Road-trip 2023 -
Les Pyrénées catalanes par les pistes (2ème partie)
Au mois de juillet, avec notre Defender, "franchisseur" d'anthologie, de son petit nom "Defy", nous sommes partis en Road-Trip sur les pistes des Pyrénées Catalanes, de Collioure en France jusqu'à Aren en Espagne. Un programme de petites routes de montagnes, de forêts, de lacs et de petits villages pittoresques, sur 215 kilomètres de routes pour la majorité improbables, et 220 kilomètres de pistes.
Les Pyrénées s’étendent sur plus de 400 kilomètres entre la Navarre, l'Aragon et la Catalogne.
Agissant comme une frontière naturelle entre l’Espagne et le reste de l’Europe, cette cordillère traverse à l'horizontale le nord du pays. Nous arpenterons la région du nord-est de l'Espagne, entre les Pyrénées et le delta de l'Èbre, constituant une communauté autonome.
Les Pyrénées catalanes comprennent la Garrotxa, le Ripollès, le val de Nuria, la Cerdagne, le val d’Aran, la Noguera Pallaresa
et l’Alt urgell.
Toutes ces régions sont magnifiques : médiévales, volcaniques, montagneuses.
Elles sont dotées d'une végétation luxuriante, de nombreuses rivières et d'une infinité de villages assis sur les versants, qui nous ont offert la possibilité de découvrir un mode de vie unique.
Picasso parle de la Catalogne comme d’une terre " de douces et insolentes beautés".
Nous avons vécu un magnifique road trip sur des chemins parfois cassants ou piégeux qui ne se pratiquent qu’en 4×4 avec des passages qui ne sont jamais trop loin du vide, que je vous propose de revivre avec ces quelques photographies.
4ème Etape : Saldes - Sierra de Boumort vers La Pobla de Segur ( 145 kilomètres : 95 de pistes et 50 de petites routes).
Cette région nord du Bergueda est composée des communes de Saldes, Maçaners, l'Espà, elle borde d'autres municipalités montagneuses peu peuplées telles que Josa del Cadí, Tuixent, Gisclareny, Gósol ou Vallcebre. Elle s'étend le long du versant oriental de l'emblématique montagne Pedraforca, entre les Sierras del Cadí et d' Ensija.
Le massif de la Pedraforca à notre départ du bivouac.
Nous traverserons Saldes, puis Gósol où Picasso, inspiré par les paysages entre plaines et montagnes y a expérimenté une nouvelle approche dans sa peinture, alors qu'il était dans sa "période rose", posant les bases du virage du cubisme opéré l'année suivante en 1907. Avant d'arriver au village de Josa de Cadi, où nous retrouverons la piste à travers la vallée, peu connue, de La Vansa I Tuixent, qui regorge de plantes médicinales.
Après avoir traversé la rivière Cerneres nous continuerons vers Josa de Cadi, le village le plus pittoresque des Valls del Cadí.
Le village de Josa de Cadí, est un petit trésor qui surgit majestueusement au sommet d’une colline au pied du Cadinell. Il fait partie de l’entité municipale décentralisée de Josa i Tuixén, ses visiteurs sont charmés par sa tranquillité et sa beauté naturelle, capturant l’esprit authentique de l’Alt Urgell.
Il y a quelques années, personne ne vivait pendant l’hiver à Josa de Cadi. Le village héberge aujourd'hui une trentaine d'habitants et sa rénovation témoigne de la volonté de maintenir vivant l’esprit du village et de préserver son héritage, créant un lieu où communauté et beauté naturelle convergent en harmonie.
L’église de Santa Maria et Sant Bernabé de Josa, est de par son implantation au sommet de la colline, spectaculaire. C'est sur la falaise appelée "le Château" où se trouvent des restes de bâtiments anciens qu'elle a été construite en 1846.
Les vestiges du château de Josa, sont documentés au 11ème siècle. L'église est un édifice rectangulaire, avec une abside carrée, une nef centrale et deux petites chapelles qui forment une série de petites chapelles latérales. Au point culminant, en aplomb de la falaise, s'élève le clocher.
L’ermitage de Santa Maria, anciennement église paroissiale est situé à environ 500 mètres en contrebas du village de Josa.
Cette paroisse est déjà documentée dans l’acte de consécration de La Seu d’Urgell, c’est-à-dire qu’il existe des références antérieures à la fin du 10ème siècle.
Il s’agit d’un bâtiment à nef unique, couvert d’une voûte en berceau, Il a été récemment restauré.
Après avoir visité le Village de Josa et contemplé le paysage offert par la vallée de l’Alt Urgell et le mont Cadinell, nous repartirons par la piste qui monte au Col de Jovell à 1798 mètres.
Piste et col de Jovell
Nous rejoindrons, toujours par la piste, le village d'Ossera, village artisanal de la vallée de Vansa, situé au sommet d’une colline.
Vers le milieu du XIXe siècle, le village comptait plus d’une centaine d’habitants. Un demi-siècle plus tard, il n’en restait que 10.
Mais à partir de 1978, un groupe d’artisans s’est installé dans la ville. Ils venaient de différents pays (comme les Pays-Bas ou la Suisse) et également de la région de Barcelone. Les raisons pour lesquelles ils s’y sont installés sont très diverses mais en commun : la recherche d’une vie plus simple, en plein contact avec la nature et dans laquelle la priorité était les choses vraiment importantes.
Le recensement de 2020 dénombre 23 habitants.
Aujourd'hui, la visite du village est devenue une expérience artistique unique.
Après nous être promenés dans ses rues et avoir découvert, c'est le mot qui convient, les ateliers des producteurs et artisans qui fabriquent leurs produits, nous ferons notre pause déjeuner dans le seul lieu, permettant de se restaurer, dénommé Cal-Casal.
Nous y dégusterons de belles tartines de pain artisanal, beurrées d'un chutney de tomates locales, recouvert de saucisson du pays, agrémentées d'une bière (cerveza) bien fraîche puis d'un café.
Avant de quitter ce lieu improbable nous achèterons des chutneys et confitures locales fabriquées artisanalement, en automne, par Núria.
Malheureusement pour nous, la salle d’exposition de céramiques et de sculptures de l’atelier de Nico, ainsi que l'atelier de textiles réalisées avec des métiers à pédales, étaient fermés.
A Ossera sont cultivées et récoltées, depuis plus de 30 ans, des plantes aromatiques et médicinales.
400 mètres après avoir quitté Ossera, nous emprunterons une piste en direction du Col d'Arès à 1659 mètres d'altitude.
Le col d'Ares , est un lieu de passage transfrontalier entre la France et l'Espagne. Il relie ainsi Prats-de-Mollo-la-Preste, commune française du département des Pyrénées-Orientales, à Molló, commune de la comarque du Ripollès, en Catalogne espagnole.
La limite entre les deux pays est matérialisée par la borne frontière no 519.
Nous poursuivrons notre périple sur la piste, afin de rejoindre le Col de Nargó. Ce trajet confirme qu'il y a en Espagne, une richesse incroyable de paysages…
La commune de "Coll de Nargó" occupe un vaste territoire dans la partie sud-ouest de l’Alt Urgell. Elle est une des communes les plus riches en monuments romans.
À leur passage par le village, les eaux du Sègre se jettent dans le Barrage d’Oliana.
Parmi les visites recommandées, outre l'héritage roman, il faut évoquer la salle d’expositions sur les dinosaures, le musée sur les coutumes des "raiers", qui montaient sur l'embarcation et la faisaient naviguer vers l'aval vers des endroits assignés pour distribuer le bois, il s'agissait de toute une aventure.
Si les principaux secteurs économiques sont l’agriculture et le bétail ainsi que l’utilisation des ressources forestières, ces dernières années, le secteur des services a grandi, notamment ceux liés au tourisme : restaurants, hôtels et résidences-gîtes ruraux. En effet, le col propose 11 secteurs d’escalade, soit 230 voies de toutes difficultés, de la couenne (falaises de faible hauteur), aux grandes voies, accompagnées par les vautours ou les chèvres.
Un lieu à ne pas manquer, prévoir d’y passer quelques jours.
Nous reprendrons notre progression en direction du hameau de Montanissell, localité qui compte 19 habitants.
Puis, nous passerons un nouveau lieu d'escalade au col de Piquer avant de nous arrêter photographier un éboulement rocheux qui, avant notre passage, nous sommes chanceux, avait été déblayé de la piste.
Les blocs rocheux sont impressionnants.
En ce début juillet, aucune des pistes empruntées au cours de notre Road Trip, n'a été fermée pour cause d'éboulements ou d'incendie. Ce ne sera pas le cas fin juillet et août, comme ont pu le relater, quelques voyageurs ayant également effectué ce même parcours.
Dans la mesure du possible, ceux qui utilisent les road book, partagent, immédiatement les informations concernant la praticabilité des pistes et les itinéraires de contournement empruntés. Les vignettes qui figurent sur le road book permettent d'être très précis pour la "communauté".
Ce 15 juillet nous avons planifié notre bivouac au camping Collegats, à La Pobla De Ségur une des villes les plus riches en histoire des Pyrénées de Lleida, située à proximité de la rivière Noguera Pallaressa. Mais nos différents arrêts, visites et pauses ont mis à mal notre timing. Compte tenu de la distance qu'il nous reste à parcourir, nous n'atteindrons pas notre quatrième bivouac avant la nuit...
Nous prenons donc la décision d'opter pour un bivouac dans la verte.
Nous sommes dans un parc national où le camping est interdit, il nous faut donc trouver un endroit dans lequel nous pourrons monter notre bivouac à l'abri des vues...
Nous quitterons la piste et nous nous mettrons en quête d'une petite clairière, où stationner à plat et déployer notre tente de toit, avant la nuit. L'objectif est de ne pas trop s'éloigner de la piste mais être à l'abri d'éventuelles vues. Nous sommes en montagne, à 1681 mètres d'altitude, des sapins et de nombreux rochers nous interdisent le stationnement, et nous serons, une fois un emplacement satisfaisant trouvé, dans l'obligation de casser quelques branches...
Avant la tombée de la nuit, nous nous serons installés.
Notre tente est dépliée, la douche chaude opérationnelle.
Un bivouac quasi "tactique"... mais avec tout le confort !
... Nous prendrons également soin de disposer quelques "sonnettes" en travers des deux pistes animalières qui arrivent à notre campement.
Difficile, de distinguer notre bivouac de la piste.
Nous sommes en altitude, le brouillard tombe avec la nuit et une petite fraicheur s'invite. Un repas adapté s'impose, au menu deux plats lyophilisés, un hachis parmentier pour ma copilote, une raclette savoyarde pour moi, des fruits frais en dessert et une infusion avant de nous installer pour une nuit qui sera très calme, seulement ponctuée par quelques cris d'animaux. Aucun véhicule ne passera sur la piste pendant la nuit.
Le lendemain matin, vers 8h30 seuls deux vététistes passeront sans nous voir.
Vers 9h00, le bivouac est démonté, nous reprenons la piste, d'abord dans les nuages en direction de La Pobla De Ségur.
Après une vingtaine de kilomètres de piste en direction de Montanissell, petit hameau d'une douzaine d'habitants, nous laisserons sur notre droite le refuge de Boumort, puis croiserons plusieurs ruines, avant de prendre la direction du hameau de Pessonada. Un réel changement de décor...
A chaque détour de piste, l'on s'attend à voir surgir des indiens, tant le paysage est semblable à celui des westerns...
Le temps s'est dégagé et de la piste en direction de la Pobla De Segur nous découvrons le lac de Saint Antoine, construit entre 1913 et 1916. À l’époque où il fut mis en eau, c’était le plus grand barrage d’Europe et le quatrième du monde. Actuellement c’est, en profondeur, la plus grande surface d’eau douce de Catalogne avec une longueur approximative de 11Km et une hauteur maximale de 86m.
Son nom lui a été donné en mémoire de l’Ermitage de Saint Antoine de Susterris qui fut noyé par le lac, et dont on peut voir actuellement la pointe du clocher lorsque le barrage a très peu d’eau.
Ce lac baigne cinq villages de la région d’El Pallars Jussà (Talarn, Salàs de Pallars, Conca de Dalt, Isona et la Conca Dellà, et La Pobla de Segur), et arrose une bonne partie de la plaine du bassin de Tremp.
C’est un lieu des pré-Pyrénées catalans idéal pour la pratique de tout type de sports nautiques ainsi que pour profiter de la tranquillité des plages et des criques, dont une bonne partie n’est accessible qu’en bateau.
Après avoir longé le lac, nous trouverons un site agréable pour notre pause méridienne. Nous en profiterons pour déplier notre tente et la faire sécher, nous l'avions pliée, humide à cause du brouillard.
En début d'après-midi, nous tournerons le dos à la Pobla De Segur pour prendre la direction d'Aren, objectif final de ce road book "traverse Est sur les pistes Catalanes".
A la vignette "E5-323" au kilomètre 492, nous arrivons à la chapelle d'El Pont d'Orrit, à l'entrée du village d'Aren, qui marque
la fin du road book.
Dans ce petit village espagnol Aragonais, il est possible d'y visiter le musée du dinosaure, un château point de départ de randonnées qui mènent au site où ont été mis à jour des ossements de dinosaures.
Le village offre de belles restaurations en pierre et des rues empierrées.
Après avoir refermé notre road book, nous prendrons la direction de Tremp où nous avons réservé un hôtel, pour deux nuits, afin de visiter la région et en particulier le Congost du Mont Rebei.
Situé à côté du lac des Terradets, notre chambre au-dessus de la piscine, nous offre une très belle vue sur le lac et les montagnes de Montsec.
L'hôtel Terradets est une entreprise familiale qui a plus de cent ans d'histoire. Enracinée dans le territoire elle bénéficie d'un emplacement unique entre lac et montagne. Un lieu enchanteur à contempler et à admirer, tant pour sa beauté, ses couleurs, ses sons et ses odeurs, qui invite au calme, au repos et au sentiment de connexion avec la nature. Au terme de notre périple, où le temps semblait suspendu à nos souhaits, ce lieu s'est inscrit dans la continuité un endroit idéal pour se reposer, admirer, déconnecter.
Nous consacrerons la journée du 17 juillet à une randonnée au Congost du Mont Rebei, jusqu'à 13h30, pic des grandes chaleurs, de retour à la voiture la température est de 40°.
Le Congost de Mont Rebei - Une randonnée perchée dans les falaises
Le Congost de Mont-Rebei est une gorge formée par la rivière Noguera Ribagorçana lors de son passage dans la chaîne de montagnes du Montsec, qu’elle traverse du nord au sud. Il est situé entre les régions de La Ribagorza (Aragon) et de Pallars Jussà (Catalogne) et on peut y accéder à pied depuis différents points, bien que l’accès le plus populaire soit celui de « La Masieta », que nous avons emprunté pour cette randonnée.
Après une promenade d’un peu moins de 2 kilomètres le long d’un chemin qui traverse la campagne...
... Nous traverserons le premier pont suspendu et apercevons l’entrée de la gorge, la partie la plus impressionnante de l’itinéraire.
Dans les premiers méandres de la rivière entre les rochers, nous sommes interpellés par les énormes parois qui peuvent atteindre 500 mètres de haut, mais le meilleur moment est celui où nous entrons dans le canyon lui-même et nous rendons compte comme il s’étend au loin et où passe le chemin, pas recommandé aux personnes ayant le vertige, taillé dans la paroi.
Un chemin taillé dans la roche nous permet de longer tout le canyon au bord de la falaise.
Depuis 1999, le Congost de Mont-rebei est protégé et géré par la Fundació Catalunya – La Pedrera.
Parcourir, par un chemin taillé dans le roc, le Congost, zone d'une énorme valeur écologique en raison de sa flore endémique et de sa faune sauvage, permet d’accéder aux falaises où vivent les oiseaux rupicoles les plus caractéristiques des milieux pyrénéens comme les oiseaux de proie : gypaètes barbus, vautours et aigles royaux, mais également le crave à bec rouge, l’hirondelle de rocher, le tichodrome échelette ou le merle de roche.
Cliquez sur les images pour les agrandir
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À la sortie du canyon, si vous avez le temps et l'envie physique (il faut grimper environ 20 minutes sur un chemin assez raide), nous vous recommandons de rejoindre le pont suspendu Congost del Seguer. Bien qu’il faille ajouter 1 km à l’itinéraire et que les pentes soient plus raides dans cette zone, cela vaut la peine de s’y rendre, pour emprunter les escaliers en bois assez raides qui courent verticalement le long de la roche, et, pour la vue sur le Congost depuis ce point.
Après cette belle randonnée, quelque peu éprouvante, nous rejoindrons notre hôtel afin de consacrer ce début d'après-midi à une "remise en condition" avec une farniente au bord de la piscine.
En fin de journée, nous ne pourrons nous empêcher de bouger et irons à bord de "Defy" visiter un peu la région et la ville de Tremp.
Le 18 juillet, après une seconde nuit réparatrice, nous reprendrons la route pour une étape de 490 kilomètres avec pour destination Galgon, en Gironde.
Mais notre premier objectif est Bossòst à la frontière espagnole.
Un charmant village, situé à environ 700m d'altitude, entouré des montagnes du Val d'Aran et traversé par la Garonne.
Nous nous y promènerons le long du fleuve mais aussi à l'intérieur des ruelles.
La frontière passée, nous emprunterons des routes secondaires pour atteindre notre "home camper", réservé avant notre départ.
Un bivouac au milieu des pêchers et au bord d'un cours d'eau.
La commune de Galgon faisait partie du duché de Fronsac, tenu par le célèbre Duc de Richelieu, neveu du cardinal, filleul de Louis XIV et gouverneur de Guyenne et de Gascogne. Le village prospère, doté de marchés hebdomadaires et de foires mensuelles, fait vivre au XIXème de nombreux artisans, commerçants et agriculteurs.
Le vignoble prend ensuite le dessus : d’abord le vin blanc, puis, après la Seconde Guerre Mondiale, le vin rouge, en Bordeaux Supérieur. L’étymologie de Galgon viendrait du latin Galgo signifiant terrain meuble sillonné de ruisseaux encaissés permettant l’installation de digues en vue de l’implantation de moulins. En effet, cette définition paraît la plus appropriée puisque le village de Galgon est traversé par deux cours d’eau : l’Isle et la Saye, et sur cette dernière ont été construits 6 moulins, au cours du XIXème siècle…
Le 19 juillet, dernière étape de notre road trip, nous rejoignons notre "home sweet home" en Bretagne.
Courte vidéo synthèse des pistes catalanes empruntées...
Musique de la vidéo : Skald - Niú
En juillet 2024, nous ne pouvons, du fait de la sécheresse, envisager la seconde partie de ce road trip sur les pistes catalanes espagnoles. De nombreuses pistes seront fermées, temporairement à cause des risques d'incendies.
Nous ferons donc, à nouveau en totale autonomie avec notre "Defy", le désert de Los Monegros, zone désertique unique en Europe de plus de 275.000 hectares, située dans la région de la vallée de l'Ebre.
A suivre...