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Capitale de l'Algérie, Alger surplombe la mer méditerranée avec sa majestueuse façade  blanche à  qui elle doit  son nom  d’Alger " La Blanche ".

Mais  elle  est également  surnommée El Bahdja " la joyeuse ", El Mahrussa  " la bien-gardée " ...

Alger n’a cessé d’attirer à travers l’histoire, le regard d’autres peuples, qui ont tous succombé devant son charme. Déjà dans l’antiquité, ses maîtres, les Rois Berbères avaient du mal à la protéger.

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Fondée au IVe siècle av. JC., comme comptoir phénicien en pays berbère, sous le nom d'Ikosim, elle est occupée par les Romains, les Vandales, les Byzantins et les Arabes puis au début du Moyen Âge par la tribu berbère des Beni-Mezghana.

C'est le souverain berbère de la dynastie ziride Bologhine ibn Ziri, au milieu du Xe siècle qui fondera l'Alger actuelle, sous son nom El-Djazaïr ou Lezzayer, employé encore de nos jours pour la désigner en arabe et en berbère.

Elle ne prend son rôle de capitale de l'Algérie qu'à partir de la période de la régence d'Alger en 1515. Elle est alors une des cités les plus importantes de la mer Méditerranée entre le XVIe siècle et le début du XIXe siècle, et à laquelle les puissances maritimes versent un impôt pour le passage de leur flotte.

Depuis l'indépendance de l'Algérie, en 1962, devenue capitale de l’État algérien, elle abrite le siège des institutions politiques du pays.

Alger :  الجزائر

                                 

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La Casbah

La Casbah d'Alger est un exemple significatif de ville historique maghrébine qui eut une grande influence sur l'urbanisme dans la partie occidentale de la Méditerranée et en Afrique sub-saharienne.

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Le terme Casbah, qui désignait à l'origine le point culminant de la médina de l'époque ziride, s'applique aujourd'hui à l'ensemble de la vieille ville d'El Djazair, dans les limites marquées par les remparts d'époque ottomane édifiés dès la fin du XVIe siècle.

Le site fut habité au moins dès le VIe siècle avant notre ère quand un comptoir phénicien y fut installé.

Dans le cadre d’un partenariat entre la wilaya (préfecture) d’Alger et la région Ile-de-France, l'atelier de l’architecte Jean Nouvel, de renommée mondiale, s’est vu officiellement confier le 16 décembre 2018 la mission d’élaborer un plan de sauvegarde et de revitalisation de la médina d’Alger.

Ce quartier historique de la capitale algérienne est classé Patrimoine Mondial depuis 1992.

Sitôt rendue publique, la convention a provoqué un tollé. Plus de 400 signataires ont adressé une lettre ouverte, appelant Jean Nouvel à se désister, et rappelant que les Français " ont déjà partiellement détruit trois fois " la Casbah dans son histoire...

En 1830 suivant l’invasion de la régence, à la fin des années 30 lors de " la guerre aux taudis "  et dans les années 50 " en pleine guerre d’indépendance ".

Les murs de la Casbah sont des murs en " commande ", c’est-à-dire qu’ils sont composés de briques jointoyées. Ces murs peuvent comporter un appareillage mixte et présenter une diversité de matériaux (moellons, bois…).

Une des typologies employée est la  " commande " de murs à deux strates, dont l’une, en brique, est rigide et l’autre, à armature de bois, est flexible ; cela présente l’avantage d’être parasismique. La structure verticale comporte des arcades en brique et des colonnes. Il en existe deux types, les arcs outrepassés brisés et ceux en ogive. Des rondins de thuyas peuvent être disposés au départ des arcs-chapiteaux ou à l’intersection des deux arcs.

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Malgré les mutations et les aléas sismiques qu'elle a subis, la Casbah d'Alger conserve toujours son intégrité. Dans leur ensemble, les caractères esthétiques, les matériaux utilisés et les éléments architecturaux gardent leurs aspects originaux qui expriment les valeurs ayant prévalu au classement du site en 1992 sur la Liste du patrimoine mondial.

Faisant suite à cette polémique, la ministre algérienne de la Culture Meriem Merdaci a annoncé, le 15 mai 2019, sa décision de retirer le projet de rénovation de la Casbah d'Alger à l'architecte français Jean Nouvel pour le confier aux cubains. En effet, suite à sa rencontre avec l'ambassadeur de Cuba en Algérie Pulido Escodelle, la ministre a décidé de profiter de l'expérience de ce pays dans le domaine de la restauration du patrimoine, annonçant la conclusion d'un accord dans les semaines à venir pour la rénovation du quartier historique de la capitale algérienne...

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La couverture peut être maçonnée, ou à structure de bois.

Les couvertures maçonnées sont souvent des voûtes croisées, qui peuvent être employées pour des espaces domestiques tels que les entrées, les paliers d’escaliers ou les grands espaces d’édifices majeurs (palais, mosquées…).

Les structures de bois concernent souvent les planchers ou les toits de terrasse : ils sont composés de rondins, par-dessus lesquels sont disposés des branchages ou des voliges qui vont supporter un mortier de terre et de chaux.

Ce mortier est lui-même support de carreaux de céramique ou d’une étanchéification à la chaux pour les terrasses.

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La Casbah d’Alger est un véritable entrelacs de venelles et de rues étroites réparties par corps de métiers, malheureusement en constante dégradation. En effet en l’arpentant, force est de constater que la plupart des échoppes sont fermées ou relouées à des familles qui s’y entassent dans des conditions assez déplorables. Détérioration des logements, écroulement de maisons... Cinq personnes d’une même famille sont encore mortes, le 22 avril 2019, dans l’effondrement de leur immeuble vétuste.

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Dans cet ensemble de maisons blanches aux murs aveugles, aux fenêtres minuscules et aux toits plats qui descendent en cascades vers le port, vivent près de 50.000 personnes. On y découvre encore de très intéressantes habitations traditionnelles, palais, hammams, mosquées et divers souks, dont la forme urbaine représente le témoignage d'une stratification de plusieurs tendances dans un système complexe et original qui s'est adapté, avec une remarquable souplesse, à un site fortement accidenté. Le quartier est resté fidèle à lui-même : simple, authentique et chaleureux.

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La Casbah d'Alger apparaît comme un exemple significatif de ville historique maghrébine qui eut une grande influence sur l'urbanisme dans la partie occidentale de la Méditerranée et en Afrique sub-saharienne.

Elle est un exemple éminent d'un habitat humain traditionnel représentatif de la culture musulmane profondément méditerranéenne, synthèse de nombreuses traditions. Les vestiges de la citadelle, des mosquées anciennes, des palais ottomans, ainsi qu'une structure urbaine traditionnelle associée à un grand sens de la communauté sont les témoins de cette culture et le résultat de son interaction avec les diverses couches de peuplement.

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À partir de la mer la ville prit naissance. Elle a dû se retirer ensuite vers la crête (la Casbah), pour surplomber la mer et prendre le contrôle de son territoire. Elle renoua vite avec la mer,  pour s’étendre et se développer le long de ses côtes, avant de faire des percées timides au sud.

Alger ne cesse depuis, d’allonger ses bras le long de ses côtes pour contenir  jalousement sa mer, qui marque la vie quotidienne de l’Algérois, son art culinaire, ses activités, ses loisirs, ses rêves, son imaginaire, sa littérature, sa musique, son art et son architecture.

Certaines anciennes maisons de la Casbah d’Alger sont de véritables joyaux de l’architecture traditionnelle. Elles bordent et agrémentent les ruelles étroites et sinueuses de cette Médina médiévale, témoignant ainsi d’un riche passé prestigieux. Vu de l’extérieur, les habitations paraissent très sobres et dépourvues de tout décor, mais une fois le seuil franchi, un nouveau spectacle de formes, de couleurs et de senteurs s’offrent agréablement au visiteur.

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Construits et occupés par des dignitaires ottomans  ou des Raïs (capitaine de la flotte algérienne sous la régence ottomane), ces palais ont autant servi de résidences de notables que de hauts lieux de l'exercice du pouvoir politique durant la régence. Après plusieurs opérations de restauration, ces palais, tous aujourd'hui sous tutelle du ministère de la Culture ou celui des Affaires religieuses, servent désormais de sièges d'administration ou de musées, pour les plus chanceux, mais ce qui leur fait perdre leur faste et les intègrent comme des édifices quelconques dans la ville.

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Le palais Dar Mustapha Pacha

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Au cœur de la Casbah, dans le quartier Souk-el-Djemâa, bordant la rue des frères Mecheri, le palais Dar Mustapha Pacha de forme carrée  avec une superficie de 709 m2, constitue une richesse architecturale exceptionnelle par la noblesse de ses matériaux .

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Il fut édifié en 1798 par le Dey Mustapha VI ben Brahim Pacha, ancien " khaznadj " (ministre des Finances) de Hassan Pacha.

Mustapha Pacha est au pouvoir à Alger entre mai 1798 et le 31 août 1805, date de son assassinat par des janissaires. Le successeur de Mustapha Pacha, le Dey Ahmed, confisque le palais suite à l’assassinat de l’ancien " khaznadj ".

Le palais fut ensuite la demeure du général Trobriant, le secrétaire général du gouvernement dès 1846, durant la colonisation française, puis converti en 1863 en bibliothèque nationale jusqu’en 1948, pour devenir à l’indépendance le siège de plusieurs organisations.

L’édifice est restauré au début des années 2000 dans le cadre de l’évènement " Alger, capitale culturelle du monde arabe ". Dar Mustapha Pacha a rouvert ses portes au publique en 2007 et abrite le musée de l’enluminure, de la miniature et de la calligraphie.

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La porte principale par laquelle on entre dans le palais est ornée de clous en bronze et surmontée d'un magnifique auvent en bois de cèdre sculpté.

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Ce palais ottoman occupant trois étages se caractérise par une " sqifa " (vestibule d’entrée) aux bancs de marbres menant vers un vaste patio où portes en bois de cèdre sculpté rencontrent des colonnes en marbres et des murs couverts en plus de 500 000 carreaux de faïence d’origine italienne et hollandaise datant de l’époque.

La majorité des carreaux de faiënce viennent de Delft, aux Pays-Bas.

Les faïences de Delft acquirent leur notoriété grâce à la finesse des pièces, à la qualité de leur émaillage et à la finesse de leurs décors peints.

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Classé monument historique d’Alger au niveau national en 1991, il est depuis 1992 classé par l’UNESCO comme patrimoine mondial de l'humanité.

Le musée accueille également un festival culturel international de " la Calligraphie arabe ", et un festival de " l’enluminure et de la miniature ". Ces festivals internationaux sont une grande rencontre où se confrontent les artistes une fois par  an.

Notre Dame D'Afrique

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Dressée sur un promontoire à 124 m au-dessus de la mer et dominant les quartiers de Bab-El-Oued et Bologhine (ex-Saint-Eugène), la Basilique Notre-Dame d'Afrique est considérée comme le pendant de Notre-Dame-de-la-Garde à Marseille. Consacrée en 1872 par Monseigneur Lavigerie, fondateur des Pères blancs, elle est l’œuvre de l'architecte Jean-Eugène Fromageau.

La Basilique, aussi appelée " Madame l'Afrique" ou " Lalla Myriam ", est dédiée à la Vierge. Elle a la particularité d’avoir son chœur orientée au sud ouest, au lieu de l’être à l’est, comme d’ordinaire. C’est aussi et surtout une des rares basiliques chrétiennes située dans un pays musulman, et qui plus est, construite sur un plan byzantin et surmontée d’une coupole.

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Sa construction est l'aboutissement d'un pèlerinage qui débuta en 1846 à l'initiative de deux Lyonnaises, Marguerite Berger et Anna Cinquin, qui placèrent une statuette de la Vierge dans le tronc d'un olivier d'un ravin voisin en hommage au sanctuaire de leur ville natale. La chapelle Saint-Joseph, érigée en 1857, fit suite à ce premier sanctuaire avant d'être supplantée par la basilique, dont les travaux débutèrent en 1858. Coiffée d'un dôme orné d'une croix et flanquée d'un campanile en forme de minaret abritant onze cloches. Sa façade sobrement décorée est couronnée par une frise en céramique bleue et blanche.

Quand on entre dans la Basilique, on constate que le lieu est consacré à la vierge Marie. Sa statue de bronze attire immédiatement notre regard. Son visage noir vient de la couleur que prend le métal en vieillissant. Elle est vêtue d’une robe et d’un manteau brodés de fils d’or à la mode du costume des femmes d’Algérie, du style " mejiboub " de Tlemcen. Elle est surmontée d’un fin baldaquin de style mauresque et elle repose sur un socle décoré d’une frise florale en céramique, œuvre d’un artisan de Kouba où domine le bleu, couleur traditionnelle attribuée à Marie.

L'inscription en français, arabe et kabyle et la prière " Notre-Dame d'Afrique, priez pour nous et pour les musulmans " révèlent toute la dimension fraternelle et interculturelle du lieu,  comme  un

témoignage du brassage culturel et des différentes populations qui ont cohabité en Algérie.

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A l'intérieur, de style hispano-mauresque, les murs sont couverts d'ex-voto offerts par des croyants de toutes confessions venus d'Algérie, de toute l'Afrique  en reconnaissance à la Vierge Marie. Écrits en français, en arabe ou en kabyle, les premiers datent des origines de la basilique, d'autres sont très récents.

La voûte est décorée d’une fresque restaurée en 1993. Elle représente l’hommage à Marie de l’ancienne église d’Afrique et de l’église des temps modernes. La reproduction d’une mosaïque chrétienne de Cherchell et une esquisse de la ville d’Alger complètent l’ensemble.

Des modèles réduits de bateaux sont suspendus en hommage aux marins ayant sombré en mer.

L’abside latérale gauche est consacrée à Saint-Augustin, le plus grand penseur, écrivain et homme d’église de toute l’Afrique, né à Taghaste (Souk Ahras) en 354, mort à Hippone (Annabal) en 430. D’origine Berbère, il a exercé son ministère pendant plus de trente ans au service de l’église d’Hippone, rayonnant sur toute l’Afrique du Nord et même au-delà. Une fresque retrace en huit tableaux les grandes étapes de sa vie.

 

En face l’autel du transept de droite est consacré à Sainte-Monique, la mère de Saint-Augustin. On y voit aussi sept fresques représentant des scènes de la passion du Christ. En se tournant vers le fond de la Basilique on peut admirer au-dessus de l’entrée, sur la tribune, l’orgue datant de la fin du 19ème siècle et installé vers 1920.

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Sur l'esplanade, la statue du cardinal Lavigerie, oeuvre de J. Vezien, érigée en 1925.

La statue n'a pas été restaurée, Il lui manque un bras. Ce qui ne l’empêche pas, avec la main qui lui reste, de tenir fermement l’Évangile. Elle rappelle le rayonnement d’un homme qui fut durant vingt-cinq ans archevêque d’Alger et qui y fonda en 1868 la Société des missionnaires d’Afrique (Pères Blancs) puis en 1869 la congrégation des Sœurs missionnaires de Notre-Dame d’Afrique (Sœurs Blanches).

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Depuis le parvis de la basilique, nous avons une très belle vue sur les quartiers Nord de la ville ; les cimetières chrétien et juif (où est enterré Roger Hanin depuis 2015), le stade Omar Hamadi (ex-Saint-Eugène) et la mer .

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Alger... en photos

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Au cours de nos déplacements dans Alger, j'ai réalisé quelques prises de vues. Pas facile de photographier la vie quotidienne des Algérois et les monuments. Pour ce faire, un appareil photo discret est idéal. Je n'ai toutefois jamais ressenti la moindre hostilité quant on apercevait mes objectifs. Par ailleurs, sans doute faut-il relativiser, nous étions à Alger pendant la période des manifestations qui ont fait suite à la démission (11 mars 2019) du Président Bouteflika, à 82 ans, après 20 ans de présidence ininterrompue. Les forces de l'ordre étaient déployées en nombre, j'ai pour l'anecdote été rappelé très gentiment à l'ordre, par un policier alors que je faisais une photo d'une rue menant au palais présidentiel...  Nous en étions loin...

Commençons par quelques vues d'Alger, prisent au cours de notre déplacement en téléphérique entre Zghara et Bab el Oued.

Alger dispose de quatre funiculaires et d'un téléphérique :

- 1er funiculaire : Bologhine-Notre-Dame d'Afrique. Distance : 250 m.

- 2e funiculaire : Oued Kniss (quartier Ruisseau) - Palais de la culture. Distance : 250 m.

- 3e funiculaire : El Madania (Diar el Mahçoul) - Belouizad (Laâkiba). Distance : 220 m.

- 4e funiculaire : Jardin d'Essai (Hamma) - Mémorial Riad El Feth (Monument des Martyrs). Distance : 230 m.

- Téléphérique : Oued Koriche-Zghara-Bouzareah. Il compte trois stations et relie en 7 minutes Bab el Oued à Zghara (Alger nord) en passant par le quartier de Village céleste.

D'une longueur de 2.033 mètres, ce téléphérique  ouvert depuis le 02 janvier 2019, fonctionne à une vitesse de 6 m par seconde.

Il dispose de 66 cabines pouvant transporter jusqu'à dix passagers par cabine, soit une capacité de 2.400 passagers/heure.

Cette ligne permet d'avoir une superbe vue panoramique sur tout Alger.

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La corniche Nord et ses criques aux eaux turquoises.

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Le quartier Nord d'Alger.

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Le quartier de Bab-El-Oued est situé au Nord de la capitale. Il est délimité au Nord-est par le front de mer, à l'Ouest par le quartier de Saint-Eugène et la colline de Baïnem, au Sud-ouest par le quartier de Frais-vallon et à l'Est par la Casbah. Il est en contrebas de la colline de Bouzareah.

La porte de Bab-El-Oued était l’une des portes de la ville d’Alger, ouvrant sur l'oued M'Kacel qui s'écoule depuis les hauteurs de Bouzareah, à l'époque de l'Alger ottomane.

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Un quartier s'y développe à la suite de la colonisation française de 1830 se peuplant essentiellement d'émigrants français au cours de la deuxième partie du 19e siècle. Ainsi, durant la période française, et jusqu'en 1962, Bab-El-Oued  est le principal quartier populaire européen de la ville.

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Début de la rue Bab-El-Oued, au centre ville d'Alger, et de ses arcades animées où se succèdent toutes sortes de commerces...

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Le square Port-Saïd est un jardin algérois faisant le lien entre la basse Casbah et Alger-Centre, ouvert en 1845 ou 1853. Sa superficie totale est de 5 500 m2.

Il a été aménagé en même temps que l'Opéra d'Alger dans un axe qui descend de la Casbah vers la Gare ferroviaire et le Port.

Le square Port-Saïd est appelé par certains médias la " bourse informelle ".

Il est historiquement un lieu où se croisent les marins et les transitaires. Il est aujourd'hui surtout connu pour être le lieu des cambistes du marché noir. Beaucoup pensent que cette place dirige les spéculations sur le prix de l’Euro/Dollar en Algérie, que ce soit pour faire grimper le prix jusqu’à atteindre un niveau catastrophique pour les voyageurs, hadjis, … ou le faire basculer pour affaiblir le taux de change avec le Dinar algérien… suivant le besoin des barons du marché parallèle.

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La mosquée Ketchaoua est une mosquée historique faisant partie du patrimoine classé de la basse Casbah d’Alger. Elle est le symbole de l’histoire de la capitale algérienne. Construite en 1436, elle aurait été massivement remaniée au XVIIIe siècle sous le gouvernement du Dey Hassan. Elle le sera à nouveau au XIXe siècle, après sa réquisition en 1832, pour être affectée au culte catholique durant la période coloniale sous le nom de cathédrale Saint-Philippe, qu’elle conservera jusqu’à l’indépendance de l’Algérie en 1962, date à laquelle elle est redevenue une mosquée. La façade actuelle est l’œuvre de l’architecte français Albert Ballu.

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En 2013, des fouilles archéologiques à l'occasion des travaux du métro d'Alger ont permis de mettre au jour sous la place des Martyrs, des vestiges archéologiques racontant 2000 ans d'histoire d'Alger. Certains remontent à l'occupation romaine, d'autres aux périodes ottomanes et byzantines. Ils seront exposés, in situ, dans la station-musée.

Située au centre d'Alger, la place des Martyrs, anciennement dénommée " place du Gouvernement " jusqu'à l'indépendance en 1962, est la toute première place aménagée à Alger par l'armée française, à la suite de la prise de la ville en 1830 et initialement conçue comme une place d'armes.

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L'horloge à carillon de la mosquée Djamaa-Djedid, que l'on voit sur le minaret, se trouvait en 1842 sur la Jénina. Elle fut en 1847, transportée à Djamaa-Djedid, non sur le temple même, mais sur un échafaudage dressé à l'extérieur, cela en considération de la loi coranique opposée à l'emploi sur les mosquées de la cloche qui rappelle le christianisme, ainsi d'ailleurs que de la trompette qui évoque le souvenir de la religion judaïque.

​Cependant en 1853, pour donner une assise plus stable à l'horloge, on dut installer celle-ci sur le minaret où elle se trouve actuellement. L'émotion causée dans la population musulmane par cet événement fut assez vive mais elle ne dura pas. En mars 1857, furent placées trois cloches pesant respectivement 50, 80 et 120 kilogrammes. L'accommodation du minaret fut l'œuvre de l'architecte de la ville, Bournichon.  En septembre 1859, l'horloge, (sortie des ateliers de Wagner, apportée à Alger en 1833), fut dotée d'un cadran transparent.

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La place de l'Émir-Abdelkader est une place de la commune d'Alger-Centre. Cette place a porté le nom de " place Bugeaud " , s'y trouvait la statue de ce maréchal français, figure de la colonisation.

À gauche, il y avait le célèbre Café " Milk Bar " où nous avons fait une pause, (connu surtout par sa fréquentation par les jeunes et par la bombe posée en 1957 par une militante du FLN) et à droite le restaurant " le Novelty " (devenu un fast-food).

Le bâtiment en face à gauche était le siège de la 10e région militaire de l'armée française (général Salan entre 1956 et 1961) devenu le siège du parti FLN. Avant l'érection de la statue de l’Émir-Abdelkader. Le bâtiment de droite abrite la mairie du centre-ville et derrière celle-ci, il y avait le Mont de piété (rue Mogador).

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Très vite, la ville sort de ses limites historiques pour gagner le front de mer. Par étapes successives, on retient le projet de l'architecte Frédéric Chassériau, qui propose de créer un boulevard le long de la mer. Napoléon III l'inaugurera en 1865. Cette espèce de rue de Rivoli maritime, avec ses immeubles à arcades, est reliée au nouveau port par un système de rampes monumentales, toujours impressionnantes. Une gare est installée en contrebas.

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L'action d'Haussmann a influencé l'aménagement urbain de plusieurs villes françaises sous le Second Empire et le début de la Troisième République. dont la ville d'Alger, alors colonie française,  profondément remaniée à cette époque.

Aujourd’hui, le sujet reste sensible et soulève la question de la protection de l’architecture française en Algérie, laquelle

est aujourd’hui dans une impasse. Pourtant, l’envie d’une revalorisation et d’un intérêt pour ce patrimoine architectural ne manque pas de la part de certains algériens luttant pour sa protection et sa reconnaissance.

Un tout grand merci à Michel pour m'avoir prêté  son Pentax et ses objectifs ... En cette période de manifestations à Alger, il était déconseillé, Michel en a fait l'expérience, de rentrer sur le territoire avec un sac de matériel photo.

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