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Sénégal acoustique
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Le Sénégal vu du ciel...

Fin juin, avant l'hivernage et la saison des pluies, profitant d'une belle journée ensoleillée sur Saly, nous avons loué deux autogires pour 1h45 de temps de vol au-dessus des régions de la "Petite-Côte" et du "Saloum", comme l'indique notre plan de vol sur la carte.

L’autogire est un aéronef à voilure tournante libre, qui ressemble à un hélicoptère.

L'appareil est sustenté par la rotation d'un rotor principal dans le plan horizontal et propulsé par une hélice entraînée par un petit moteur dans le plan vertical, la direction est assurée par une gouverne et l'inclinaison du plan de sustentation du rotor dans le plan horizontal.

Le tandem plutôt que le côte à côte plus convivial permet au passager d’avoir la même vision que le pilote en étant plus haut sur le siège arrière. Pour le photographe, c’est plus simple également car le shoot se fait à droite comme à gauche.

La petite-côte, ses plages et sa brousse ...

La Petite-Côte est une section du littoral sénégalais située au sud de Dakar, entre la presqu'île du Cap-Vert et le Sine-Saloum.

Nous avons décollé du terrain d'aviation de Saly Portudal,  la plus célèbre des stations balnéaires du pays pour survoler en passant par la côte, M'bour, plus grande ville de la côte et important port de pêche ; Warang à proximité d'un petit lac ; Nianing la paisible ; Mbodiène, propice à l'observation des oiseaux ; Ngazobil, site d'une mission catholique depuis le XIXe siècle ; et enfin les villages jumeaux de Joal-Fadiouth, souvent cités en exemple pour leur tolérance religieuse.

Passé Joal-Fadiouth surnommée l'île aux coquillages nous avons longé la côte vers Djiffer, la pointe Sud du Saloum.

Saly-Portudal, Royam hôtel

Port de Mbour, retour de pêche

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Faubourgs de Nianing,

Plages de Mbodiène, vers Pointe Sarène

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Au retour, survol de la région de la petite-Côte par la brousse où sont implantés de nombreux "villages" Peuls, nomades qui élèvent leurs troupeaux, se déplaçant en famille avec leurs animaux, notamment des zébus dans toute l'Afrique de l'ouest.

Cette ethnie représente 13% de la population.

Ngazobil et sa mission dans les bois

Pointe de sangomar

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Joal-Fadiouth  réunit en réalité deux villages, Joal, établi sur le littoral, et Fadiouth, une île artificielle constituée d'amoncellements de coquillages et reliée à la côte par un pont de bois. Le cimetière de Joal-Fadiouth, posé sur des coquillages, a la particularité d’être commun aux catholiques et aux musulmans.

Symbole de la tolérance religieuse au Sénégal, on y accède en traversant un pont en bois.

C'est à Joal qu'est né le poète Léopold Sédar Senghor, premier président de la République du Sénégal.

La Pointe de Sangomar et Djiffer se situent sur une étroite bande de terre comme la "Langue de Barbarie" à Saint-Louis. Cet isthme, ou du moins ce qu’il en reste, représente néanmoins l’angoisse et la misère de nombreux habitants. Le 27 février 1987, cette bande de terre d’une quarantaine de kilomètres s’est séparée en deux sous l’effet de la tempête. Le sud est devenu une île.

Joal-Fadiouth, l'île aux coquillages

Bande de sable de Palmarin à Djiffer

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Diaporama survol de la "Petite-Côte" 

Le Royam hôtel et sa plage

Le Saloum, sa mangrove, ses puits de sel et ses îles ...

Le Sine Saloum est une région naturelle qui se trouve au Nord de la Gambie et au sud de la Petite-Côte. Sa superficie est de 180 000 hectares. C'est dans cette région naturelle que se trouve le Parc national du delta du Saloum. C'est l'une des plus belles régions du Sénégal. Marigots, forêts, mangroves, lagunes, cordons sableux forment une variété riche de paysages sans compter la faune, les petits villages de pêcheurs et l'accueil des habitants.

À titre d'exemple l'île de Mar Lodj est assez représentative de cet environnement.

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C'est un delta formé par la confluence de deux fleuves, le Sine et le Saloum. C'est également un bras de mer laissant entrer l'eau salée de plus en plus profondément dans les terres car le débit des deux fleuves est assez lent.

Cette région abritait jadis les royaumes sérères du Sine (capitale Diakhao) et du Saloum (capitale Kahone).

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Ces "puits de sel", survolés forment des cratères lunaires colorés, comme si le secteur avait été frappé de chutes de météorites, voire bombardé.

Ces "puits de sel" du Sine-Saloum vus du ciel sont une splendeur, la palette des couleurs de "dame nature". Un nuancier géant, composé d'excavations dans le sol, où s’infiltre une eau  salinisée de la mer voisine.

L'exploitation de ces "puits de sel" est  une affaire de femmes. Elle a payé un homme pour creuser le trou, mais c’est elle qui descend dans l’eau, récolte et lave son sel dans un panier tressé en palmier-rônier puis le laisse s’égoutter sur le bord avant qu'il soit emporté sur des charrettes.

Exploiter inlassablement son puit de sel en fait la propriétaire. C'est un travail harassant qui demande beaucoup d’énergie et de force sous le soleil brûlant du Sénégal.

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Les points de vue, les angles, les couleurs et les formes changent depuis le ciel.

Les nuages se "baignent" dans les eaux peu profondes seul l'horizon nous permet de distinguer le haut du bas, encore une facétie de "Dame nature".

Le Siné-Saloum se décline en une terre beige voire ocre, ourlée du vert tendre de la mangrove et des bleus et verts de l'eau colorée par les reflets du ciel.  C'est un émerveillement ! Il faut donc parfois prendre de la hauteur pour réaliser toute la beauté d’un paysage.

Diaporama survol du Sine Saloum 

(cliquer sur la photo pour l'ouvrir dans un "pop up" ou "zoomer").

Chaque zone survolée m’a réservé des surprises.

J'ai le plaisir de les partager avec vous, ce sont mes premières photos aériennes, il y en aura d'autres...

Je retiens de cette nouvelle expérience photographique, qu'il faut effectivement savoir  prendre de la hauteur, au sens propre comme au figuré, pour mieux appréhender la beauté de ce qui nous entoure.

Un paysage vu du ciel a toujours quelque chose de féerique où l'imagination peut voltiger...

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