

La Grande Migration...
" Karibu " (Bienvenue)
" Hakuna Matata " ou " Hakuna matatiso " (Pas de problème, ne t'en fais pas)
En cliquant sur le titre vous serez redirigé sur la première page de notre safari: le parc national du Lac de Manyara.
Musique :
Sénégal Accoustique

- Safari dans le parc de Manyara
Nuit au Ngorogoro Forest tented Lodge à Karatu
1
- Safari dans le Cratère du Ngorongoro
Nuit au Serengeti Heritage Ndutu Camp
1
- Safari dans les plaines de Ndutu
​- La Grande Migration
Nuits au Ndutu Widlands camp
1
- Safari dans le Serengeti, jour 5
Nuit au Sound of Silence
1
- Safari dans le Serengeti, jour 6
Moyoni Airport Lodge
En Tanzanie la nature est reine. Avec quatre millions d’animaux sauvages, dont des milliers d’espèces d’oiseaux, de reptiles, de poissons et d’insectes, ainsi que 430 espèces de mammifères. Et bien sûr les " big five ", popularisés par Ernest Hemingway dans les Neiges du Kilimandjaro. Ce pays possède un trésor, essentiel pour lui et pour toute la planète avec ses 22 parcs nationaux.

Dans ma publication précédente : les plaines de Ndutu, je vous ai présenté tous les animaux rencontrés et observés dans ces vastes plaines, à l'exception de ceux qui pratiquent et constituent la "Grande Migration", gnous, zèbres et gazelles.
Cet immense troupeau de 2 millions d’herbivores se déplace selon un trajet et un rythme immuables.
Aucune clôture ou frontière n’entrave les déplacements et l’on assiste à la dernière grande migration animale au monde. Certainement un des spectacles animaliers les plus fascinants qu’il soit donné d’observer.





La Grande Migration est l’expérience d’une vie tant le spectacle des milliers d’animaux en transition est exceptionnel et impressionnant. On décompte environ plus de 2 millions de gnous et 500 000 zèbres migrant chaque année de façon naturelle.
Ce spectacle ne peut laisser indifférent. C'est à la fois émouvant et réconfortant de pouvoir observer autant d'animaux à perte de vue.
Ils marchent plus de 1000 kilomètres lors de chaque cycle, selon un circuit circulaire dans le sens des aiguilles d’une montre, pour aller du Sud du Serengeti au Masaï Mara, qui se situe au Kenya. Ils forment sur le parcours des troupeaux de 30, voire 40 kilomètres de long, une impressionnante scène de vie sauvage !
Ces herbivores parcourent jusqu’à 80km par jour, en affrontant tous les prédateurs carnivores qui menacent le bon déroulement de cette expédition.
La mi-février, période à laquelle nous avons réalisé ce safari, est le moment où les gnous commencent à donner naissance.
C’est la saison des bébés gnous, dite saison des veaux.
​
Le gros du troupeau se rassemble dans les vastes plaines du Sud du Serengeti et de la zone de conservation du Ngorongoro, dans la région de Ndutu et en quelques semaines (généralement début février) des dizaines de milliers de bébés vont naître...
Il y a 2 raisons pour le choix de ces plaines à la saison de la mise bas :
- Il n’y a pas de cachette possible pour les prédateurs dans ces espaces couverts d’herbe rase. les herbivores les voient arriver de loin et ainsi il leur est plus facile de mettre les juvéniles en sécurité.
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- Ces plaines ont été formées par l’éruption du Ngorongoro il y a 2 millions d’années. La cendre a recouvert toute la zone, tuant toute la végétation. Encore aujourd’hui seules des herbes peuvent pousser sur ce substrat trop dur pour que les arbres s’y enracinent.
Les herbes qui y poussent chaque année après la petite saison des pluies de novembre / décembre sont extrêmement riches en minéraux.
Cette teneur permet aux mamans de produire un lait riche et excellent pour les bébés qui doivent grandir vite pour être capables de suivre le troupeau lorsqu’il se remet en marche début avril pour remonter vers le Nord.
La "Grande Migration", des herbivores à perte de vue dans les plaines de Ndutu...
​
Mais, avant la vision extraordinaire de ces herbivores en progression, nous avons arpenté ces immenses plaines...






... En empruntant des pistes sans fin, en pratiquant le tout terrain à travers brousse, savane et zones boisées, sans réellement savoir ce qu'il y avait sous nos roues ...






... Contourné de nombreux points d'eau ...





... Franchi avec plus ou moins de bonheur des coupures humides et des bourbiers ...





Approcher et observer la grande migration se mérite !
Nous avons été confirmés quand à la direction prise, en suivant plusieurs minutes un lion à travers la plaine, sans que ce dernier en soit perturbé, puis en croisant un véhicule équipé "pro" pour aller à la rencontre de cet immense troupeau en migration.






















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Et, enfin ... La "Grande Migration" était sous nos yeux.
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Le gnou bleu est un animal puissant et endurant qui peut se déplacer pour rechercher de l'eau et de la nourriture en grands troupeaux pouvant compter plusieurs dizaines de milliers d'individus.
Ce bovidé effectue de longues migrations d'environ 3 000 km. C'est l'une des plus impressionnantes migrations animales que l'on peut encore observer de nos jours. La nécessité de suivre les verts pâturages et l'eau conduit à effectuer cette migration.
Lorsque la sécheresse apparaît, les troupeaux de gnous se rassemblent et se dirigent vers le nord. Durant ces déplacements, beaucoup d'animaux périssent, notamment les jeunes, les animaux faibles
ou âgés. Les gnous sont en général bruyants. Ces animaux grégaires ne cessent ainsi de se renseigner mutuellement sur les dangers qui guettent le troupeau ou sur leur propre état émotionnel : peur, colère ou rut.
Ils sont généralement pacifiques et sociables,
mais parfois ils peuvent être agressifs, car ils sont assez protecteurs de nature.
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En dépit des apparences, les gnous ne sont ni agressifs ni dangereux. Pourtant, lorsque l’on s'en approche, ils frappent le sol avec leurs sabots et abaissent leurs cornes d'un air menaçant, tout en fouettant l'air avec leur queue. Il arrive même qu'ils esquissent quelques pas de charge. Mais, si l'intrus ne se décourage pas, l’assiégé bat rapidement en retraite, pour reprendre à bonne distance ses manœuvres d'intimidation. En cas d'affrontement, les combats sont rarement sanglants.















Après avoir atteint sa maturité sexuelle à l'âge de 3 ou 4 ans, le mâle devient solitaire et tente d'établir son propre territoire, qui peut être temporaire dans les populations migratrices, ou permanent et défendu pendant des années.

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Gnous et cigognes dans les herbes hautes des Plaines de Ndutu ...
La saison de reproduction du gnou bleu est assez courte.
Environ 80 à 90 % des jeunes naissent sur une période de 2 à 3 semaines, généralement au début de la saison des pluies, lorsque les conditions sont les plus favorables.
Après une période de gestation d'environ 8 mois, la femelle met au monde un seul petit. Dans les 15 minutes après sa naissance, le nouveau-né doit être capable de se tenir sur ses pattes et suivre sa mère. Sa survie en dépend, car les prédateurs sont à l'affût de toute faiblesse. Un petit sur six survit jusqu'à l'âge d'un an. La plupart sont victimes des prédateurs. Il est sevré au bout de 9 mois.
À 1 an, le jeune mâle est expulsé du troupeau par le mâle dominant et rejoint un troupeau de célibataires.
L'espérance de vie du gnou bleu est d'environ 20 ans.
Au terme d'une matinée au contact d'un des troupeaux, uniquement composé de Gnous, formant la "Grande Migration", notre guide nous a proposé de faire notre pause méridienne en brousse, sous les arbres, en lisière d'un long point d'eau asséché, emprunté par les gnous dans leur progression vers le Serengeti... Un point de vue extraordinaire au plus près de ces herbivores...


Après nous être restaurés et avoir contemplé ce troupeau de gnous en déplacement, nous avons quitté notre couverture Massaï, sur
laquelle nous étions assis, pour remonter dans notre véhicule et rejoindre un autre point de passage de la "Grande migration", où gnous et zèbres progresseraient ensembles...
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Gnous juvéniles égarés ayant perdu leurs mères et le troupeau...
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Aigles ravisseurs perchés dominant la plaine, vautours et marabouts dépeçant un herbivore mort ou carcasse de zèbre blanchissant au soleil... furent, au cours de notre déplacement à travers la brousse, autant de signes nous confortant dans la direction prise...
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Après plusieurs dizaines de kilomètres en hors piste, un nuage de poussière à notre horizon nous a confirmé un immense troupeau en déplacement... Nous y étions : gnous et zèbres en colonne, flan à flan par milliers suivait un itinéraire les faisant passer par un point d'eau asséché.
Vision impressionnante, tant par le nombre que par le bruit émis par ces herbivores en déplacement.
Le zèbre au sein des herbivores est l'un des plus nomades, sans cesse à la recherche de pâturages.
En tant que tel, le zèbre des plaines capable de faire des déplacements de longues distances à la recherche de nourriture, est souvent la première espèce à paître pour coloniser des zones de prairies inexploitées.








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La population de zèbres des plaines de Tanzanie semble avoir subi une baisse d'environ 20 % entre la fin des années 1990 et le milieu des années 2000.
À la suite d'un développement humain et d'une agriculture plus étendus, la moitié de l'aire de répartition de cette espèce est la plus touchée par la perte d'habitat, tandis que le braconnage est plus répandu dans la moitié nord.
Malgré ces menaces, le zèbre des plaines est extrêmement résistant et, dans les zones où il est protégé, il s'est rapidement rétabli des pertes occasionnées par la chasse excessive pour sa viande et sa peau.
Selon la classification actuelle, le zèbre des plaines est considéré et classé dans la catégorie "Quasi menacé" (NT) sur la Liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN).













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Dans le domaine de la reproduction, les mœurs des gnous ne sont pas les mêmes selon qu'ils sont sédentaires ou nomades.
Un troupeau en migration se compose de nombreux animaux des deux sexes et de tous les âges. À l'occasion des haltes, chaque mâle adulte peut se réserver un petit territoire où il s'accouple alors avec toutes les femelles qui s'y présentent.
Chez les gnous sédentaires les femelles vivent à part avec leurs petits, en troupeaux dont l'importance numérique peut aller de 10 à 1000 individus.

Les gnous vivent généralement en troupeaux de plus d'une centaine d'individus, les alentours étant surveillés en permanence par l'un ou l'autre. Lorsqu'un prédateur potentiel est repéré, le troupeau de gnous s'alerte entre eux et fait face à l'ennemi. Les mères gnous défendent leur progéniture avec beaucoup de succès contre les hyènes et les guépards. La vitesse de course du gnou est aussi un moyen de défense, il peut courir à 64 km/h en moyenne avec des pointes pouvant aller jusqu'à 90 km/h sur de courtes distances. Sa rapidité et son endurance lui permettant de décourager bon nombre de prédateurs.
Les principaux prédateurs du gnou bleu sont les lions, guépards, hyènes, lycaons et les crocodiles.
Bien que le gnou bleu ne soit pas considéré comme une espèce en danger, les tendances des populations déclinent.
Les menaces majeures proviennent des activités humaines qui empêchent la migration des gnous bleus. Les clôtures et le tarissement des sources d'eau due à la déforestation et à l'irrigation des terres agricoles en sont les véritables causes.
Ce gnou est également menacé par la chasse pour sa viande bien que celle-ci soit un peu dure, en revanche, sa peau fait un excellent cuir et sa queue est traditionnellement utilisée comme chasse-mouches.
Le gnou bleu est inscrit dans la catégorie "Préoccupation mineure" (LC) sur la Liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN).
L'écosystème Serengeti - Masai Mara peut contenir environ 70 % de la population mondiale de gnou bleu, ce qui signifie que l'avenir de cette population aura un impact significatif sur l'état de conservation global de l'espèce.




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Il est intéressant de noter que de grands troupeaux de zèbres des plaines se forment parfois, généralement lorsqu'ils paissent, dorment ou se déplacent entre les zones, qui sont composées de groupes de célibataires et de harems. Cette organisation sociale à plusieurs niveaux est inhabituelle et plus caractéristique des primates, tels que les babouins hamadryas ou les geladas (singes), que chez les ongulés.
Les mâles forment généralement leur harem en enlevant les femelles en chaleur à d’autres mâles. Les femelles restent dans le troupeau au sein duquel elles se reproduisent pour la première fois.







Le mâle dominant est le seul à pouvoir se reproduire avec les femelles, mais doit constamment se battre contre des mâles célibataires.
Les combats sont féroces, et impliquent des morsures ainsi que des frappes puissantes avec les pattes avant et des coups de pied avec les pattes arrières.
Si le challenger se révèle victorieux, le mâle est chassé du harem et rejoindra généralement un groupe de mâles célibataires qui n'ont pas encore réussi à relever le défi.
Le zèbre des plaines peut être un adversaire formidable, car il a une forte morsure et un coup de pied assez puissant pour tuer les prédateurs terrestres.
Les zèbres tentent souvent d'échapper aux grands prédateurs tels que les lions et les hyènes tachetées, alors qu'ils restent fréquemment sur leur position face aux plus petits prédateurs. Pour se protéger des prédateurs terrestres, le zèbre des plaines se retire dans les zones ouvertes avec une bonne visibilité la nuit. Lorsque les groupes s'alimentent ou dorment, un zèbre veille, et si un ennemi est repéré, il aboie ou renifle bruyamment.

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Le zébreau est sevré entre 7 et 11 mois et atteint sa maturité sexuelle entre 16 et 22 mois. Les jeunes se séparent volontairement du groupe lorsqu'ils sont âgés entre 1 et 3 ans, les mâles se joignant à des groupes de célibataires jusqu'à ce qu'ils soient en mesure de concourir vers l'âge de 4 ans.
Tous les nouveaux nés ont des rayures brunes. Dès les premiers jours de sa vie, le nouveau-né mémorise les rayures du postérieur de sa mère, afin de pouvoir ensuite la reconnaître dans le troupeau.
Son espérance de vie est en moyenne 20 ans, mail il peut vivre jusqu'à 30 /35 ans.
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Les principaux prédateurs du zèbre des plaines sont les lions et les hyènes tachetées. Les crocodiles du Nil sont aussi de grandes menaces lors des traversées de rivières migratoires.
Les lycaons, les guépards et les léopards se nourrissent également de zèbres, bien que les menaces qu'ils posent soient généralement mineures puisqu'ils s'attaquent surtout aux jeunes. Les babouins peuvent s'en prendre aux poulains, mais ne constituent pas une menace pour les adultes.
Lorsqu'il est attaqué par des hyènes ou des lycaons, un groupe reste proche et coopère pour protéger les membres menacés, en particulier les jeunes. Bien que les hyènes puissent harceler le mâle du groupe, elles se concentrent généralement sur le troupeau et tentent d'esquiver les assauts du mâle.
Avec le lion, la meilleure défense est de le distancer, car il manque d'endurance. Les guépards et les léopards sont principalement des menaces pour les poulains, car un adulte est tout à fait capable de les chasser.

En fin de journée, nous rejoindrons le Ndutu Wildlands mobile camp, pour notre seconde nuit dans les plaines de Ndutu.
Implanté en pleine nature, face à la plaine, notre campement est composé d'une petite dizaine de tentes « safari » offrant tout le confort. Une allée, éclairée la nuit jusqu'au couché du dernier touriste par des lampes à pétrole, permet aux résidents de rejoindre la tente salon-bar et la tente restaurant...
Chaque tente est dotée d'une "pièce" à vivre salon et couchage et d'une partie salle d'eau avec douche et toilettes privatives.





Une nouvelle fois nous aurons la sensation de dormir au milieu des animaux...
Toute la nuit nous serons bercés par les rugissements, les feulements et des bruits animaliers de toutes sortes.

Dans ma prochaine publication, je vous ferai partager nos cinquième et sixième journées de safari, dans le Serengeti.
Point d’orgue d’un safari dans le nord de la Tanzanie avec ses paysages qui évoquent le mythe de l’Afrique sauvage et ses étendues infinies, cette réserve animalière inscrite au patrimoine mondial par l’Unesco est la plus célèbre du monde.
A suivre ...

Musique :
Sénégal Acoustique
