
Les mers et les océans sont des ressources essentielles mais épuisables, leur préservation s’annonce comme l’un des grands enjeux des années à venir.
Mes photos sous-marines...

​Pour celles et ceux qui me connaissent ou me suivent sur mon site photos, vous n'êtes plus sans ignorer mes passions "loisirs".
Elles sont au nombre de trois :
- la plongée et la photo sous-marine, le "road-trip" en "off road", l'équitation, qui a déjà fait l'objet d'une précédente publication.
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Cette fois, je vais vous présenter ma passion plongée que j'ai le bonheur de partager, depuis près de 33 ans avec mon épouse Bénédicte.
Ce n'est qu'au fil de nos pérégrinations sur la planète, que j'ai décidé de sortir mes objectifs de l'eau et de porter également mon attention, silencieusement et calmement sur la faune et la flore qui partage notre air.
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J'ai débuté la photographie de l'autre côté de la frontière irisée, côté monde sous-marin, où comptent ce que nous écartons le plus souvent : " le silence, la lenteur, l'attention... ".​​​
La photo sous-marine ouvre un univers visuel unique, pour capturer la beauté des fonds marins. Mais photographier sous l’eau est un défi technique qui demande une bonne préparation et un équipement adapté.
- Le caisson étanche est l’élément indispensable pour emmener un appareil photo sous la surface en toute sécurité tout en conservant l’accès aux commandes. Ce boîtier robuste est conçu pour résister à la pression sous-marine, souvent jusqu’à plusieurs dizaines de mètres de profondeur, selon les modèles. ​
- Les objectifs grand angle ou fisheye sont particulièrement adaptés à la photographie sous-marine. Les animaux aquatiques oétant tout le temps en mouvement, un objectif grand angle offre de meilleures chances de capturer correctement le sujet.
​- L'éclairage, sous l’eau, la lumière naturelle est rapidement absorbée, surtout en profondeur, et les couleurs s’atténuent. Un éclairage supplémentaire est donc essentiel. Les flashs et phares de plongée sont parfaits pour compenser cette perte de lumière et faire ressortir les couleurs naturelles. Le flash, particulièrement efficace pour les courtes distances, permet d’éclairer brièvement le sujet, idéal pour la photographie de vie marine, tandis que le phare de plongée offre une lumière continue, ce qui peut être plus pratique pour les prises de vue en mouvement.​​
- La stabilité est un véritable défi sous l’eau en raison des courants et de la flottabilité. Une platine, généralement en aluminium, est conçue pour fixer le caisson étanche et offre une ou deux poignées pour un maintien stable et confortable de l’appareil. Les bras de stabilisation, fixés à la platine, permettent d’ajouter des accessoires, tels que des éclairages, et de diriger la source de lumière selon les besoins.

Je dispose d'un caisson "Ikélite" à l'intérieur duquel est positionné un de mes réflex Canon (EOS 550D) équipé d'un objectif Sigma 18-200mm 1:3.5-6.3. Sur le caisson sont montés pour l'éclairage : un flash "Ikélite" synchronisé au boitier et un phare additionel réglable en puissance.
J'utilise également une GoPro en caisson étanche.
... Mais, pour faire de belles photos sous-marines, il faut un bon binôme de plongée qui "veille" sur le photographe, et possède un sens grand de l'observation et un ascéré pour vous aider à trouver la faune...


Bénédicte et moi sommes tous les deux plongeurs autonomes, et titulaires des même diplômes, certifications et qualifications :
- Niveau "3" : Confédération mondiale des activités subaquatiques (CMAS) - Fédération Française d'études et de Sports Sous-Marins (FFESSM);
- Assistants instructeurs PADI : Association professionnelle des instructeurs de plongée);
- Master Diver SSI : Scuba School International;
Des brevets de spécialités :
- Digital Underwater Photography (PADI)









Si la vie des rivages est souvent familière, passé les quelques arpents que les mers et les océans nous confient le temps d’une marée basse, commence un monde qui fut longtemps et reste encore ignoré… C’est ici que se rencontre la plus vaste biodiversité au monde, dont si peu d’espèces ont pour l’heure été reconnues : 250 000 environ… sur 5 à 10 millions selon les estimations !
À l’heure actuelle, 16 000 nouvelles espèces sont recensées chaque année dont 1600 vivent sous les flots.
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Les océans et les mers s’étendent sur 70% de notre planète et représentent 97% de l’eau sur Terre. Ils nous dévoilent des univers tout à fait fascinants. La vie sur notre planète est intimement liée au monde marin dont les interactions complexes ont donné lieu depuis des millénaires à de formidables capacités d’adaptation.

Acalèphe rayonnée
Méduse Aurélié
Bénédicte et moi avons plongé dans la Manche, la Mer Méditérranée, la Mer Rouge, dans l'Océan Atlantique, l'Océan Indien, mais également en lacs et en carrières, au gré de nos périgrinations et lieux de résidence.

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Dans la Manche, baie de Saint-Malo, baie de Lancieux, baie de Saint-Brieuc...
Dans l'Océan Atlantique Nord, Aber Wrac'h, Lesconil, Les Glénans, aux Baléares, au Sénégal...
Dans la Mer Méditéranée, Marseille, Porquerolle...
Dans l'Océan Indien, aux Maldives, à Djibouti...
Dans le Golf persique, au Qatar...
Dans la Mer Rouge, en Egypte...
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Dans des lacs et carrières, en Belgique à Tournai,en France dans le Lac Bleu, le Reux...
Nous avons toujours plongé en toutes saisons, quel que soit les sites visités... Avec le matériel adapté, de la combinaison sèche, en passant pas la semi-étanche, la 3, 5mm et la compressés "double peau" pour les eaux chaudes. Vous aurez compris, que plongeurs autonome nous disposions de notre propre matériel, détendeurs,octopus, stabilisateur, bouteilles... Nos garages et caves ont toujours été de vrai "magasins" de matériel de plongée.


Combinaison compressée "double peau" 'eaux chaudes)
Combinaison sèche "étanche" (eaux froides)

Avant de vous partager nos immersions à travers "mes plus belles images ", je ne boude pas le plaisir de vous présenter quelques photos qui ont été exposées à la FNAC et qui m'ont valu des prix comme "l'Ormeau de bronze" pour le concours photos sous-marines de l'Aquarium de Trebeuden en 2019.
"L'attaque ", photo prise dans une grotte en Méditerranée (Tiboulen du Frioul), je voulais saisir cette crevette translucide sur le fond noir, un beau constrate pour cette composition, quand soudain, au moment ou je déclenchai, une rascasse à jailli pour se jeter sur sa proie...


"Rencontre avec le requin longimane" aussi appelé Requin océanique ou seigneur aux longues nageoires. Photographie réalisée à Elphinstone reef en mer Rouge, dont la pointe sud présente une arche, connue sous le nom d'Arche d'Elphinstone, à une profondeur d'environ 55 mètres. Une des destinations de plongée les plus captivantes au monde pour une rencontre unique et rapprochée avec ce grand prédateur marin étrangement curieux...
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"Ambiance végétale" , photo prise par 19 mètres de fond, sur le site de la Pierre Bénie un éperon rocheux tourné vers le large (Cap Fréhel). Sa situation en sortie de baie fait que de par les courants forts à cet endroit, la visibilité est souvent mauvaise. En ce mois de juin, à marée haute j’ai profité d’un ensoleillement idéal et d’une mer exceptionnellement calme pour fixer la flore qui orne l’éperon.






J'ai par trois fois participé au Festival du film et de l'image des mondes sous-marins de Trébeurden, sur la côte de granit rose, en prenant part au concours photos sur les thèmes imposés : "Epaves " et "Faune et flore Manche - Atlantique - Mer du Nord".
Mes photos, ont toutes été retenues et exposées. En 2011, j'ai obtenu le troisième prix avec une photo intitulée "Ambiance végétale", Et en 2019, avec la photo "Par delà le bastingage" j'ai été honoré de "l'Ormeau de bronze".
"Par delà le bastingage ou l'appel des profondeurs..." , photo prise au Sénégal, sur l'étoile rouge, magnifique épave de presque 100m de long. Ce Chalutier russe coulé en 2005, gît posé sur son flanc à une profondeur de 32 m. Ici c’est certainement l’ambiance générale et particulière de ce bateau « fantôme » qui semble venu de nulle part pour s’offrir peu à peu à notre regard qui est le plus impressionnant.
MER ROUGE



A 140 kilomètres au Sud d'Hurgadha, El Queseir est un petit port sur la Mer Rouoge situé sur une anse. De là partait autrefois, avant le canal de Suez et le chemin de fer, le blé de la "Haute Égypte". Encore peu fréquentés, les récifs de Quseir constituent une véritable réserve de poissons multicolores et de tombants abrupts.
Nous plongerons également à Elphinstone Reef, le récif le plus réputé en Egypte. Il se trouve à 12 km de la côte, en face de Marsa Alam. Ce site de plongée est réputé pour ses courants qui attirent une faune très abondante, bancs de dont les requins-marteaux et requins longimanus...

Balistes "Picasso"





Poissons clowns
Ludjan noir et blanc juvénil
Poisson perroquet à joues mauves

Nasons à éperons bleus
Nasons à éperons oranges

Poisson lion

Ptérois à raies blanches








Poisson ballon étoilé
Poisson chirurgien zébré

Poisson cocher
Poisson ballon jaune
Canthigaster tacheté


Poisson ange à croissant
Poissons papillons
Poisson écureuil à grande mâchoire
Raie pastenague à tâches bleues
Poisson Napoléon ou Labre géant


Au cours de nos plongées sur Elphinston, nous avons eu la chance de rencontrer le requin longimane, de son nom scientifique Carcharhinus longimanus, il est aussi appelé requin océanique, requin à aileron blanc du large. Ce squale, peut atteindre 4 mètres de long pour environ 170 kg. Il est facilement reconnaissable à son aileron et ses nageoires arrondis, avec du blanc aux extrémités. Considéré comme opportuniste, il trouve à peu près tout à son goût et peut être particulièrement agressive et imprévisible. Elle n'a pas peur de l'homme, et peut se montrer insistante face aux plongeurs. C'est souvent la première espèce observée dans les eaux entourant les catastrophes en milieu océanique. le commandant Jacques-Yves Cousteau l'avait qualifié de "plus dangereux des requins".



OCEAN INDIEN

Pour notre croisière plongées, nous nous sommes rendus aux Maldives qui comptent près de 1200 îles réparties dans 26 atolls. Ces atolls coralliens et ces iles offres d’innombrables sites de plongée. Notre bateau de type traditionnel maldivien, peut embarquer un maximum 10 plongeurs à bord, bonne surprise à notre embarquement, nous n'étions que 6 ! Nous avons navigué d’atoll en atoll suivi par un dhoni, qui permet de s’approcher des sites plus facilement, de laisser tout le matériel de plongée à son bord et enfin de ne pas avoir le compresseur (et son bruit) à bord du bateau principal pour remplir les bouteilles de plongée. Le nombre 3 plongées par jour et deux nocturnes sur une semaine, la diversité des types de plongée, réservée à des niveaux 2 minimun, permet de voir d’innombrables espèces de poissons, requins, tortues, raies, coraux.



Gorgones