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Georgia italique est une police délicate et s’inspire de la calligraphie. Elle permet de mettre en valeur une petite section de texte dans un paragraphe.

En cliquant sur le titre vous serez redirigé sur la première page de notre safari: le parc national du Lac de Manyara.

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Du cratère du Ngorongoro jusqu'aux plaines de Ndutu

" Karibu " (Bienvenue)

" Hakuna Matata " ou " Hakuna matatiso " (Pas de problème, ne t'en fais pas)

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- Safari dans le parc de Manyara

Nuit au Ngorogoro Forest tented Lodge à Karatu

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 - Safari dans le Cratère du Ngorongoro

Nuit au Serengeti Heritage Ndutu Camp

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- Safari dans les plaines de Ndutu

- La Grande Migration

Nuits au Ndutu Widlands camp

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- Safari dans le Serengeti, jour 5

Nuit au Sound of Silence

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- Safari dans le Serengeti, jour 6

Moyoni Airport Lodge

En Tanzanie la nature est reine. Avec quatre millions d’animaux sauvages, dont des milliers d’espèces d’oiseaux, de reptiles, de poissons et d’insectes, ainsi que 430 espèces de mammifères. Et bien sûr les " big five ", popularisés par Ernest Hemingway dans les Neiges du Kilimandjaro. Ce pays possède un trésor, essentiel pour lui et pour toute la planète avec ses 22 parcs nationaux.

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Jour 3 : La zone de conservation du Ngorongoro et son célèbre cratère.

Étendue sur 8300km2, la zone de conservation du Ngorongoro est une vaste région classée au patrimoine mondial par l’UNESCO. Sa géographie se caractérise par ses cratères et volcans assoupis à l’est, et par d’immenses plaines contiguës à celles du parc du Serengeti à l’ouest.

En quittant notre lodge à Karatu, nous rejoignons le cratère du Ngorongoro, considéré comme la 8e Merveille du Monde, qui se trouve à l'entrée est de la zone de conservation.

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A l’arrivée au point d'observation qui domine la caldeira (vaste dépression circulaire ou elliptique, généralement d'ordre kilométrique, souvent à fond plat, située au cœur de certains grands édifices volcaniques et résultant d'une éruption qui vide la chambre magmatique sous-jacente).

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en dépit d'un ciel un peu couvert, nous bénéficions d'une vue à couper le souffle sur cette espace si particulier, façonné par la nature.

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La zone du cratère présente la particularité de s’être formée à la suite de l’effondrement d’un ancien volcan actif, aussi grand que le Kilimandjaro, il y a plus de deux millions d’années.

Le cratère culmine à 2285 mètres. Il est considéré aujourd’hui comme le plus grand cratère à la surface de la terre.  

Il renferme la plus grande caldeira du monde avec ses 260 km2 et son diamètre d’environ 20 km. En son point le plus élevé, le bord du cratère domine le fond de plus de 600 mètres.

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On y accède par une spectaculaire route en terre qui permet d’admirer des paysages époustouflants et une faune très riche.

La zone de conservation est surtout unique par son statut spécial de zone protégée où la faune sauvage cohabite avec les humains, les massaïs, vêtus de leurs habits traditionnels, qui y pratiquent l’élevage et dont les villages de huttes "boma" entourés d’arbustes  épineux  parsèment  les  paysages de la région.

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La cuvette au fond relativement plat n'a pas d'exutoire et les précipitations s'y accumulent formant un lac permanent, le lac Makat ou Magadi, et deux marais, le Mwandusi et le Gorigor. Le cratère  reçoit aussi les eaux d'une rivière  s'échappant du  cratère Olmoti situé au nord et se jetant dans le lac Makat.

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L’intérieur du cratère du Ngorongoro est un véritable jardin d’éden où cohabitent différents écosystèmes africains : plaines herbeuses, lac alcalin, lac d’eau douce, forêt d’acacias et collines boisées sur ses pentes.

La caldeira du Ngorongoro offre la plus grande concentration animale au monde avec plus de 25000 mammifères de 55 espèces différentes mais aussi de nombreuses variétés d’oiseaux.

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Ci-dessus, trois photographies prises au téléobjectif (Tamron 150-600mm), notre guide Youssouph, à l’œil nu puis avec ses jumelles nous ayant annoncé la présence d'un rhinocéros (que nous reverrons de plus près), devant des buffles et des autruches...

Guide de safari, c'est un "vrai" métier comme nous aurons tout le loisir et le bonheur de le vérifier au cours de notre safari.

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Hormis les girafes, presque toutes les espèces présentes dans le nord de la Tanzanie peuvent y être observées, même le rhinocéros.

Sans oublier les plus de 500 espèces d'oiseaux, résidents et migrateurs, qui peuvent y être observées.

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Le buffle africain

Le buffle d'Afrique, également appelé Buffle noir des savanes est l'unique espèce de bovins sauvages d'Afrique.

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Il est l'un des cinq représentants du "Big five" qui était autrefois populaire auprès des chasseurs de trophées et aujourd'hui des photographes.

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Le zèbre

Le  zèbre  des  plaines  occupe  les  prairies  et  les  savanes  boisées, depuis  le  niveau de la mer jusqu'à des altitudes allant

jusqu'à 4300 m sur le mont Kenya. Espèce hautement adaptable, le zèbre des plaines est capable de survivre dans les zones à végétation grossière avec une faible valeur nutritionnelle, mais il doit boire et ne peut donc s’éloigner de plus d’une trentaine de kilomètres d’un point d’eau pendant la saison sèche.

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Le zèbre des plaines a un système social complexe, avec l'unité sociale principale consistant en un harem qui comprend un seul mâle, une à six femelles, qui sont généralement non apparentés, et un certain nombre de descendants.

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Alors que le zèbre des plaines se reproduit tout au long de l'année, le nombre maximum de naissances survient surtout pendant la saison des pluies. La période de gestation dure entre 360 et 396 jours.

Au moment de la naissance, une zébresse éloigne tout autre zèbre de son petit, y compris le mâle, les autres femelles et même la progéniture précédente. Plus tard, cependant, ils se lient tous.

Au sein du groupe, un poulain a le même rang que sa mère. Même avec la protection parentale, jusqu'à 50 % des zébreaux sont victimes de la prédation, la maladie et la famine chaque année.

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Tous les nouveaux nés ont des rayures brunes. Dès les premiers jours de sa vie, le nouveau-né mémorise les rayures du postérieur de sa mère, afin de pouvoir ensuite la reconnaître dans le troupeau. Son espérance de vie est de 30 à 35 ans, en moyenne 20 ans.

Le zébreau est sevré entre 7 et 11 mois et atteint sa maturité sexuelle entre 16 et 22 mois. Les jeunes se séparent volontairement du groupe lorsqu'ils sont âgés entre 1 et 3 ans, les mâles se joignant à des groupes de célibataires jusqu'à ce qu'ils soient en mesure de concourir vers l'âge de 4 ans.

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Le rhinocéros

Le rhinocéros est un animal mythique  de l’Afrique :  parce qu’il fait partie des fameux « Big Five » (rhinocéros, lion, buffle,

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éléphant et léopard) qui étaient les 5 animaux les plus dangereux à chasser. De plus, sa silhouette caractéristique représente souvent l’Afrique et les safaris. Il est aussi, malheureusement, l’un des symboles des grands animaux menacés dans le monde.

 

Pas facile de croiser un rhinocéros d’Afrique. Ces mammifères vivent aussi bien le jour que la nuit mais, comme bon nombre d’animaux dans la savane, ils souffrent de la chaleur. C'est pourquoi, aux heures les plus chaudes de la journée, les rhinocéros restent généralement couchés dans une épaisse végétation, au frais.

En Afrique, vivent deux espèces de rhinocéros, le noir et le blanc. Contrairement à ce que sous-entendent leurs noms, ce n’est pas la couleur qui permet de distinguer un rhinocéros noir d’un blanc.

Ils se différencient par certaines caractéristiques physiques et comportementales, par leur répartition géographique et leur état de conservation mais surtout  par leur bouche...

 

Alors que les rhinocéros noirs ont une lèvre supérieure pointue, les rhinocéros blancs ont une bouche large et aplatie sur le devant. Ils ont également une bosse sur le cou et marchent la tête basse contrairement à leurs congénères qui gardent toujours la tête haute. Le rhinocéros blanc est sociable, on en voit souvent plusieurs  qui  se  côtoient,  et  peu  timide,  alors  que  le  noir  est

solitaire, farouche et facilement irritable.

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Le nom de « rhinocéros noir » est un emprunt de l'anglais « black rhinoceros » pour faire pendant à « white rhinoceros », mais les deux espèces sont en réalité gris foncé et ne se distinguent pas sur le plan des couleurs. De fait, ces appellations trompeuses proviennent d'une faute de traduction de l’afrikaans où wijde signifie large, mais a été confondu avec white, c'est-à-dire blanc. Les formes allemandes « à gueule large » et « à gueule pointue » sont au contraire les traductions correctes de l'afrikaans.

Ces noms se rapportent à la lèvre supérieure : celle du rhinocéros noir est adaptée pour saisir le feuillage en l'arrachant tandis que celle du rhinocéros blanc est plate et convient mieux pour brouter de l'herbe.

L’ongulé blanc a une taille plus imposante que celle de son cousin, faisant de lui le deuxième plus grand mammifère terrestre après l’éléphant d’Afrique. Il arbore une taille de 1,5 à 1,85 mètres au garrot et un poids de 2,3 à 3,6 tonnes, contre une taille de maximum 1.50 mètres et un poids allant jusqu'à 1.8 tonnes pour le pachyderme noir, que nous avons observé dans le cratère du Ngorongoro et dans le Serengeti.

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Les rhinocéros noirs ont un odorat excellent et une bonne ouïe. Les yeux n'ont au contraire que peu d'importance dans la perception de son environnement : à une distance de 20 mètres un rhinocéros peut à peine reconnaître une forme.

Comme tous les rhinocéros, le rhinocéros noir est un solitaire. Il est actif principalement au crépuscule et pendant la nuit ; durant la journée, il dort à l'ombre ou prend des bains de boue.

Sa nourriture est constituée de branchages, surtout des acacias qu'il saisit grâce à sa lèvre supérieure en forme de doigt, dirige entre ses mâchoires et broie avec ses molaires. Le rhinocéros noir ne broute jamais l'herbe : si d'aventures on croit le voir en train de paître, c'est qu'en réalité il arrache du sol des plantes ligneuses. Il est d'ailleurs capable d'absorber même des branches très épineuses.

Le rhinocéros noir marque son domaine grâce à son urine et à ses déjections.

Ce territoire peut cependant en chevaucher d'autres : le rhinocéros noir ne se montre généralement pas agressif envers ses congénères qui habitent les domaines voisins, il arrive même de temps en temps que deux mâles soient aperçus en train de se nourrir côte à côte.

Évidemment, le comportement change si deux mâles font la cour à une même femelle : ils peuvent alors en venir à des batailles dont l'issue est parfois mortelle.

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Le rhinocéros noir n'a pas d'ennemis naturels. Seuls des lions essaient de temps en temps de s'emparer d'un petit, si la femelle n'y prend pas garde.

Fréquemment, le rhinocéros noir attrape des parasites : tiques, mouches du cheval et filaires font partie des plus fréquents.

  Pour se débarrasser de quelques-uns de ces gêneurs, le rhinocéros noir se vautre dans la boue ou prend des bains de poussière ; il tolère aussi la société des pique-bœufs et des hérons garde-bœufs, qui se posent sur son dos et y picorent les parasites.

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L'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN) a d'abord classé le rhinocéros noir parmi les espèces en danger, puis comme espèce menacée et, finalement, comme espèce extrêmement menacée. Grâce à la lutte contre les menaces qui pèsent sur le rhinocéros noir, sa population est en augmentation, on estime qu'il y en aurait entre 5000 et 5500 en 2018.

Ces chiffres sont à comparer avec 1970 ou on estimait la présence de 65000 rhinocéros noirs en Afrique.

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Le lion

Le félin fréquente principalement les savanes, mais occupe également les forêts sèches et les zones semi-arides. À l'inverse des autres fauves qui sont solitaires hors des périodes de reproduction, le lion vit en groupes constituant des unités sociales permanentes. Ces bandes sont constituées d'un mâle dominant, de plusieurs femelles apparentées entre elles et de jeunes mâles.

De nos jours, on ne trouve plus qu'en Afrique subsaharienne et dans la réserve de Gir, dans l'état du Gujarat en Inde.

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Les lionnes ont une technique de chasse bien particulière : elles travaillent en groupe, c'est une stratégie coopérative.

Le lion, en revanche, se cache dans des zones de végétation dense, il tend des embuscades. Il chasse seul, et n'a donc pas de technique aussi élaborée que les lionnes.

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Le lion consacre le plus clair de son temps à l'inactivité et ne chasse qu'à l'obscurité ou aux heures fraîches du matin.

La grande majorité des prises sont assurées par les lionnes. En effet, les mâles étant plus lourds et moins rapides, s'avèrent moins efficaces. Les traques se pratiquent à l'affût lorsqu'un félin chasse seul, et par encerclement quand elles agissent en groupe. Le mâle ne participe que pour les proies les plus imposantes : buffles, éléphants pré-adultes... Habituellement leur rôle est d'assurer la protection de la troupe des autres lions. La puissance musculaire des fauves est impressionnante. Pour rattraper sa proie, une lionne est capable de faire des bonds de près de 12 mètres de longueur et 4 mètres en hauteur.

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Les fauves communiquent entre eux à l'aide de sons qui vont du ronronnement au rugissement et à l'aide d'attitudes corporelles qui déterminent l'humeur, de l'affection à la colère.

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La lionne marche vers le lion...

La lionne passe au-dessus du lion...

La lionne provoque le lion...

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La lionne et le lion se séparent...

La couleur de la crinière semble être liée au statut hormonal du mâle qui la porte.

La crinière aurait en fait pour fonction de signaler aux autres l'état de santé et les " capacités parentales " de son propriétaire. Les mâles en bonne santé et n'ayant pas été blessés récemment arboreront fréquemment une longue crinière tandis que les mâles ayant été blessés ou malades, auront souvent une crinière réduite.

Les crinières poussent à l'adolescence avec une étonnante variété de styles. Elles peuvent être longues jusqu'aux épaules, courtes, noires ou blondes.

Après une gestation d'environ quatre mois, la lionne met bas de un à quatre lionceaux qui naissent aveugles. 

Pendant les six premières semaines ils sont allaités par leur mère qui les garde à l'abri dans une cache, à l'écart des autres membres du groupe.

Le danger est constant car les petits peuvent être exposés aux attaques d'hyènes lorsque la mère s'absente pour chasser.

Un peu plus tard, la lionne amène ses petits au sein du groupe qui, généralement les accepte sans difficultés.

À partir de  ce moment là, les lionceaux ne tètent plus seulement leur propre mère, mais également les autres femelles.

Leur éducation incombe de ce fait à l'ensemble du groupe.

Les jeunes sont sevrés au bout de six mois et restent auprès de leur mère pendant encore deux ans.

Les animaux atteignent leur maturité sexuelle entre trois et quatre ans.

Nous rencontrerons des lionnes et leurs lionceaux dans les plaines de Ndutu que nous arpenterons pendant deux jours.

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Il n'y a pas de saison de reproduction à proprement parler.

Le mâle s'assure de la fécondité d'une femelle en utilisant son organe voméro-nasal placé sur le palais, sous la surface inférieure du nez qui lui permet de repérer les phéromones.

Pour cela il relève les lèvres supérieures et ouvre la gueule. Ce comportement est appelé "flehmen". L'œstrus de la femelle ne durant que quatre jours, les animaux s'accouplent parfois jusqu'à cinquante fois par jour. Nous avons pu assister à un accouplement que je vous propose, en photos ci-dessous.

Seul le mâle dominant peut se reproduire. Après une gestation d'environ quatre mois, la lionne met bas de un à quatre lionceaux qui naissent aveugles. 

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Le chacal

Le chacal doré est un mammifère appartenant à la famille des Canidae. Le chacal doré est plus proche du coyote et du loup

que des chacals dont il s'en éloigne un peu. Il mesure de 70 à 85 cm de long (sans la queue), de 38 à 50 cm de haut pour un poids de 7 à 14 kg. Ce chacal est mince avec de longues pattes et un long museau pointu. La queue est relativement courte (25cm) et touffue.

Le chacal doré est le plus répandu et le plus septentrional des trois espèces de chacal, et le seul à se produire en dehors de l'Afrique sub-saharienne. Il peut être trouvé partout au nord et à l'est de l'Afrique, à travers le Moyen-Orient et de la péninsule arabique, en Europe du Sud et en Asie du Sud, aussi loin que la Birmanie et la Thaïlande. 

Le chacal doré est un chasseur adaptable et opportuniste actif de jour comme de nuit dans les zones où les perturbations humaines sont faibles. Même s'il porte souvent son dévolu sur les charognes et les déchets, ce canidé est également un chasseur habile.

Son régime alimentaire se compose notamment d'oiseaux, de mammifères, de reptiles, de poissons, d'insectes et de fruits, nourriture qui est généralement avalé rapidement, ce qui lui permet de la transporter à un compagnon ou un jeune et puis régurgité, réduisant ainsi le risque de vol par d'autres prédateurs.

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Chacal attaque une oie de guinée.

Chacal et sa proie.

Chacal pourchassé par une gazelle de Grant.

Léger, agile et opportuniste, le chacal allie la rapidité du chien de chasse à la ruse du renard. On le dit charognard, ce qui est vrai. Cependant, à l’image de la hyène, le chacal n’est pas un simple éboueur du désert.

Contrairement aux idées reçues, ce canidé est un animal fidèle à son clan et un redoutable prédateur. Parce qu’il peut se déplacer plusieurs jours sans boire, ni beaucoup manger, le chacal doré est adapté aux déserts.

Le chacal doré chasse principalement en meute. La technique la plus utilisée consiste à poursuivre la proie jusqu’à l’épuisement, puis à lui mordre les tendons pour la faire tomber.

Le chacal doré attaque alors directement le ventre qu’il éviscère. Si la proie est importante, les morceaux sont conservés dans des cachettes qui servent de garde-manger.

La chasse peut parfois se révéler infructueuse... Lorsque des  gazelles de Grant, décident d'éloigner le chacal du troupeau.

Le chacal est chassé et persécuté, car il lui arrive de s'attaquer aux élevages.  L'homme peut profiter des avantages de la présence du chacal doré, car il permet de contrôler les populations d'espèces nuisibles comme les rongeurs et les lapins.

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nombreuses espèces que nous rencontrerons également dans les plaines de Ndutu et dans le Serengeti...

Autres espèces observées dans la "caldeira" du Ngorongoro

Au cours de cette seconde journée dans ce site exceptionnel qu'est la caldeira, nous avons également pu observer d'autres

Des Autruches : Parmi tous les animaux rencontrés dans la caldeira vit une des bêtes les plus étonnantes, de par sa corpulence, ses pattes puissantes et son plumage bouffant. Mesurant jusqu’à 2,50 mètres de haut et pesant jusqu’à 155 kilos, c’est le plus grand oiseau vivant. En swahili, on l’appelle "mbuni".

En raison de sa taille et de son poids, l’autruche est inapte au vol. Toutefois, ses pattes musclées en font un des animaux les plus rapides. Dans les espaces dégagés, elle peut atteindre les 65 km/h vitesse qui lui permet de distancer aisément bon nombre de ses prédateurs.

L’autruche erre toujours dans les plaines d’Afrique. Même si son aire de distribution a beaucoup régressé.

L’autruche suscite l’admiration de l’homme depuis la nuit des temps. Des images taillées dans la pierre montrent des rois égyptiens de l’Antiquité chassant cet oiseau à l’arc. Certaines civilisations le tenaient pour sacré. Depuis des millénaires, des panaches fluides de plumes d’autruche ornent la tête des généraux, des rois et des chefs africains.

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La Gazelle de Thomson : Cette gazelle n’est présente que dans le nord de la Tanzanie et le sud du Kenya. Elle vit en groupe de 10 à 50 individus souvent mêlée à des Impalas ou à des gazelles de Grant. La gazelle de Thomson est plus trapue, plus « colorée » et beaucoup plus petite. Elle mesure entre 55 cm et 65 cm au garrot pour un poids de 15 à 29 kg. Le pelage est fauve vif sur le dessus. Les flancs sont plus clairs et coupés par une large bande noire, présente chez les deux sexes et qui est gardée tout au long de leur vie.

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L'adaptation la plus fantastique de ces gazelles consiste dans leur régulation thermique. Lorsque la température ambiante est comprise à l'ombre entre 40 et 50 °C, leur température corporelle monte jusqu'à 42,5 °C pour la gazelle de Thomson. La température du cerveau reste cependant toujours inférieure de 3 à 6 °C à la température corporelle maximum. La chaleur solaire n'est pas la seule responsable de l'augmentation de la température corporelle. Lorsque la gazelle de Thomson court 5 minutes à 40 km/h, sa température corporelle passe de 39 à 44 °C rien que par l'échauffement dû à son travail musculaire, ce qui correspond à une augmentation spectaculaire de son métabolisme de base.

L'Eland du Cap : A ne pas confondre avec l'élan (Orignal) est la plus grande antilope africaine. Mesurant jusqu'à 1,70 m au garrot, cet animal grégaire possède un corps assez massif dont la robe varie du gris au fauve, en  laissant apparaître quelques stries sur le flanc. Très docile, l'éland du cap n'est pas un très bon coureur, mais peu tout de même effectuer des bonds de plus de 2,50 m malgré sa masse. Plus actif la nuit, cet herbivore profite de l'humidité des végétaux pour se nourrir et se désaltérer en même temps. 

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L’éland vit en troupeaux composés de 25 individus. Pour se faire une place dans le troupeau, les mâles s’affrontent lors de combats de cornes. Chez cette espèce, mâles et femelles possèdent des cornes en spirale pouvant atteindre 1m de longueur.

La maturité de l'éland du Cap est atteinte vers l'âge  de 2 ans, la durée  de  gestation  est de 9 mois, et  la  femelle ne  donne  naissance qu' à un seul petit par portée.

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L'Impala : Gracieuse antilope de taille moyenne qui vit en groupes pouvant atteindre une centaine d’individus. Les compositions de ces groupes sont variables, femelles avec leur jeune et mâle dominant. Groupe de mâles célibataires.

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Impala juvénile aux aguets...

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Le Phacochère : Le phacochère commun est un porc sauvage court sur pattes et à la tête massive. Son pelage varie du brun au gris. Le poitrail est puissant et s'affine vers les hanches. La principale caractéristique du phacochère est sa tête rectangulaire et allongée, équipée de défenses impressionnantes. La paire équipant la mâchoire supérieure est redressée vers le haut, tandis que celle de la mâchoire inférieure est tournée vers l'extérieur. Ces dernières peuvent atteindre 60 cm chez les adultes. 

On le trouve un peu partout à l'exception de la zone sahélienne et des forêts tropicales : il préfère les milieux dégagés.

Le phacochère commun mâle est solitaire, tandis que la femelle reste avec ses petits. L'animal est grégaire et sociable, il ne cherche pas à défendre son territoire. Il partage volontiers les ressources alimentaires et même les terriers. Il ne creuse pas les galeries lui-même, mais agrandit celles qui ont été aménagées par les oryctéropes et les pangolins.

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Le phacochère commun est rapide à la course et peut atteindre 50 km/h. Lors d'une alerte, il s'enfuit la queue dressée en l'air. Ses principaux prédateurs sont les grands fauves : lions, léopards, guépards, hyènes, lycaons ou crocodiles, qui préfèrent d'ailleurs s'en prendre aux juvéniles dont les défenses sont moins impressionnantes. Ceux-ci peuvent également être les proies de pythons, de rapaces et de servals. 

Le phacochère commun est principalement herbivore. Il se nourrit d'herbes diverses, de fruits et baies, de racines, de tubercules et bulbes, mais ne dédaigne pas un régime omnivore lorsque l'occasion se présente.

Le phacochère commun est très sensible aux fortes températures et en journée, passe le plus clair de son temps vautré dans la boue pour se rafraîchir. Il se nourrit aux premières lueurs de l'aube, et avant la tombée de la nuit avant les fortes chaleurs. Il passe la nuit dans des terriers, autant pour se protéger des prédateurs que du froid.

L'Hippopotame : Animal semi-aquatique. En règle générale, il passe la plus grande partie de la journée immergé dans l’eau et sort la nuit pour paître. Bien que l’on rencontre des solitaires, il vit en groupe jusqu’à une centaine d’individus. Les hippopotames forment une société très hiérarchisée. Les affrontements sont fréquents entre mâles, allant de la simple intimidation jusqu’à des combats violents. Il est fréquent de voir des hippopotames hors de l’eau en pleine journée malgré le soleil et la chaleur.

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Les hippopotames passent la plus grande partie de la journée dans l’eau, alternant les périodes d’immersion complètes avec les apparitions en surface. A ce moment, seule la partie supérieure de la tête émerge, laissant apparaître les narines, les oreilles et les yeux proéminents.

Lors de son immersion, l’hippopotame inspire jusqu’au dernier moment avant de refermer ses narines qui font office de clapets étanches lorsqu’il est sous l’eau.

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Selon la croyance populaire, l’hippopotame est un animal pacifique et doux passant le plus clair de son temps à se prélasser dans les eaux tropicales boueuses, mais la réalité est cependant bien différente. Sous ses airs inoffensifs, il se révèle aussi agile qu’agressif, se nourrit occasionnellement d’impalas ou de buffles… et s’attaque même aux humains. À la nuit tombée, il quitte les plans d’eau et peut parcourir plusieurs kilomètres pour trouver de quoi se sustenter. Il n’est d’ailleurs pas rare qu’il s’aventure à proximité des villages et ravage les cultures.

Comme l’explique Johan Eksteen, écologiste sud-africain qui étudie le comportement des hippopotames depuis près de trois décennies : « La majorité des Occidentaux ne sont pas conscients de l’extrême dangerosité de ces animaux. Les touristes voient un hippopotame bâiller et supposent qu’il est heureux, alors que c’est au contraire un signe de menace. Il arrive aussi que l’animal produise un grognement s’apparentant à un éclat de rire, mais une fois encore, c’est tout l’inverse. »

Nous aurons la chance d'observer un troupeau d'environ une centaine de bêtes, dans le Serengeti, à "l'hippo pool", la bien nommée...

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L'éléphant

Dans la "Caldeira" du Ngorongoro, nous observerons plusieurs éléphants de la savane, puis en la quittant un éléphant de la

forêt se nourrissant dans les acacias. Le régime alimentaire de ces deux espèces est de type végétarien : feuilles, racines, écorces, herbes. Chaque jour ils peuvent consommer de 100 à 300 kg de nourriture et boire jusqu’à 190 l d’eau. Pendant la saison des pluies, ils mangent essentiellement des graminées et des grandes plantes de zones humides telles que des papyrus et des typhas (ou massettes). Dans la savane, au cours de la saison sèche, ils se nourrissent plutôt de feuilles d’arbres et de buissons épineux.

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Les éléphants occupent des habitats très variés : forêts, savanes, zones marécageuses. Pouvant survivre de longues périodes sans boire. Les populations actuelles sont fragmentées et essentiellement cantonnées aux aires protégées.

Bain de boue pour des éléphants de la savane, dans des marais de  la caldeira.

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Éléphant de la forêt, se régalant d'un acacia.

Depuis plusieurs années, les efforts de conservation menés en Afrique de l’est ont permis une augmentation des populations dans ces régions avec pour conséquence, la relance du débat sur le commerce de l’ivoire et un problème de surpopulation pour les éléphants confinés dans certaines zones protégées.

Des translocations vers des zones peu peuplées et l’utilisation de méthodes contraceptives sont aujourd’hui une alternative heureuse à l’abattage des animaux.

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Le Gnou

En  dépit  des apparences,  les gnous ne sont ni agressifs ni dangereux.  Pourtant, lorsque l’on s'en approche, ils frappent le

sol avec leurs sabots et abaissent leurs cornes d'un air menaçant, tout en fouettant l'air avec leur queue. Il arrive même qu'ils esquissent quelques pas de charge. Mais, si l'intrus ne se décourage pas, l’assiégé bat rapidement en retraite, pour reprendre à bonne distance ses manœuvres d'intimidation.

En cas d'affrontement, les combats sont rarement sanglants.

En présence d'un danger, les gnous réagissent le plus souvent par la fuite. Ils vivent généralement en troupeaux de plus d'une centaine d'individus, les alentours étant surveillés en permanence par l'un ou l'autre. Dès qu'une menace se précise, comme l'approche d'un lion en chasse, le premier gnou qui s'en aperçoit averti les autres de la voix et tout le troupeau part aussitôt au grand galop.

Les gnous sont une proie de choix pour bon nombre de prédateurs tels que les lions, hyènes, lycaons et léopards.

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La saison de reproduction du gnou bleu est assez courte. Environ 80 à 90 % des jeunes naissent sur une période de 2 à 3 semaines, généralement au début de la saison des pluies, lorsque les conditions sont les plus favorables.

Après une période de gestation d'environ 8 mois, la femelle met au monde un seul petit.

Dans les 15 minutes après sa naissance, le nouveau-né doit être capable de se tenir sur ses pattes et suivre sa mère.

Sa survie en dépend, car les prédateurs sont à l'affût de toute faiblesse. Il est sevré au bout de 9 mois.

Un petit sur six survit jusqu'à l'âge d'un an. La plupart sont victimes des prédateurs.

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Quelques oiseaux, de toutes les tailles et de toutes les couleurs...

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La Cigogne noire : Échassier vivant près des eaux douces.

Légèrement plus petite que la Cigogne blanche, elle se distingue de celle-ci par sa couleur en grande partie noire, à l'exception du bas de la poitrine et du ventre. Longues pattes, long cou et bec très allongé. Corps élancé.

La cigogne noire est très expressive, possédant plusieurs notes au son guttural, très variables. A l'arrivée d'un intrus dans le nid, elles émettent des sons aigus.

La cigogne noire se reproduit sur les basses terres ou à moyenne altitude, dans des forêts abritant des cours d'eau, des eaux dormantes, des marais, et également dans des plaines et des forêts inondées ou de denses bosquets  Elle aime les marais, les prairies humides et les roselières.

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La Cisticole rayée

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Oiseaux non identifiés...

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Ombrette africaine

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Pintade africaine

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Georgia italique est une police délicate et s’inspire de la calligraphie. Elle permet de mettre en valeur une petite section de texte dans un paragraphe.

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Dernières vues de l’intérieur de la "caldeira" du Ngorongoro, véritable jardin d'éden qui offre la plus grande concentration animale au monde avec plus de 25000 mammifères de 55 espèces différentes mais aussi de nombreuses variétés d’oiseaux.

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Nous quitterons la "caldeira" en fin d'après-midi, sous la pluie, ce qui nous vaudra quelques franchissements épiques.

Certains véhicules devront bénéficier de l'aide des tanzaniens travaillant à l'entretien des pistes de la zone, qui doit être visée de tous véhicules pour 18h00...

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En sortant de la "caldeira" nous mettrons cap à l'ouest pour rejoindre notre campement, dans les plaines de Ndutu, que nous n'atteindrons qu'à la nuit tombée. Nous traverserons la plaine de conservation du Ngorongoro sur laquelle  il nous  sera donner de croiser des massaïs et leurs troupeaux et de longer leurs villages nommés "boma".

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Nous ferons une courte pose au Monument des gorges d’Olduvai. Les gorges d’Olduvai se situent à environ 45 km de Laetoli, dans la plaine orientale du Serengeti, dans la région d’Arusha, au nord de la Tanzanie. Elles se classent parmi les sites paléoanthropologiques les plus importants au monde.

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La gorge d’Olduvai fut formée il y a environ 30 000 ans, en raison de l’activité géologique agressive et des cours d’eaux.

Ainsi, elle fut le premier endroit où plusieurs outils en pierre ainsi que des centaines d’os fossilisés ont été découverts.

C’est à partir de là que la théorie de la transition Oldowan-Acheuléen fut établie.

En 1959, un crâne bien conservé de Paranthropus boisei fut découvert par le paléoanthropologue britannique, Mary Leakey.

La gorge d’Olduvai est depuis 1979 classée parmi les sites du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Aigle ravisseur prenant son envol dans la plaine du Ngorongoro.

Au cours de notre traversée de la plaine du Ngorongoro, mais également à notre arrivée dans les plaines de Ndutu, nous aurons le bonheur de rouler au milieu de troupeaux de plusieurs centaines de Gnous et de zèbres ayant débuté leur migration...

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Au bout de notre piste à travers la plaine du Ngorongoro, nous arriverons à l'une des portes d'entrée du Serengeti, que nous laisserons sur notre droite afin d'enter dans les plaines de Ndutu, où les troupeaux de gnous seront encore plus importants...

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Des bornes disposées à quelques centaines de mètres les unes des autres marques la "frontière" entre les parcs.

Nous longerons ainsi, pendant plusieurs kilomètres, les plaines Est du Serengeti, avant de rejoindre notre campement au cœur des plaines de Ndutu.

Au terme de plusieurs heures de pistes, après avoir traversé des paysages somptueux, et s'être émerveillés des teintes offertes par les plaines à perte de vue, selon la couleur du ciel, dégagé ou chargé de nuages, le changement s'imposant en quelques minutes. Nous pénètrerons, sous le soleil déclinant, sur les plaines de Ndutu, sur lesquelles de décembre à mars, gnous et zèbres se concentrent en d’immenses troupeaux pour se nourrir de l’herbe verte après la saison des pluies.

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Le paysage semble plus "confiné" du fait de la végétation et des arbres qui jalonnent notre itinéraire. La région de Ndutu est en effet couverte d’acacias, d’une steppe buissonnante et également de lacs sodés.

Au cours des deux journées qui suivront, nous confirmerons cette sensation mais traverserons également, en hors piste, des plaines immenses, à la découverte d'une faune importante où les prédateurs, comme les lions, les guépards et les hyènes chassent dans les plaines herbeuses pendant cette période de mise bas (janvier à mi-mars) des gnous et des zèbres.

Nous roulerons encore plus de deux heures, d'abord dans le soleil couchant, ce qui me permettra d'immortaliser le comité d'accueil... des marabouts perchés sur les arbres morts, puis de nuit... afin d'atteindre notre campement, un camp de toile itinérant qui ne s'implante pas au même endroit d'une année sur l'autre, d'où ces heures de recherche à quadriller la zone avant d'arriver à destination... Pour mémoire nous n'avons pas de GPS dans le véhicule et les panneaux indicateurs dans la région sont inexistants...

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A 20h30, nous serons devant notre campement, le Serengeti Heritage Camp, situé en pleine brousse non loin du lac Ndutu, dans un endroit exceptionnel au milieu des animaux... Il est interdit de sortir de nuit de sa tente sans être accompagné d'un des gardiens massaïs. La lampe torche disposée dans la tente est le seul moyen de faire signe aux gardes afin qu'ils viennent vous chercher, pour rejoindre la tente salon ou la tente salle à manger. L'objectif est de vous éviter de faire "de mauvaises rencontres".

Toute la nuit nous serons bercés par les rugissements, les feulements et des bruits animaliers de toutes sortes.

Dans ma prochaine publication, je vous ferai partager nos troisième et quatrième journées de safari, la grande migration dans les plaines de Ndutu, ainsi que toute la faune que nous aurons la chance et le bonheur de rencontrer dont le léopard, l'animal qui nous manquait pour cocher l'observation des fameux "big five".

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A suivre ...

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Musique :

Takeïfa - Weerouway

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