
C'est l'Automne...

C’est précisément le vendredi 23 septembre 2022, à 03 heures 03 et 40 secondes (heure française) que l'automne a débuté.
Cette date correspond au jour de l’équinoxe d’automne.
Chaque année, il y en a deux. Le premier, l’équinoxe de printemps, a lieu entre le 19 et le 21 mars, et le second, l’équinoxe d’automne, donc, entre le 21 et le 24 septembre. En astronomie, ils correspondent aux deux moments de l’année durant lesquels le Soleil se positionne pile à la verticale au-dessus de l’équateur de la Terre et que le jour et la nuit sont approximativement de même durée.
L'automne se caractérise notamment par une diminution progressive des températures extérieures, un temps plus fréquemment pluvieux et humide et une baisse de luminosité importante (les jours diminuent jusqu'au solstice de l'hiver, prévu cette année le 21 décembre). Dans les régions tempérées, l'automne est aussi marqué par les forêts qui s'habillent de couleurs flamboyantes et la chute des feuilles des arbres.



Chose surprenante, cette saison ne tombe jamais un 20 ou un 21 septembre - comme c’est le cas pour le printemps, qui a généralement lieu le 20 mars, mais également pour l’été, qui démarre le plus souvent un 21 juin ou pour l’hiver, qui oscille entre le 21 et le 22 décembre - mais un 22 ou 23 septembre. Pourquoi cette particularité ?
La Terre ne tourne pas autour du Soleil en 365 jours, selon le calendrier grégorien, mais en 365 jours, 5 heures et 48 minutes (on parle ici d’année tropique).
Pour compenser ce léger décalage, un jour a été ajouté tous les quatre ans, lors des années bissextiles : le 29 février. C’est donc à lui que l’on doit, en retour, le décalage de l’équinoxe.
Ainsi, en 2020 (année bissextile), l’équinoxe d’automne a eu lieu le 22 septembre, comme en 2021. Cette année et l’an prochain, en 2023, (années non bissextiles) il se tiendra le 23 septembre. En revanche, en 2024 (année bissextile) et en 2025, ce sera de nouveau le 22 septembre.

Le mot français automne est apparu au XIIe-XIIIe siècle. Il vient du latin "automnus".
Le terme serait d'origine étrusque et apparenté à "augere" qui signifie "croître". En effet, cette période de l'année était longtemps associée au temps de la récolte (fruits et légumes de l'été : pommes, poires, raisins, figues, noix, tournesols, maïs, etc.) et donc du "gain". Ce n'est qu'à partir du XVe siècle que l'automne devient, au sens figuré, synonyme de déclin, de la vieillesse, du crépuscule d'une vie.
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Quelques jours avant l'automne, le cri du cerf commence à résonner dans les forêts. La période de brame n’est pas une science exacte et ne tombe pas chaque année à la même date. En général, c’est entre le 15 septembre et le 15 octobre, pratiquement un mois à l’automne pendant la période des amours.
J'ai donc tenté d'entendre le brame du cerf, ce son rauque dans la nuit... En vain, jusqu'à aujourd'hui, mais je ne désespère pas et espère avoir la chance au détour d'une allée forestière d'observer ce plus grand mammifère de France.



En revanche, il m'a été donné, à chacune de mes sorties matinales, au lever du jour, de pouvoir observer des chevreuils, en plein milieu des champs de maïs fraichement coupés ou à l'orée des bois.
Et ce en dépit de l'ouverture de la chasse, qui a débuté, en Bretagne le 18 septembre.
J'évite donc les sorties photos le week-end....
Le chevreuil est en France un animal indigène.
Le chevreuil mâle est un « brocard », la femelle est une « chevrette », le petit est un « faon ».
Le mâle a de petits bois, semblables à des cornes, qu’il perd à l’automne. Le chevreuil est le plus petit cervidé de France. Il se caractérise par sa petite taille (1 mètre environ à hauteur de tête pour le mâle) et son pelage roux en été, gris-brun en hiver. Il n’a pas de queue, et sa croupe est blanche.
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Le chevreuil mâle adulte (appelé brocard) pèse de 20 à 30 kg, pour une hauteur au garrot de 70 centimètres en moyenne.
Le gabarit de la femelle, la chevrette, est sensiblement identique à celui du mâle avec quelques kilogrammes et quelques centimètres au garrot en moins.
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Les chevreuils et les biches, femelles des cerfs élaphes n’ont pas exactement le même habitat. Si tous les deux apprécient le couvert de la forêt, les chevreuils n’hésiteront pas à se promener dans des espaces ouverts comme les plaines agricoles et les champs cultivés.


Les chevreuils se déplacent en famille (avec éventuellement le brocard), jusqu’à l’éclatement, lorsque les jeunes partent trouver un territoire.
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La photo, c'est la chasse.
C'est l'instinct de chasse sans l'envie de tuer.
C'est la chasse des anges...
On traque, on vise, on tire et clac ! Au lieu d'un mort, on fait un éternel.
Christian Bouche-Villeneuve, dit Chris Marker (1967)

Ce dernier week-end de septembre, a également été l'occasion d'un bivouac, "Home Camper" en pleine nature au calme, à Glénac où nos hôtes, Céline et Guillaume nous ont réservé un remarquable accueil et fait bénéficier d' équipements exceptionnels.
Un petit paradis fréquenté, au petit matin, par des chevreuils...
Dernier bivouac de cette année 2022, avant de retirer notre résidence secondaire , notre tente de toit de la galerie du Defender.
Le beau temps étant au programme nous avons également sorti le kayak pour découvrir l'île aux pies et faire de belles randonnées nautiques sur l'Aff et l'Oust.





L'Aff prend sa source dans la mystérieuse forêt de Brocéliande à Paimpont qu’elle sépare en deux parties, délimitant ainsi naturellement le Morbihan et l’Ille-et-Vilaine.
Sa vallée ne coupe pas aux légendes arthuriennes, ce serait en effet en ces lieux que la reine Guenièvre avoua son amour à Lancelot du Lac !
Après une grande descente de 66 kilomètres, elle se glisse dans les bras de l’Oust à Glénac (Morbihan) et se jette dans la Vilaine à Redon (Ille-et-Vilaine).
L’Aff déambule dans sa vallée depuis des millénaires et fait le bonheur des promeneurs, des animaux et des plantes rares telle que l’Osmonde Royale, la plus grande et la plus belle des fougères européennes.
L’Oust prend sa source à 225 mètres d’altitude au Nord-Est de Corlay, dans les Côtes d’Armor, au pied de la cime de Kerchouan. S’orientant vers le Sud-Est, son cours atteint le lac de Bosméléac, traverse Rohan puis Malestroit avant de confluer avec la Vilaine à Redon.
La vallée de l’Oust est également identifiée en tant que paysage sous le vocable de canal de Nantes à Brest. La navigation et le chemin de halage permettent une pratique touristique appréciée, occasionnant de nombreuses images qui viennent compléter le tableau des sites côtiers. A la fois dans les terres et reliée aux côtes par la navigation, la vallée constitue un remarquable lien du territoire ponctué de sites singuliers et de petites villes.
Nuphar lutea, autrement connu sous les noms de nénuphar jaune, aillout, plateau ou jaunet d'eau.
Plante aquatique qui forme de vastes tapis flottants dans les eaux calmes et douces des étangs, des mares ou des lacs.
Cette plante protégée dans plusieurs régions françaises est connue depuis l'antiquité pour ses vertus astringentes, antifongiques, mais aussi calmantes et cicatrisantes.
Son action sédative lutte contre les insomnies, on raconte même qu'elle serait tellement calmante qu'elle endormirait la libido ; les moines l'utilisaient d'ailleurs à cette fin.



Le Héron cendré est un de nos plus grands Ardéidés (oiseaux de taille moyenne à très grande, à long cou, longues pattes et long bec), le plus grand d'Europe. On le reconnaît justement à sa grande taille, à sa teinte grise et à sa silhouette particulière en vol.


Le Héron cendré fréquente toutes les eaux douces ou saumâtres à condition qu'elles soient poissonneuses.
Il pêche les poissons à l'affût, parfaitement immobile, les yeux rivés vers la surface. Une fois le poisson repéré, d'une détente foudroyante du cou, il capture sa proie ou la harponne si elle est assez volumineuse, avec son bec en poignard.
Il fait de même en milieu terrestre avec les campagnols qu'il peut affûter près de leurs galeries ou alors saisir par surprise en maraudant.
Actuellement, l'espèce se porte bien, au moins en Europe, grâce à sa protection totale.
L'Aigrette garzette est une des espèces de petits hérons au plumage blanc immaculé présentes à travers le monde.
Elle fréquente une large gamme d'habitats, mais avec une constante : la présence d'eau libre, douce ou saumâtre, dans laquelle elle trouve sa nourriture. D'un autre côté, il lui faut des boisements aptes à accueillir sa reproduction arboricole et
coloniale.
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Elle cherche ses proies activement en eau peu profonde, en parcourant le milieu d'un pas rapide, sans faire d'ombrelle de ses ailes pour les attirer comme le font d'autres espèces, simplement en les entrouvrant dans certaines circonstances pour réduire la réverbération du soleil. En revanche, elle peut agiter le fond d'une patte pour débusquer les proies enfouies qu'elle capture alors d'un rapide coup de bec. Les populations d'Aigrettes garzettes semblent stables. L'espèce, commune, n'est globalement pas menacée.


Le cygne tuberculé est un oiseau très connu.
À l'état sauvage ou en semi-liberté, le Cygne tuberculé a besoin d'un territoire assez vaste (1,5 à 4 hectares), qui peut inclure un petit lac ou un étang en entier. En hiver, il est commun sur les eaux maritimes. Il vit dans les baies bien abritées, les marais découverts, les lacs et les étangs, les cours d'eau et les zones côtières.
Pas du tout timide, le cygne peut devenir agressif, surtout au moment de la nidification. Dès qu'un intrus s'approche trop près du nid, animal ou humain, il adopte une attitude caractéristique, arrivant rapidement sur l'eau, cou et tête rejetés vers l'arrière comme un arc prêt à se détendre. Il forme aussi un arc avec les secondaires de ses ailes vers son dos.
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Au sein du vaste ensemble très varié des toiles d’araignées, il est possible de distinguer six types principaux de toiles d’araignées :
Les toiles orbitèles, les toiles tubulaires, les toiles en voiles de bateau, les toiles en réseau, les toiles "en nappe", et les toiles en dôme.
Toile orbitèle la mieux connue scientifiquement et la plus connue du grand public.
Les toiles orbitèles ne sont pas toutes semblables, elles ont des points communs : Elles sont régulières, géométriques, réalisées à partir d’un centre et de manière circulaire, d’où le nom construit à partir du mot “orbite”. Ces toiles sont l’ouvrage d’araignées qualifiées également d’orbitèles.