile, précise le guide.
Impossible de se plaindre quand on devine la vie des habitants d’Iwol rythmée de montées et de descentes.







Nous retrouverons cette femme au village, où nous apprendrons qu'elle se rend deux fois par jour au dispensaire à Ibel pour faire soigner son enfant fiévreux...
Terre de contraste, tout se fait à pied dans des conditions difficiles, mais il y a du réseau !


Après notre pause, nous atteindrons les premiers champs.
Au milieu du vert, quelques points blancs de coton ponctuent les cultures de mil, de maïs et de bissap, plante notamment utilisée pour réaliser le jus de bissap, une infusion de fleurs d’hibiscus, boisson traditionnelle qui possède de nombreux bienfaits insoupçonnés.






Les habitants d'Iwol vivent d'un peu d'élevage, de la cueillette et de l'agriculture.
Lorsque l'on voit les parcelles de terre cultivées sur les flancs rocailleux de la montagne, on se demande par quel miracle ils ont réussi à rendre arable cette terre accrochée à un relief aussi abrupt. Ils cultivent toujours du bas vers le haut.


Les cultures passées, la roche, la fameuse dolérite constitutive de l’identité bédik, côtoie le végétal.
La dolérite est une roche magmatique issue du refroidissement du magma en fusion dans les profondeurs terrestres.









Les blocs impressionnants de pierre, au milieu desquels les bédiks ont construit leurs villages, constituent une protection naturelle efficace. Bédik, peuple des pierres, car celles-ci sont indissociables de l’histoire de cette ethnie, de ses croyances et de son organisation sociale et économique. Ces pierres de dolérite qui entourent leurs maisons ont protégé jadis leurs ancêtres et accueillent encore aujourd’hui leurs sacrifices.




l'islam. Les bédiks, animistes, ont refusé de se soumettre et ont
Les bédiks sont appelés "le peuple de pierres".
C'est au sommet des massifs formés de dolérites que leurs ancêtres se sont jadis réfugiés et y ont construit leurs villages parmi les éboulis rocheux de cette forme de basalte. Cette roche fait partie de leur identité. D'ailleurs dans leur dialecte, le mot signifiant dolérite se traduit par "la pierre bédik".
Par le passé elle a constitué une protection naturelle efficace contre les oppresseurs.
Les bédiks viennent du Mandin, au sud-ouest de Bamako, qu'ils ont quitté à partir du 12ème siècle pour échapper à l'esclavage auquel ils étaient réduits.
Puis, vers la fin du 13ème siècle ils se sont installés sur les hauteurs des montagnes de dolérites sénégalaises pour mieux pouvoir se défendre.
Plusieurs siècles plus tard, à la fin du 19ème siècle, le roi Peul Alpha YAYA est venu depuis la Guinée voisine pour convertir les peuples à




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été décimés pendant cette guerre.
Plus d'un demi-siècle plus tard, à partir de 1953, certains ont adopté une forme de christianisme avec la venue de missionnaires français. Il n'en reste pas moins que les bédiks sont avant tout animistes. Ils ont réussi à faire perdurer leurs traditions séculaires au travers des différents rites et cérémonies célébrées annuellement. Leur culture se caractérise par leur symbiose avec la nature et leur mode de vie impose le respect d'un système de classe d'âges et la répartition par familles de fonctions sociales et rituelles bien déterminées.




Iwol est le village le plus ancien, mais également le plus authentique et accessible parmi les 7 villages bédiks restants.
Les villages bédiks, ou "i-kon", sont formés de denses groupes de huttes aux toits pentus faits de chaume.
Du fait de leur rôle central dans la vie bédik, les villages présentent une stricte organisation de l’espace et chacun est divisé en deux parties distinctes : la partie haute et la partie basse du village. Tous les habitants doivent respecter cette division. L’organisation des huttes dans le village reflète l’unité familiale, qui est basée sur "l’iyanga" (concession) dans laquelle, autour de chaque chef de famille, se rassemblent ses épouses, leurs frères, ses enfants et leurs épouses.
La vie quotidienne bédik, cependant, se déroule dans des hameaux et des groupes de huttes provisoires dispersés, mobiles en fonction de la nécessité, tandis que le "i-kon" est réservé aux fêtes et aux rites et ne peut être abandonné.
Iwol est formé, depuis toujours, par quatre familles, aux tâches et aux fonctions bien précises.


Arrivée des "randonneurs-visiteurs" dans le village d'Iwol



En arrivant dans le village, l’usage veut que l’on remette des présents, tels que du sucre, des bougies (il n'y a pas l'électricité) ou des noix de cola, au chef du village, mais également aux habitantes, très demandeuses...
Nous avions, sur les conseils de notre guide Tapha, effectués ces emplètes avant d'arriver à Ibel, point de départ de notre randonnée vers Iwol.
Le chef de village se nomme Jean-Baptiste KEÏTA, du nom d’une importante lignée bédik. Il endosse également les fonctions d’instituteur, de soigneur, de prêtre, de guide touristique et d’interprète...
A notre arrivée, il nous a convié à nous asseoir sur des bancs, que l’on suppose avoir été installés spécialement à l’intention des touristes de passage, afin de nous narrer l’histoire des bédiks en général, et d’Iwol en particulier. Il nous a également évoqué leur vie quotidienne, leur culture, leurs croyances, et fait part de leurs espoirs.

Les photographes de l'expédition "sénégal oriental"
Comme l’explique le chef du village, les bédiks se sont installés dans les montagnes de cette région vers la fin du XIIIe, début du XIVe siècle, pour fuir les conflits et les velléités d’islamisation. Cet isolement explique que le pays bédik soit longtemps resté à l’écart des circuits touristiques, à la différence du proche pays bassari.
"Village bédik, Iwol. Quatre familles. Keïta, Camara, Samoura, Sadiakou. La population 614 habitants en 2013. Les Keïta sont chefs du village. Les Camara et les Samoura organisent les fêtes. Les Sadiakou sont chargés des coutumes. Ce panneau vous guide de connaître la vie du village : Nous suggérons une participation de 1000 Fcfa par personne pour aider : jean-Baptiste KEÏTA instituteur du village et interprète des bédiks auprès des touristes. Depuis 1 an il a été réalisé pour connaître les bédiks et plus particulièrement le village d'Iwol, le plus ancien des sept villages bédiks de la région de Kédougou : B.p.t 1 Mission catholique Kédougou."
Tél 774 57 55 19


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Au terme de notre "ascension" de plus d'une heure sur une piste escarpée et glissante, sous la pluie et dans le brouillard, après un dernier effort entre les éboulis de dolérites nous distinguons enfin les premières cases.
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Les "visiteurs" très attentifs aux propos de Jean-Baptiste KEÏTA.

Norbert, Bénédicte et Quentin

Fériel, Michel et Euxane

Jean-Pascal et Anne-Marie

A l'issue de cette rencontre qui peut paraître un peu formelle, nous pouvons effectuer une promenade dans le village.










L'unité de base de l'organisation spatiale des bédiks est constituée par des résidences familiales : les mã-yàngã, traduit en français par carré ou concession, qui ont à leur tête un chef de carré sous l'autorité duquel se regroupent les descendants mâles d'un ancêtre commun. l'I-yàngã est constitué par un ensemble de trois à dix maisons construites autour d'une cour et qui abritent le chef de carré et ses épouses, ses frères, ses fils et leurs fils et l'ensemble de leurs épouses. Les filles y demeurent aussi mais elles quittent l'I-yàngã de leur père lorsqu'elles se marient pour habiter chez leur époux.
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Quand l'I-yàngã atteint une taille trop importante il se divise. N'importe lequel des fils peut partir à la mort du père. Les deux sections peuvent continuer à vivre côte à côte ou se déplacer à l'intérieur du village. Les Bayar à Iwol ont créé une sous-unité dans le même village.
Un fils qui cesse de se soumettre à l'autorité paternelle peut , s'il est marié, fonder un I-yàngã dans un autre village, car "on ne construit pas devant son père".
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Portes de cases
C'est donc ici, loin de tout, que vivent près de 523 âmes, dans une quiétude difficile à se représenter. Les nombreuses cases du village ressemblent à de petits champignons triangulaires qui poussent à l'ombre du baobab sacré, dont les 23 mètres de circonférence trônent, indisputés, au centre des habitations.



A notre arrivée une chèvre venait de mettre bas deux chevreaux... Alors qu'une poule colorée picorait dans le mil.






Hommes et femmes n'ont pas les mêmes cultures, l'homme a le mil, le fonio, le maïs, la femme le riz, l'arachide et les pois de terre.
Les femmes restent à l'intérieur de la concession familiale. Elles filent le coton qui sera tissé par les hommes, modèlent et cuisent des poteries dont une partie sera vendue au marché de Kédougou.
Mais leur principale occupation reste la cuisine. Celle-ci requiert tant d'opérations successives : écosser, piler, vanner, piler encore, faire cuire, que l'on peut dire qu'elle prend le plus clair de leur temps.
La préparation du savon et celle de la bière sont également très astreignantes, la bière de mil réclame une semaine de soins, si bien qu'avant les fêtes les femmes pilent nuit et jour.









A 15 ans, les garçons rentrent dans l'âge adulte ; ils sont alors circoncis avant d'être envoyés dans le bois sacré pour une durée pouvant dépasser 6 jours...
« On les laisse réfléchir dans la brousse, afin qu'ils comprennent et connaissent la nature qui nous entoure ». Baptiste, le chef du village est fier de ces traditions millénaires et de leur authenticité, qu'il compte bien faire perdurer à la différence des tribus bassari qui ont « vendu leurs âmes » avec l'arrivée des premiers touristes.
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Au détour des ruelles et des cases, des femmes vendent des produits artisanaux ; leur retenue tranche avec l’attitude "entreprenante" des vendeuses dans les régions plus touristiques.



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En raison de leur mode de vie, essentiellement articulé autour de l’exploitation des ressources du terroir ainsi qu’à la relative faiblesse de l’impact des produits importés, les populations du Pays Bédik ont gardé un patrimoine artisanal qu’ils ont généralement su préserver.




Suite à l'évangélisation menée par les colons français, les bédiks sont devenus chrétiens, mais leur « véritable culture d'origine » reste fortement teintée d'animisme. Pour les bédiks, et narré par Jean-Baptiste KEÏTA, « l'arbre est vivant ». Avant de rajouter, d'une voix grave et d'un timbre enroué propre aux conteurs : « Lorsqu'il a voulu couper l'arbre, mon père est tombé, effrayé par le cri de douleur que le baobab a poussé. Depuis, le diable s'y est logé, et nous n'osons plus y toucher ». Cette culture animiste se retrouve dans de nombreux rites et cérémonies qui rythment la vie des bédicks.
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Malgré des contacts entretenus avec d’autres ethnies du Sénégal (Peul, Malinké, Bassari, Serer), les bédiks ont su préserver leur langue et leur mode de vie.
Toutefois, la culture bédik est fragile. Comme pour de nombreuses sociétés traditionnelles, elle se caractérise par l'importance des fêtes, c'est pourquoi les bédiks sont surnommés « Peuple de la vallée heureuse ».
Lors de certains rituels et à l'occasion de leurs fêtes, ils arborent une série de masques végétaux, du fait d'une relation de proximité avec la nature.
Principalement animistes, ils ont associé à leurs croyances traditionnelles des éléments du catholicisme, donnant à leur religion et coutumes un syncrétisme passionnant à découvrir.
Les habitants d’Iwol ont bien conscience des enjeux liés à leur culture et leur langue, et du dilemme inhérent à leur sauvegarde : faut-il se replier pour se préserver, ou est-il nécessaire de s’ouvrir au monde extérieur pour l’informer qu’une culture et une langue minoritaires vont peut-être bientôt disparaître ?




Seuls et oubliés, tel est peut-être le destin des bédiks.
« Nous sommes des Sénégalais, mais nous ne nous sentons pas reconnus », déplore Jean-Baptiste KEÏTA, qui voit, à regret, les difficultés de la vie montagnarde décourager les plus jeunes générations, attirées par la vie moderne et le confort qu'elle sait si bien faire miroiter. « Tous ceux qui peuvent aller jusqu'au Bac partent, rares sont ceux qui reviennent vivre ici. Ils rentrent seulement pour les vacances ».












A quinze ans les enfants doivent devenir des jeunes hommes responsables, par une cérémonie d'initiation : le «Manindam», cérémonie qui dure plus de six jours en avril - mai.
Torse nu, les enfants ne portent qu'un pagne et un poignard. Ils dansent, chantent, prient, rentrent en transe avant de partir 24 heures en brousse.
Les mères se sont appliquées à leur réaliser des tresses avec des perles et ont préparé des gâteaux compacts que les enfants portent en collier.
Ils sont accompagnés par ce qu’ils appellent des "Masques", ce sont des adultes qui s’accoutrent en divinités. Malgré cela, les enfants reconnaissent à travers le regard celui qui va le protéger malgré les habits que les adultes ont revêtus.


Plus que l'approvisionnement en eau et en céréales, les habitants d'Iwol craignent les maladies, contre lesquelles les bédiks, malgré leur connaissance de la flore, sont souvent démunis. « Il nous faudrait des médicaments et du matériel scolaire, mais le gouvernement nous a dit que nous n’avions qu'à descendre de la montagne si nous voulions être plus aidés ».
Une demande impossible à satisfaire pour ce peuple fier et déterminé, qui se plaît dans sa retraite solitaire. Par la force des choses, le vote et l'impôt restent donc les seuls moments où l'État vient troubler leur tranquillité.





Musique de la vidéo : Fatoumata Diawara
Vidéo de notre arrivée à Iwol



Le temps joue certainement contre la tradition...
Plus encore que les musulmans ou les Français, le dernier adversaire d'Iwol, village libre et authentique, se nomme la modernité.
Du haut de leur montagne, à l'ombre protectrice de leur arbre sacré, les bédiks sauront-ils à nouveau s'en préserver...
Le brouillard s'est dissipé, le paysage est époustouflant. De là, la vue est imprenable.


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Nous quitterons Iwol par un temps clément, bénéficiant d'une vue totalement dégagée sur le paysage en contre bas et à l'horizon.
Notre guide nous fera emprunter une piste parallèle, un peu plus abrupte que celle de la montée, afin de rejoindre nos véhicules puis notre campement à Simenti, dans le Parc du Niokolo Koba.
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Dans une prochaine publication je vous ferai partager nos deux séjours, à deux saisons différentes dans le parc national du Niokolo- Koba au sud-est du Sénégal... Créé en 1954, ce parc est classé au patrimoine mondial de l’Unesco. En son cœur coulent plusieurs rivières dont le mythique fleuve Gambie qui offre à cet environnement unique un foisonnement de vie.
A suivre ...





