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Tanzanie 2020 : Safari migration, parcs du nord

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République unie de Tanzanie

Jamhuri ya Muunganowa Tanzania

947 300 km²

53,32 millions (2018)
63,6 habitants/km² (2018)

130 ethnies.

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La République unie de Tanzanie est un pays stable depuis l’indépendance du Tanganyika en 1961 (partie continentale de la Tanzanie, qui a ensuite fusionné avec l’archipel de Zanzibar en 1964).

Les fondamentaux de l’État ont été établis par le père de l’indépendance, Julius Nyerere (1964-1985), " mwalimu " (le professeur).

L'actuel président John Pombe MAGUFULI  a été élu en octobre 2015, à l’issue des deux mandats de Jakaya Kikwete.

La Tanzanie est un pays à la croisée des cultures africaines, perses, arabes et indiennes, dominé tour à tour par les Portugais, les sultans d’Oman, les Allemands et les Britanniques, où le muezzin appelle à la prière à Zanzibar, pendant que les rues de Dar es Salam s’enflamment pour Diwali, la fête des lumières des hindous, (Animistes 35 % ; Musulmans 35 % (99 % à Zanzibar) ; Chrétiens 30 %).

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- Safari dans le parc de Manyara

Nuit au Ngorogoro Forest tented Lodge à Karatu

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 - Safari dans le Cratère du Ngorongoro

Nuit au Serengeti Heritage Ndutu Camp

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- Safari dans les plaines de Ndutu

- La Grande Migration

Nuits au Ndutu Widlands camp

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- Safari dans le Serengeti, jour 5

Nuit au Sound of Silence

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- Safari dans le Serengeti, jour 6

Moyoni Airport Lodge

En Tanzanie la nature est reine. Avec quatre millions d’animaux sauvages, dont des milliers d’espèces d’oiseaux, de reptiles, de poissons et d’insectes, ainsi que 430 espèces de mammifères. Et bien sûr les " big five ", popularisés par Ernest Hemingway dans les Neiges du Kilimandjaro. Ce pays possède un trésor, essentiel pour lui et pour toute la planète avec ses 22 parcs nationaux.

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Carte de notre circuit

4x4 TanzanieCanon EOS7DMII+ Sigma 24-105
Avion TanzanieCanon EOS7DMII+ Sigma 24-1

1600 kms de piste

55 minutes d'avion

" Karibu " (Bienvenue)

" Hakuna Matata " ou " Hakuna matatiso " (Pas de problème, ne t'en fais pas)

Au cours de ce séjour, équipé de mes deux boîtiers (Canon EOS 550D et EOS 7D MII) armés de trois objectifs ( Canon 10-22mm; Sigma 24-105mm et Tamron 150-600 mm ),  d'un compact Ixus et d'une GoPro Heroe3+,  j'ai réalisé plus de 3200 photos et une vingtaine de vidéos...

Le temps du tri a été long et difficile, chaque image étant rattachée à une rencontre particulière, à une situation, à une émotion...

Au final, compte tenu du nombre de photos "présentables" j'ai décidé de vous relater ce safari photos par étape, plus précisément par parc.  Puis je publierai de nouvelles pages (si possible avec un lien) pour vous proposer encore plus de prises de vues animalières, des espèces rencontrées et observées. 

Jour 1 : Arrivée aéroport de Kilimanjaro, après-midi à Kia, au Moyoni airport Lodge

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Après 15 heures de vol et une courte escale (01h30)  à Doha, nous nous sommes posés sur l'aéroport de Kilimandjaro à 14h30. En moins de 20 minutes, toutes formalités effectuées et bagages récupérés, nous étions accueillis par Soubira, en formation pour devenir guide, et ce jour notre chauffeur pour nous conduire à notre lodge où nous passerons l'après-midi  au bord de la piscine avant notre première nuit en Tanzanie, au pied du Kilimandjaro.

Dès notre sortie du parking de l'aéroport, alors que nous rejoignons notre lodge, nous croisons des Massaïs (Maasaïs) en tenue traditionnelle, et leurs troupeaux.

Tout au long de notre périple dans les parcs du Nord de la Tanzanie, nous  rencontrerons cette population d’éleveurs et de guerriers semi-nomades d'Afrique de l'Est.

La communauté massaï , paye depuis longtemps un lourd tribut à la préservation de la nature.

Lors de la création, en 1951, du Serengeti (la «plaine sans fin» en langue maa), le plus célèbre et plus ancien des parcs nationaux tanzaniens, les éleveurs massaïs furent expulsés par milliers, relégués avec leurs troupeaux dans la zone de conservation du Ngorongoro située plus à l’est.  Coincés à proximité des grands corridors de migration sur lesquels, de décembre à juin, affluent des milliers d’animaux.

Puis, au fil des années, le gouvernement n’a cessé de les évincer de ces espaces, peu à peu sanctuarisés au profit du tourisme. En août 2017, des milliers de villageois massaïs ont ainsi été évacués et 185 de leurs "bomas" (villages) brûlés sur ordre du gouvernement pour les décourager de revenir dans la région de Loliondo, proche de la frontière kenyane. Objectif assumé : «préserver les écosystèmes locaux».

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Les massaïs ont résisté aux incitations du gouvernement tanzanien visant à leur faire adopter un mode de vie plus sédentaire et l’agriculture. Ils ont acquis le droit de faire pâturer leur bétail dans les parcs, vivant dans les réserves de faune dont ils sont les premiers organisateurs et déplaçant leurs  troupeaux à travers la savane lors des changements de saison.

Ne chassant pas, sinon le lion pour des rites d'initiation, ils ont préservé les animaux sauvages et leurs feux ont transformé une brousse peu pénétrable en un tapis régulier d'herbes basses.

Les estimations des populations massaïs du Kenya et de Tanzanie sont rendues délicates par le fait que les groupes puissent circuler très librement à travers la frontière. Selon les estimations, elle serait comprise entre 300 000 et 880 000 personnes.

La vie traditionnelle s’organise autour du bétail, qui constitue leur principale source de nourriture.

La richesse d’un massaï est déterminée par le nombre de vaches que possède sa famille.

Les massaïs se nourrissent surtout de laitages et de sang. Ils peuvent en effet prélever le sang des jeunes bovins sans les tuer, en les incisant au niveau du cou d’une flèche tirée dans la veine jugulaire. Un bol de sang mélangé à du lait constitue l’aliment de base.

La viande est consommée plus rarement et ne doit jamais être mêlée à du lait ; elle est réservée à certaines cérémonies ou occasions particulières. L’« idéal pastoral » massaï les conduit à rejeter toute alimentation d’origine animale et toute activité agricole ou cynégétique à vocation alimentaire.

Ils ne consomment ni poisson, ni oiseau, ni gibier sauvage à l’exception du buffle et de l’éland, ressemblant à leur propre bétail.

La société massaï est patriarcale. Les anciens prenant les décisions pour l’ensemble du groupe. Le chef spirituel, "oloiboni", agit comme un intermédiaire entre les massaïs et leur dieu "Enkai". Il est le détenteur des connaissances traditionnelles concernant les plantes médicinales et peut pratiquer la divination et la magie.

La résistance des massaïs a contribué à générer une vision romantique du mode de vie de cette ethnie, considérée comme un exemple d’harmonie avec la nature.

Au sein des campements de brousse, armés de leur machette et d'un long bâton sur lequel ils s'appuient, ce sont eux qui assurent la protection des touristes la nuit.

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Le Moyoni Airport Lodge, où nous passerons notre première et notre dernière nuit en Tanzanie.

Le soir vers  18h30 et le matin à partir de 06h30 nous pouvons observer, sortant des nuages, le Kilimandajaro.

Le « toit de l'Afrique », le plus haut sommet du continent africain qui du haut de ses 5895 mètres d'altitude offre à nos regards ses neiges éternelles et glaciers.

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Distant de 70 kilomètres du Kilimandajaro, voilé par les nuages, le Mont Méru, volcan éteint qui culmine à 4566 mètres d’altitude. C’est le deuxième sommet de Tanzanie.

 

Le sommet du cratère Ngurdoto,une caldeira du Nord de la Tanzanie, inclus dans le parc national d'Arusha.

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La Bergeronnette pie est un passereau de taille moyenne, 20 cm, avec deux couleurs qui prédominent sur tout le corps.

La tête est noire avec un très large sourcil blanc qui part des lores jusqu'à la nuque. La gorge est blanche. Une large bande pectorale noire en forme de bavette peut descendre jusqu'à la poitrine. Plus étroite sur les côtés, elle laisse apparaître deux taches blanches de chaque côté du cou. Les flancs et le ventre sont blancs. Le manteau, les scapulaires et le dos sont noirs.

La bergeronnette pie vit dans les régions tropicales humides d'Afrique australe. Elle se reproduit près des habitations humaines, fermes ou villages et se rencontre du niveau de la mer jusqu'à 3000 mètres d'altitude en Afrique de l'Est.

Le chant de la Bergeronnette pie est mélodieux et soutenu par des notes sifflantes répétées.

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Nos premières rencontres animalières. Au bord de la piscine, un Choucador superbe, une Libellule rouge, une Bergeronnette pie...

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19 - Arbre nichoir à cigognes noires levé de soleil - Cadre Paysage - Kia Moyoni Airport l

De l'autre côté de l'enceinte du lodge, des cigognes noires sur leur nichoir au couché du soleil et au petit matin.

Echassier vivant près des eaux douces, légèrement plus petite que la Cigogne blanche, elle se distingue de celle-ci par sa couleur en grande partie noire, à l'exception du bas de la poitrine et du ventre. Longues pattes, long cou et bec très allongé.

Jour 2 : Parc National du Lac de Manyara

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Situé à 55 kilomètres de l’aéroport de Kilimandjaro point de passage obligé pour rejoindre le parc de Manyara, Arusha fut longtemps une petite ville propre et accueillante, aux rues en sable. Mais l’installation du tribunal international pour le Rwanda l’a transformée en quelques années.

C’est maintenant une véritable capitale régionale, avec ses rues bétonnées, ses bâtiments administratifs et ses embouteillages. C’est également la capitale touristique du pays, puisque quasiment toutes les agences de safaris y ont leur bureau.

Dominé par le Mont Meru qui est tout proche, les abords de la ville sont occupés par de gigantesques plantations de café, de bananiers ou de maïs.

On y visite le musée de la Tanzanite, pierre précieuse que l’on ne trouve qu’en Tanzanie.
 

Les tuk tuk d'Arusha. Ces tricycles motorisés thaïlandais ou cambodgien servent généralement de taxi et de transport de marchandises.

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Entrée du parc national du lac de Manyara

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Situé à un peu plus de 100 km (1h30) au sud-ouest d’Arusha, le parc national du lac Manyara doit son nom au lac qui occupe les deux-tiers de sa superficie.

Ce « petit » parc de 330 km² qui s’étend sur 50 kilomètres au pied de falaises brun-rouge hautes de 600 mètres, caractéristiques de l’escarpement de la vallée du Rift, héberge une faune dense et permet de découvrir un microcosme représentatif de la Tanzanie, dans un cadre aux paysages spectaculaires. C'est une étape classique de safari dans le nord de la Tanzanie sur la route de l’ouest qui mène au Ngorongoro et au Serengeti.

Le statut de parc national lui a été attribué en 1960.

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Depuis l’entrée principale, la piste serpente d'abord sur une longue bande de terre coincée entre lac et falaise à travers une jungle luxuriante où les singes bleus se camouflent dans les arbres, où des groupes de babouins s'activent le long du chemin et où les timides guibs harnachés se déplacent avec précaution entre l'ombre et la lumière du sous-bois.

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35 - Singe bleu mange - Cadre Carré - Parc national du lac de Manyara 19022020 copie.jpg
34 - Singe bleu face - Cadre Carré - Parc national du lac de Manyara 19022020 copie.jpg
33 - Singe bleu profil bouche ouverte - Cadre Paysage - Parc national deu lac de Manyara 1
31 - Singe bleu profil - Cadre Carré - Parc national du lac de Manyara 19022020 copie.jpg
29 - Singe assis dans un arbre - Cadre portrait - Parc national du lac de Manyara 19022020
32 - Singe bleu profil 1 - Cadre Paysage - Parc national du lac de Manyara 19022020 copie.
30 - Singe bleu regarde vers le bas - Cadre Carré - Parc national du lac de Manyara 190220

                 

             Le singe bleu est un primate appartenant à la famille des cercopithécidés.

Le cercopithèque à diadème occupe les savanes arborescentes et les lisières de forêts des pays de l'Afrique australe : Kenya, Tanzanie, Malawi, Zambie.

Le cercopithèque à diadème se reconnaît à son court pelage gris bleu, à sa face sombre surmontée d'une frange de poils jaune pâle, qui prend l'aspect d'un diadème. Sa taille oscille entre 50 et 60 cm, pour quelques 5 à 6 kg.

Il vit en bandes de 10 à 20 individus, parfois plus, en restant à proximité des arbres qui lui assurent l'essentiel de sa nourriture,   et un abri en cas de danger.

Le singe bleu est omnivore et occupe un vaste territoire. Son agilité est étonnante et supplante celle des autres espèces de cercopithèques.

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Le singe bleu :

A l'instar de son cousin le vervet, il a mis au point un code vocal pour signaler au groupe de quelle direction surgit le danger. Il peut ainsi indiquer si la menace provient du ciel (aigle couronné), du sol (python, léopard) ou des arbres (autre groupe de singes).

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Le babouin est un singe cynocéphale (museau similaire à celui du chien). Il fait partie de la famille des cercopithécidés

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Le babouin

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dont il est le plus grand représentant. Les plus gros spécimens peuvent peser jusqu’à 50 Kg.

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Tous les babouins sont d’allure similaire. Les différentes espèces se différencient par des variations de couleur et de longueur de pelage, par les différents aspects et colorations de la face. Au cours de notre safari, dans tous les parcs du nord nous avons observé le babouin "anubis" aussi appelé babouin doguera, babouin olive ou encore babouin vert.

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Ils sont non territoriaux et vivent en troupes de 10 à plus de 100 individus, couramment 30 à 40. L’organisation sociale est très complexe avec une hiérarchie chez les mâles comme chez les femelles.

Comme chez la plupart des primates, le toilettage joue un rôle important dans la communication et le maintien des liens sociaux.

Les babouins sont des primates diurnes et essentiellement terrestres.

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Pour communiquer, les babouins disposent d’un vaste registre vocal, cris aigus, grognements, ainsi que des aboiements qui servent de cris d’alarme entendus par les membres du groupe ainsi que par toute la faune environnante. Ces aboiements sont notamment émis en cas de présence d’un léopard. Ils utilisent également de nombreuses expressions faciales et des postures variées.

Omnivore à tendance végétarienne, le régime alimentaire des babouins est très varié.

Ils sont dépendants de l’eau, et doivent boire au moins une fois par jour. Ils s’abreuvent dans les rivières, les lacs, les points d’eau divers.

La nuit, pour dormir, ils se regroupent perchés dans de grands arbres, dans des falaises ou des chaos rocheux pour se mettre hors de portée des prédateurs (principalement du léopard).

 

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Des interactions avec d’autres membres de la faune africaine sont souvent observés, c’est notamment le cas avec les impalas. Ces interactions concernent l’alimentation ; les babouins font malgré eux tomber des fleurs, des fruits ou des graines depuis un arbre (arbre à saucisses) et les impalas profitent de la nourriture ainsi disponible au sol.

Cette proximité entre les deux espèces renforce leurs capacités de vigilance vis à vis de leur prédateur commun.

C’est également un primate très opportuniste.

 

Les populations côtoyant l’homme, trouvent une partie de leur alimentation en fouillant les poubelles et les fosses à déchets. Ils n’hésitent pas à voler leur nourriture en agressant des touristes si besoin.

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Pour veiller sur son groupe, le mâle dominant adopte un comportement de surveillance placé en position stratégique, le plus souvent en hauteur (sur une termitière ou une souche par exemple) assis face à sa troupe.

Il surveille les alentours, souvent jambes écartées avec le pénis en érection partielle.

C’est le singe le plus présent et le plus répandu en Afrique par sa vaste zone de répartition géographique et ses populations nombreuses.

Son habitat est très varié : forêts tropicales sèches, savanes, semi-déserts, depuis le niveau de la mer jusqu’à plus de 3000 mètres d’altitude.

Il est dépendant d’une ressource en eau permanente et proche, ainsi que d’un site de refuge pour la nuit (falaise, grands arbres).

Nous aurons la chance d'en rencontrer tout au long de notre périple dans les parcs du Nord ...

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Le babouin se déplace porté par ses 4 membres. Lorsqu’il court, il galope à la même allure qu’un cheval.

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Le buffle africain

Le buffle d'Afrique, également appelé

Buffle noir des savanes est l'unique espèce de bovins sauvages d'Afrique.

Il est l'un des cinq représentants du "Big five" qui était autrefois populaire auprès des chasseurs de trophées et aujourd'hui des photographes.

Avec sa construction imposante et ses cornes épaisses, le buffle d'Afrique est considéré comme un animal dangereux, et sa propension à attaquer et même à tuer des humains lorsqu'il est blessé par une flèche ou une balle agit à renforcer cette réputation.

Ce bovidé mesure entre 2 et 3 m de long, de 1 à 1,7 m de haut pour un poids allant de 300 à 900 kg.  Les cornes de buffle d'Afrique sont très particulières. Un trait caractéristique est que les cornes du mâle sont fusionnées à la base, formant

un bouclier d'os continu appelé "patron". 

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La  distance  entre  les  extrémités  des cornes est supérieure à 1 m. Chez les femelles, les cornes sont, en moyenne, 10 à 20 % plus petites, et le patron est moins important par rapport aux mâles.

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La robe du buffle d'Afrique varie généralement du brunâtre au noir.

Des poils doux bordent les grandes oreilles tombantes de l'animal et la queue se termine par une grosse touffe de poils. Les vieux buffles mâles ont des cercles blanchâtres autour des yeux et les femelles ont tendance à être plus rougeâtre.

Les sabots avant du buffle sont plus larges que l'arrière, qui est associée à la nécessité de soutenir le poids de la partie avant du corps, qui est plus lourd et plus puissant que le dos.

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Le buffle d'Afrique vit en Afrique sub-saharienne. Autrefois, ce buffle errait dans la plupart de ces régions, mais aujourd'hui il ne reste que quelques populations vivant en dehors des limites des parcs nationaux et des aires de conservation.

Le buffle d'Afrique  occupe la savane boisée ayant de l'herbe abondante et de l'eau, les prairies et forêts montagneuses ainsi que la forêt tropicale de plaine. On le trouve jusqu'à une altitude de 4 000 m.

Le buffle d'Afrique est un animal herbivore. Durant la saison sèche, les pâturages diminuent et le buffle se déplace vers les zones où l'eau abonde et se nourrit de l'herbe restante mais n'ayant que très peu d'éléments nutritifs.

Une fois que la saison des pluies débute, l'herbe fraîche abonde à nouveau et le buffle peut alors se nourrir à sa guise.

Ce bovidé passe 8 heures par jour à manger. Bien qu’il soit particulièrement exigeant sur le choix de son habitat, le buffle d'Afrique peut vivre d'herbes grossières mais doit boire tous les

Le buffle d'Afrique s'accouple et donne naissance pendant la saison des pluies. Après une période de gestation de 11 mois et demi, la femelle met au monde un seul petit.

Le nouveau-né reste caché dans la végétation à l'abri des prédateurs durant les premières semaines de sa vie.

Une fois qu'il est plus robuste, il rejoint le troupeau avec sa mère et reste au centre de celui-ci pour être protégé.

Le lien maternel entre la mère et son petit dure plus longtemps que chez la plupart des bovidés.

Cependant, lorsqu'un nouveau veau naît, la liaison se termine et la mère gardera sa progéniture précédente à distance.

Néanmoins, le jeune continuera à suivre sa mère pendant une ou deux années.

Les mâles quittent leur mère quand ils atteignent l'âge de 2 ans et rejoignent alors les groupes de célibataires.

jours et dépend donc des sources d'eau pérennes.

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Le buffle d'Afrique a une espérance de vie d'environ 26 ans. C'est un animal grégaire qui forme de grands troupeaux pouvant atteindre jusqu'à 1000 individus. Vivre en troupeau comporte certains avantages tels que le partage d'informations entre les membres du groupe concernant les meilleurs endroits pour se nourrir, et offre également une protection accrue contre les prédateurs.

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Les liens qui unissent les femelles d'un même troupeau sont très forts.

Lorsqu'un des membres est attaqué par un prédateur comme un lion, le reste du troupeau répond aux appels de détresse et se précipite pour aider leur congénère. Un troupeau de buffles est capable de chasser une troupe de lions pour se protéger. Il faut généralement plusieurs lions pour chasser avec succès un buffle adulte.

À part l'homme, le buffle d'Afrique a peu de prédateurs naturels.

Le crocodile du Nil s'attaque également au buffle d'Afrique, mais préfère s'en prendre aux vieux animaux solitaires et aux jeunes, bien qu'il lui arrive de s'en prendre aux adultes en bonne santé.

Le guépard, le léopard et la hyène tachetée ne sont une menace que pour les jeunes veaux isolés.

Pour échapper à la chaleur, le buffle africain passe le plus clair de son temps couché dans l'ombre.

En début de matinée et en fin d'après-midi, on peut l'observer près

des sources d'eau.

Le buffle d'Afrique n'est pas considéré comme une espèce en danger d'extinction. Il est inscrit dans la catégorie Préoccupation mineure sur la Liste rouge de l'International Union for Conservation of Nature (IUCN).

Représentant l'un des cinq membres du Big five avec le lion, le léopard, l'éléphant et le rhinocéros, le buffle d'Afrique est très recherché par les touristes pour les safaris ainsi que par les chasseurs de trophées, ce qui incite d'autant plus à conserver ce mammifère impressionnant, que nous croiserons dans chacun des parcs visités.

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L'éléphant d'afrique

On rencontre deux espèces d’éléphants en Afrique, l'éléphant de la savane, le plus connu et celui de la forêt, plus petit.

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L'Éléphant de savane d'Afrique est une espèce de mammifères de la famille des Éléphantidés. Il s'agit d'un des plus grands animaux terrestres. Les mâles mesurent entre 6,5 et 7,5 mètres de long, de 3 à 4 mètres au garrot (3,5 mètres en moyenne) et pèsent de 5 à 8 tonnes (6,5 tonnes en moyenne), tandis que les femelles, plus petites, mesurent de 5 à 6 mètres de long, de 2,5 à 3,5 mètres au garrot et pèsent de 3 à 4,5 tonnes (3,75 tonnes en moyenne). Cette espèce se rencontre en prairie, marécage, et bord de fleuve, jusqu'en Afrique du Sud. Il fait partie des éléphants contemporains survivants.

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L'éléphant de savane d'Afrique a de longues et grandes oreilles, les mâles et les femelles ont des défenses externes qui leur permettent d'arracher des écorces ou des racines qu'ils mangent, mais aussi de se défendre lors d'affrontements.

Il présente également un dos concave.

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Leur peau est assez épaisse (2 à 3 cm), mais elle est très fragile : l’épiderme est très fin (1 mm seulement d’épaisseur) et le derme très sensible (car très innervé). Voilà pourquoi ils doivent en prendre soin : bains de boue, de poussière ou d’eau permettent d’éliminer les vieilles peaux, les parasites et surtout de recouvrir le corps d’une gangue protectrice qui protège des coups de soleil.

Leurs oreilles sont de véritables machines à refroidir le corps. Elles sont fortement irriguées et très fines par endroits.

Un éléphant qui a chaud va battre des oreilles. Le sang qui arrive au niveau des capillaires sanguins est refroidi et par circulation permet de rafraîchir tout le corps.

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L’éléphant est un membre de l’ordre des Proboscidiens (en grec, «proboscis» signifie «trompe») et de la famille des Eléphantidés.

Il possède un nez unique dans le règne animal. La trompe qui résulte de la fusion du nez et de la lèvre supérieure.

Elle est dépourvue d’os, peut mesurer jusqu’à 1,5 m et peser jusqu’à 135 kg. Son extrémité est terminée par deux «lèvres» préhensiles ayant des fonctions analogues à des doigts et capables d’arracher l’herbe ou les feuilles avec dextérité.

Composée de nombreux muscles, cette trompe peut soulever des objets de 250 kg.

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Les incisives supérieures se sont développées en défenses pouvant mesurer 2,5 m et peser 60 kg.

Elles sont présentes chez la femelle comme chez le mâle. Les autres dents se limitent à 2 molaires inférieures et 2 molaires supérieures qui sont remplacées 3 fois dans la vie de l’éléphant. Au fur et à mesure que les molaires grossissent et s’usent, elles sont poussées vers l’avant par une autre molaire et finissent par tomber.

Les éléphants sont actifs pendant le jour mais dans les zones perturbées par les humains, ils peuvent devenir plus nocturnes.

Dans le parc de Manyara nous avons rencontré des éléphants de la forêt, nous en croiserons d'autres de la même espèce sur les contreforts du Ngorongoro.

Dans la "caldera" notre deuxième étape, puis dans le Serengeti nous aurons la chance d'observer l'éléphant de la savane, le plus grand...

Je poursuivrai, de fait, la présentation de l'éléphant d'Afrique dans les  prochaines publications sur notre safari photos.

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La  girafe  est  le  plus  grand  des  animaux

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terrestres.

Les femelles sont en général plus petites de 0,7 à 1 mètre que les mâles.

Les taches de la robe de la girafe sont sa carte d’identité. Dès la naissance, elles sont présentes en modèle réduit. La forme restera mais les taches vont grandir ainsi que les espaces entre elles. La couleur de la robe fonce avec l’âge.

Les deux sexes portent des cornes mais elles sont plus développées et plus épaisses chez le mâle où elles sont en général parallèles ou avec un léger angle vers l’extérieur.

La girafe est le seul mammifère qui nait avec ses cornes, à l’état de cartilage.

Elles sont déjà présentes chez l’embryon, puis elles s’ossifient avec l’âge et se soudent au crâne vers 4 ans chez le mâle et vers 7 ans chez la femelle.

Elles ne posent pas de problème lors de la mise bas car elles sont dissociées du crâne et se mettent à plat. Elles se redressent quelques jours après la naissance.

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La girafe

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Les cornes sont recouvertes de peau et le sommet est encerclé par des poils noirs. Chez le mâle ces poils deviennent moins visibles avec l’âge, le sommet devenant pelé et poli au fil des combats.

Certaines espèces  possèdent des pelages caractéristiques.

En Tanzanie nous avons observé des girafes massaï.

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Girafe dont l'oreille droite a été récemment arrachée par un prédateur, lion ou hyène... Sans doute alors qu'elle buvait, moment où elle est le plus vulnérable, contrainte de fléchir ou d’écarter ses pattes afin d’abaisser sa tête au niveau du sol.

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Les girafes entretiennent une relation mutuelle bénéfique avec les oiseaux pique-bœuf à bec jaune qui les débarrassent de leurs tiques.

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Assez grégaire, la girafe vit en troupeaux variables, non figés et non structurés. La composition des groupes de girafes est instable, ils se font et se défont au gré des rencontres. Ces groupes sont couramment de 10 à 20 individus.

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On trouve la girafe dans les savanes sèches, les prairies, les forêts claires, mais aussi dans les milieux désertiques ou

semi-désertiques.

Dans le parc de Manyara, les girafes  étaient principalement visibles au bord du lac, assez éloignées des pistes autorisées.

Nous aurons la chance d'en observer d'autres au cours de notre périple. Je poursuivrai donc la présentation de la girafe à l'appui de photos de ce grand animal prises dans les plaines de Ndutu parcourues  pendant 48h00 heures et dans le Serengeti.

A suivre... Dans les  prochaines publications sur notre circuit dans les parcs du nord de la Tanzanie.

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Le  vervet est un primate de taille  moyenne

appartenant au genre Chlorocebus, qui compte 6 espèces (le singe vert, le grivet ou callitriche, le vervet des montagnes de Bale, le cercopithèque tantale et le singe malbrouck). On trouve toutes ces espèces en Afrique subsaharienne.

Le vervet, tout comme ses cousins du même genre, est un singe de taille moyenne à la fourrure claire (vert-gris sur la partie supérieure du corps, beige sur la partie inférieure) et à face noire encadrée de poils clairs.

Le vervet est omnivore. Il préfère les fruits, mais se nourrit aussi de feuilles, de fleurs, d’insectes, de vers, d’œufs et parfois d’oiseaux.

Le vervet est semi-terrestre, il vit à la fois sur le sol et dans les arbres. Il privilégie les forêts ouvertes et les savanes, évitant les forêts trop denses et les zones dépourvues d’arbres.

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Le singe vervet

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Le vervet vit en groupe de quelques dizaines d’individus.

Le groupe est hiérarchisé et communique beaucoup, et chacun reste aux aguets en raison des nombreux prédateurs qui peuvent les attaquer dans ce terrain plus découvert que celui qu’habitent habituellement les singes de forêt.

Le vervet communique au sein de son groupe avec de nombreux signes (on en a recensé 40 à ce jour) et des cris tous différents : Selon qu’il veuille intimider, se soumettre, jouer, alerter… il ne produira pas le même son.

Les dangers sont indiqués par des cris très précis qui permettent à tout le groupe de réagir rapidement :

- le cri « python » provoque une montée dans les arbres;

- le cri « aigle » encourage le groupe à s’aplatir au sol; - le cri « léopard » entraîne une dispersion…

Quand les jeunes poussent un cri d’alerte, un adulte vérifie de quelle menace il s’agit, car les jeunes ne maîtrisent pas tout de suite le « vocabulaire » du groupe.

Le groupe de vervets est très hiérarchisé, et ce sont les liens familiaux qui priment. Le rang de chacun est déterminé par celui de ses parents.

Les mères s’occupent beaucoup de leurs enfants (même si elles sont aidées par d’autres femelles), et les jeunes ont des relations fortes avec leurs grand-mères, quel que soit leur sexe.

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Comme chez beaucoup d’autres singes, l’épouillage mutuel sert à resserrer les liens sociaux et à passer des alliances.

Les femelles mettent 1 à 2 petits au monde après 5 mois de gestation.

Ils savent grimper aux arbres au bout d’un mois, et sont allaités pendant un an, jusqu’à la naissance de la portée suivante.

La maturité sexuelle est atteinte à 4 ans, et les mâles doivent quitter leur groupe maternel une fois adultes. Leur espérance de vie est d’environ 12 ans.

Le vervet est capable, comme d’autres singes de savane, de se tenir debout : il s’agit d’une posture d’observation.

Le babouin est l’un des prédateurs du vervet, alors qu’il s’agit d’un singe tout comme lui.

Les vervets n’hésitent pas à s’approcher des humains pour leur voler leur pique-nique. Attention à leur tendance au chapardage !

Le vervet et ses cousins sont largement répandus dans la majorité de l’Afrique subsaharienne et ne sont pas considérés comme étant en danger d’extinction. Ils sont toutefois chassés pour leur viande en Afrique de l’ouest (mais pas en Afrique australe, où l’on ne mange pas de viande de singe), et surtout considérés comme des nuisibles par certains fermiers qui les pourchassent.

Les installations humaines sont aussi sources de nombreux accidents pour ces singes qui n’hésitent pas à s’approcher des villages (électrocution, collision avec des voitures, etc.).

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animal de la famille des équidés, comme le cheval ou l’âne. Il est l'un des représentants du genre Equus.

Le zèbre a l’allure, la rapidité et le sabot sûr, propre aux équidés.

Il mesure entre 1,20 et 1,50 mètre au garrot, pour un poids allant de 175 à 400 kg. La morphologie du zèbre est adaptée à la course, il peut ainsi courir à des vitesses maximales comprises entre 56 et 64 km/h. Un zèbre vit en moyenne 25 à 30 ans.

Ce qu’il faut savoir c’est qu’il n’existe pas deux zèbres identiques.

Il peut arborer des rayures brunes, grises, jaunes et de couleur chamois. Certains pensent que ces couleurs ont un rôle social qui leur permet de distinguer chaque individu grâce à de subtiles variations.

Le zèbre, ou  "hippotigris"  ou  cheval  tigre, est  un

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Le zèbre

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Le zèbre des plaines, également appelé zèbre commun, est géographiquement le plus répandu et le plus commun parmi les quatre espèces existantes.

L'emblématique zèbre des plaines est le plus abondant et le plus visible de tous les animaux de pâturage d'Afrique.

Cette espèce présente un large degré de diversité et comprend actuellement six sous-espèces en fonction des variations dans les caractéristiques telles que la configuration du pelage, la présence d'une crinière, l'étendue de la couverture et la taille corporelle ( le quagga, le zèbre de Burchell, le zèbre de Chapman, le zèbre de Crawshay, le zèbre de Selouse, le zèbre de Grant ).

C'est ce dernier, le zèbre de Grant, que nous observerons au cours de notre voyage dans les parcs du nord de la Tanzanie.

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La couleur de la robe varie avec les individus et l’âge. Les rayures des jeunes sont franchement marron.

Le zèbre de Grant, également appelé zèbre de Böhm, représente la forme de zèbre de l'écosystème des parcs du nord de la Tanzanie.

Ce zèbre possède généralement des bandes noires relativement larges, qui sont verticales sur le corps, mais deviennent horizontales sur l'arrière-train.

La présence de bandes horizontales sur les pattes et le croupion est toutefois variable, l'extension des bandes de pattes diminuant du nord au sud de l'aire de répartition de l'espèce.

 

Diverses théories ont été avancées pour expliquer la fonction des bandes, comme une stratégie contre les prédateurs ou encore comme moyen de régulation de la température, mais la théorie la plus plausible semble être qu'elles servent une fonction sociale.

A suivre...

Dans les  prochaines publications sur notre circuit dans les parcs du nord de la Tanzanie, je poursuivrai la présentation du zèbre de Grant photographié en horde, dans les plaines de Ndutu, où il transitait dans le  cadre de sa grande migration annuelle.

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Le gnou

Les gnous sont des animaux vivants uniquement sur le continent africain. Le gnou bleu est l'espèce la plus répandue.

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Les gnous sont des animaux appartenant à la famille des bovidés. Il existe deux espèces de gnous, le gnou bleu ou gnou à queue noire, et le gnou noir, ou gnou à queue blanche. Les gnous sont de grandes antilopes mesurant de 1,50 à 2,40 m de long, de 0,98 à 2,40 m de haut pour un poids allant de 100 à 270 kg. Leur queue mesure de 70 à 100 cm. Les deux sexes disposent d’une paire de cornes pouvant mesurer jusqu'à 83 cm de long.

Le gnou bleu, que nous observerons dans tous les parcs du nord de la Tanzanie, est une antilope distincte avec son long et large museau.

Il tire son nom commun de l'éclat bleu argenté de son pelage, la couleur de base variant du gris au brun.

Le buste comporte des bandes verticales noires.

L'avant de la face, sa crinière ainsi que sa queue sont également noires. Sa face est poilue et la barbe est noire ou blanche sous l'encolure, selon les sous-espèces.

L'avant du corps est plus massif que l'arrière-train.

Mâles et femelles disposent d'une paire de cornes qui courbent vers le bas latéralement avant de pointer vers le haut et vers l'intérieur.

Le dimorphisme sexuel est visible chez cette espèce tant par la taille que par les cornes. Les femelles sont plus légères que les mâles et ont des cornes plus petites.

Le gnou bleu peut atteindre 73 km/h en moyenne avec des pointes maximales de 100 km/h sur de courtes distances.

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Contrairement au gnou noir, qui est confiné en Afrique du Sud, le gnou bleu possède une aire de répartition plus large. On le retrouve notamment au Kenya, en Tanzanie, en Zambie, en Namibie, au Botswana, au Mozambique, au nord de l'Afrique du Sud et au sud de l'Angola.

Habitant généralement les plaines ouvertes à herbes courtes ainsi que les savanes, la brousse et la forêt sèche dans les régions sèches, le gnou bleu préfère les habitats qui ne sont ni trop secs ni trop humides.

Le gnou bleu est un mammifère herbivore dont le régime alimentaire se compose essentiellement d'herbes.

Sa dépendance à l'herbe courte et son besoin de boire au moins tous les deux jours l'obligent à rester dans les prairies humides où près des points d'eau. Il est tout de même intéressant de noter qu'il est également connu pour survivre sans s'abreuver dans les régions du Kalahari en se nourrissant de melons, de racines et de tubercules riches en eau.

Les gnous effectuent des migrations saisonnières importantes pour partir à la recherche de nouveaux pâturages.

Ces déplacements sont spectaculaires, car ils peuvent rassembler des milliers de bêtes dont le piétinement sur le sol desséché soulève d'immenses nuages de poussière qui sont visibles à plusieurs kilomètres de distance. Nombreux sont les gnous qui meurent au cours de ces migrations, victimes des prédateurs ou de noyade dans les rivières trop rapides.

Durant ce voyage des zèbres, gazelles et élands les accompagnent, formant des rassemblements de plus de 2 millions de têtes, ce que nous aurons l'occasion d'observer dans les plaines du Ngorongoro et de Ndutu... A suivre, à l'appui de nouvelles photos !

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Autres espèces observées dans le Parc national de Manyara

Au cours de cette journée dans ce premier parc, nous avons également pu voir, apercevoir d'autres espèces que nous aurons

le bonheur d'observer de plus près et en plus grand nombre, dans les autres parcs visités...

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Des Impalas, gracieuse antilope de taille moyenne...

L’impala est caractérisé par un poil ras de couleur ocre foncé à ocre roux sur le dos, les flancs sont plus clairs et le ventre est blanc.

La queue est marquée par une ligne médiane noire, les extrémités des oreilles sont noires tout comme la rayure qui délimite la croupe. Il possède vers le bas des pattes postérieures des glandes odorantes velues de couleur foncée.

 

Chez l’impala, seul le mâle possède des cornes. Celles-ci sont annelées, en forme de lyre et très grandes chez l’adulte.

La forme des cornes évolue avec l’âge du sujet.

Les impalas vivent en groupes pouvant atteindre une centaine d’individus. Les compositions de ces groupes sont variables, femelles avec leur jeune et mâle dominant. Groupe de mâles célibataires.

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Le Dik-Dik, antilope naine, qui mesure à l'épaule de 30 à 43 cm et pèse de 3 à 5 kg. Le nom « dik-dik » vient du bruit qu'ils fait lorsqu'il est en danger.

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Le lion, appelé le « roi des animaux », probablement l'un des fauves les plus connus, qui dans les temps historiques, a évolué sur le plus vaste territoire jamais donné pour un félin.

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Nous aurons la chance de rencontrer ce félin tous les jours... Croisant notre piste, au repos dans un arbre, se prélassant près d'un point d'eau. Nous assisterons même, dans la caldera du Ngongoro, à un accouplement !

Sans oublier quelques oiseaux, de toutes les tailles et de toutes les couleurs...

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Le Choucador superbe, d'un bleu-vert irisé, avec une teinte bleue plus soutenue sur la nuque. Oiseau endémique du nord-est de l’Afrique où il est résident et largement répandu.

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L'Euplecte Monseigneur, observé en période de reproduction, le mâle arbore une splendide livrée orange et noire et se fait remarquer en émettant des sons aigus tout en effectuant des vols stationnaires au-dessus des hautes herbes, toutes plumes ébouriffées. C'est un représentant de la famille des tisserins, qui se caractérisent par leurs nids très élaborés.

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Le Barbican à tête rouge, au plumage très coloré, rouge, jaune, noir et blanc. Ils vivent en groupes comptant parfois jusqu'à dix d'individus, souvent deux couples et quatre ou cinq subadultes  qui sont des aides. Très territoriaux, ils manifestent leur territorialité à la fois vis à vis des leurs et des autres espèces. Les Barbicans à tête rouge se rapprochent souvent de l'homme et de ses activités dont ils tirent une part de leur nourriture. Ils ont un chant collectif qui commence par le duo d'un couple, qui ensuite se propage au groupe. Les duos sont puissants et spectaculaires.

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L'Ombrette africaine, dont la silhouette en vol rappelle beaucoup celle d'une cigogne. Oiseau sédentaire et territorial, recherchant les milieux aquatiques pourvus d'arbres, elle bénéficie d'une assez sulfureuse réputation car de nombreux africains sont persuadés qu'elle porte malheur.

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Le Calao à joues d'argent, au bec surmonté par un énorme casque couleur crème.

On n'est pas entièrement sûr de l'utilisation du casque. Il sert probablement de signe de reconnaissance entre les individus et sans doute aussi d'amplificateur de sons, ce qui leur permet d'être entendu à de longues distances.

Relativement communs dans les forêts de l'est de l'Afrique, nous n'en croiserons malheureusement qu'un seul.

L'Ouette d'Égypte,  gros oiseau ressemblant à une oie, est reconnaissable à ses longues pattes roses.

Elle passe la plupart de son temps au bord de l'eau à se toiletter.

Cet oiseau très commun et très abondant habite toute l'Afrique subsaharienne.

 Une petite population vit dans le sud de l'Angleterre où l'espèce a été introduite au XIXème siècle, et une autre plus restreinte existe aux Pays-Bas, originaires d'oiseaux échappés de parcs.

Le Coucou Didric, dont le nom « didric » est une interprétation approximative du chant sonore et persistant « deed-deed-deed-er-ick » émis par le mâle territorial.

 Oiseau généralement solitaire, très souvent observé seul dans son habitat. Il migre à l’intérieur du continent Africain et gagne le sud de l’Afrique depuis le centre et l’est du continent en septembre-octobre.

L’Eurocéphale de Rüppell, est une espèce de  pie-grièche des régions semi-désertiques d'Afrique de l'Est.

On le trouve dans les forêts d'acacias, d'épineux secs, de broussailles.

Oiseau grégaire qui vit en groupes. Il chasse perché sur une branche qui lui sert de poste d'observation.

il existe une grande variation individuelle du plumage.

En fin d'après-midi, à la fermeture du parc, nous avons rejoint à Karatu,

notre hébergement pour la nuit : le Nogorongoro Forest tented Lodge.

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Implanté en pleine nature, au sommet d'une colline dominant une jolie vallée et la forêt du Ngorongoro, il est composé de 8 grandes tentes « safari » montées sur des pilotis en bois et surmontées d'un toit de chaume. Toutes les tentes sont orientées vers la vallée, que l'on voit en contrebas depuis sa terrasse.

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Idéalement situé sur la route des safaris en Tanzanie, ce lodge est à mi-chemin entre le lac Manyara et le cratère du Ngorongoro, cela nous a permis de ne pas revenir sur nos pas et d’optimiser notre voyage en ayant un accès rapide, environ deux heures, dès le lendemain, à la zone de conservation du Ngorongoro et à son célèbre cratère

  C'est au lodge, que nous ferons la connaissance de notre guide, Yusuph, pour toute la durée de notre périple, du Ngorongoro jusqu'au Serengeti...

Dans ma prochaine publication, je vous ferais partager notre deuxième journée de safari, la découverte du cratère du Ngorongoro, les plaines du même nom jusqu'à notre arrivée de nuit, à notre campement le Ndutu Wildlands camp, où nous passerons deux nuits bercés par les feulements des fauves...

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A suivre ...

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