Les plaines de Ndutu
" Karibu " (Bienvenue)
" Hakuna Matata " ou " Hakuna matatiso " (Pas de problème, ne t'en fais pas)
En cliquant sur le titre vous serez redirigé sur la première page de notre safari: le parc national du Lac de Manyara.
Musique :
Sénégal Accoustique
- Safari dans le parc de Manyara
Nuit au Ngorogoro Forest tented Lodge à Karatu
1
- Safari dans le Cratère du Ngorongoro
Nuit au Serengeti Heritage Ndutu Camp
1
- Safari dans les plaines de Ndutu
- La Grande Migration
Nuits au Ndutu Widlands camp
1
- Safari dans le Serengeti, jour 5
Nuit au Sound of Silence
1
- Safari dans le Serengeti, jour 6
Moyoni Airport Lodge
En Tanzanie la nature est reine. Avec quatre millions d’animaux sauvages, dont des milliers d’espèces d’oiseaux, de reptiles, de poissons et d’insectes, ainsi que 430 espèces de mammifères. Et bien sûr les " big five ", popularisés par Ernest Hemingway dans les Neiges du Kilimandjaro. Ce pays possède un trésor, essentiel pour lui et pour toute la planète avec ses 22 parcs nationaux.
Dans ma publication précédente : du Cratère du Ngorongoro aux plaines de Ndutu, nous sommes arrivés de nuit dans notre campement le "Serengeti Heritage Camp", campement mobile installé chaque année, entre janvier et mars, dans les plaines de Ndutu , passage de la grande migration. Nous y passerons une nuit, avec l'impression de vivre des scènes du film "Out of Africa"; bercés par les sons de la savane : rugissements, feulements et bruits animaliers de toutes sortes...
Au petit matin, dès que le jour s'est levé, je me suis assis, avec mes objectifs, devant la tente et ai patiemment, sans bouger et sans bruit, scruté la lisière... La patience est toujours récompensée et bien avant que le campement s'anime, des Impalas, puis des Gnous vinrent observer le camp de toiles... Un jour qui débutait sous de bons auspices. Vous allez le découvrir, ce fut une belle journée !
Petit déjeuner pris, bagages faits et chargés, nous parons le véhicule et prenons la piste, arpentée la veille de nuit, vers le plan d'eau, point de départ de cette nouvelle journée de safari sous le regard des marabouts...
Jour 3 et 4 : Les plaines de Ndutu, itinéraire de la "Grande Migration"...
Ndutu se situe à la frontière entre l'Aire de Conservation du Ngorongoro et le parc national du Serengeti. De décembre à mars, c’est la saison où d’immenses troupeaux de gnous, de zèbres et de gazelles peuplent ces plaines.
Le troupeau de 2 millions d’herbivores, dont 1,3 millions de gnous, se déplaçant selon un trajet et un rythme immuables, est certainement l’un des spectacles animaliers les plus impressionnants qu’il soit donné d’observer. En Tanzanie et au Kenya, aucune clôture n’entrave les déplacements et l’on assiste à la dernière grande migration animale au monde. Le troupeau parcourt chaque année plus de 800 kilomètres selon un circuit circulaire du Sud du Serengeti au Masaï Mara, dans le sens des aiguilles d’une montre.
Aucune pâture ne peut nourrir plus de quelques jours un tel nombre d’animaux, ils sont donc obligés de se déplacer continuellement. Les gnous forment des colonnes pouvant atteindre 40 km de long et ils sentent la pluie de loin, se précipitant en galopant vers les zones où l’herbe reverdit. S’ils sont les plus nombreux, les gnous ne constituent qu’une partie de la caravane : des centaines de milliers de zèbres et de gazelles se joignent à eux, les zèbres parce qu’ils se sentent plus en sécurité noyés dans la masse et les gazelles car elles ne peuvent brouter que l’herbe rase, les gnous leur servant de débroussailleuse...
Et bien sûr, les prédateurs ne rateraient pour rien au monde
une telle occasion. Certains nomades, comme de jeunes lions mâles, suivent le troupeau toute l’année, alors que d’autres gardent leur territoire et se contentent d’attendre le passage de leurs proies.
Dans ces vastes plaines, aux nombreux points d’eau permanents, les troupeaux d’herbivores suivis de leurs prédateurs (lions, guépards, hyènes…) offrent un spectacle impressionnant.
De nombreux documentaires sur les guépards ont été tournés dans cette région...
Mais, avant de vous partager mes images de ces troupeaux de gnous et de zèbres qui s'étirent à perte de vue dans les plaines de Ndutu, objet de ma prochaine publication, vous découvrirez ci-dessous nos autres belles rencontres animalières de ces deux jours de safari.
Marabout d'afrique
Le marabout d’afrique est souvent considéré comme l’un des animaux les plus laids de la planète. Énorme, chauve,
disgracieux, pourvu d'un bec imposant, sont les quatre qualificatifs qui le caractérisent le mieux. Pourtant, sous son allure et ses traits peu avantageux, le marabout cache des qualités admirables.
Le nom marabout dérive du mot arabe "murãbit", qui désigne un homme saint. Ce nom lui a été donné au début du XIXe siècle par le naturaliste néerlandais Coenraad Jacob Temminck (1778-1858).
Le Marabout d'Afrique est une espèce d’échassier proche parent de la Cigogne blanche. C'est l'un des plus grands ciconiidés. Un mâle adulte peut atteindre 1,50 mètre de haut et peser plus de huit kilos. Les femelles sont un peu plus petites.
La tête et le cou sont nus, rosâtres ou rougeâtres, avec quelques touffes de plumes éparses. La peau de la tête fortement pigmentée est une protection naturelle contre le soleil et les cloques qui peuvent s’infecter lorsque l’oiseau plonge sa tête dans une carcasse.
Son gros bec, formé de couches de corne rigides et épaisses, est composé de deux mandibules reliées au crâne par des muscles puissants. Il peut mesurer plus de 30 cm et représente un instrument redoutable pour détacher des carcasses des gros morceaux d’un kilo de viande.
Les yeux sont brun foncé. Les longues pattes et les doigts sont gris foncé, mais ils apparaissent souvent blancs, couverts d’urine et de fientes qui protègent la peau du soleil et aident l’oiseau à réguler sa température.
Les marabouts mâles sont reconnaissables par la présence d'un sac gulaire rose (une poche sur la gorge) qui peut pendre sur 40cm de longueur. Une autre poche moins visible se trouve à la base de l’arrière du cou, cachée dans une collerette de plumes blanches. Ces ornements particuliers sont utilisés au cours des parades. Le marabout peut la gonfler ou la dégonfler grâce à un système de poches d'air reliées aux narines.
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Le marabout d'Afrique est un échassier grégaire qui nidifie fréquemment en colonies variant de quelques dizaines à quelques milliers d'individus, à proximité des sites où ils savent trouver de la nourriture. Mais seule une partie de la population se reproduit à la fin de la saison des pluies. Les marabouts jouent particulièrement bien leur rôle de parents.
Bien que souvent observé dans les marais ou au bord des lacs et cours d'eau africains, le marabout n'est pas lié à l'eau. Il vit et se nourrit aussi dans la brousse aride et dégagée et la savane arborée, partout où la température est assez élevée pour produire des courants thermiques aériens sur lesquels il plane en cercles.
Le marabout d'Afrique est aisément reconnaissable car il adopte des postures caractéristiques. Au sol, il se poste debout la tête rentrée dans les épaules ou assis sur ses tarses.
En vol, contrairement aux autres "ciconiiformes", il vole le cou replié à la façon des hérons. Malgré sa taille, le marabout est un excellent voilier.
Avec une envergure de plus de 2,50 mètres, il partage avec le condor des Andes le record d'envergure des oiseaux terrestres.
Il est capable de planer en compagnie des meilleurs et ne manque pas d’élégance en vol.
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Il maîtrise les courants d’air chaud, ou ascendants, et il lui arrive de voler tellement haut que, d’en bas, il est presque invisible. On a observé des marabouts qui montaient jusqu’à 4 000 mètres !
C'est depuis les airs, tel un vautour, qu'il repère les charognes dont il se nourrit le plus souvent.
Malgré son appartenance à une famille d'oiseaux échassiers, le marabout d'Afrique est à bien des égards plus proche des vautours.
En plus de charognes, le marabout mange différents animaux qui passent à sa portée. Il se nourrit souvent en marchant à terre ou dans l'eau, capturant les grenouilles et les serpents dans les marais peu profonds ou, à terre, les petits mammifères d'une brusque détente du bec.
Les sauterelles et les criquets sont également des proies faciles et sont consommés en grandes quantités. Il lui arrive aussi de piller les nids de certains oiseaux.
Conciliabule entre charognards : un vautour et un marabout...
Le marabout d’Afrique est commun et même abondant à travers sa vaste distribution, et sa population semble augmenter car ces oiseaux sont capables d’exploiter la croissance incessante des quantités de déchets provenant des humains.
A cause de son apparence peu avenante et de ses comportements alimentaires, le marabout d’Afrique attire moins les chasseurs. Le marabout possède de belles plumes sous la queue, qui étaient autrefois utilisées pour la décoration des vêtements féminins. Dans certaines régions d'Afrique la chasse au marabout, dans ce but, a sérieusement réduit les effectifs de l'espèce. Cependant, l’oiseau est encore chassé et vendu sur les marchés au Nigeria au profit des médecines naturelles. Mais le marabout d’Afrique bénéficie aussi parfois d’une certaine protection parce que ses habitudes de charognard aident à contrôler les virus et autres maladies et à éviter leur propagation.
Son statut de conservation selon l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) est classé comme préoccupation mineure, ce n’est pas une espèce en danger.
Alors que nous observions ces charognards volants que sont les marabouts, est apparue une hyène tachetée, un des animaux les plus mal compris du monde animal.
Elle a la réputation d'être sournoise et lâche alors qu'en fait c'est un animal fascinant et intelligent avec un système social incroyable.
La hyène tachetée est le deuxième plus grand carnivore d'Afrique après le lion. Ses mâchoires sont probablement les plus fortes par rapport à la taille de n'importe quel autre mammifère. Elles lui permettent de broyer des os lourds pour obtenir la moelle nutritive à l'intérieur. En apparence, elle ressemble à un chien avec les épaules hautes et puissantes descendant en pente douce vers l'arrière train. Elle mesure entre 1,30 m et 1,85 m de long pour un poids allant de 45 kg à 82 kg.
Son pelage est court de couleur sable avec des taches noires sur le dos, les flancs, le bassin et les jambes, couleur qui la différencie des autres hyènes. Une crinière courte se termine juste derrière les épaules, et la queue est touffue et peu longue de couleur brune avec une pointe noire.
La hyène tachetée peut consommer jusqu'à 14 kg de nourriture en un seul repas, cependant elle se contente de 1,5 à 2 kg de viande par jour.
L'espérance de vie de la hyène tachetée est d'environ 20 ans à l'état sauvage. Chaque clan de hyènes tachetées occupe un territoire et le défend contre les clans voisins.
Les femelles, qui sont plus agressives que les mâles, sont le sexe dominant.
Le clan est structuré par une hiérarchie stricte où le plus haut classement masculin est subordonné au plus faible classement féminin.
Bien que les hyènes tachetées vivent en clans, les membres d'un clan ne sont observés tous ensemble que dans trois circonstances : pendant la chasse, pour défendre leur territoire et devant la tanière communale.
Les hyènes tachetées sont de redoutables chasseurs, mais aussi des charognards et opportunistes invétérés. Lorsqu'elles chassent à plusieurs, elles s'attaquent à de grosses proies même des buffles. La hyène utilise ses sens aiguisés : la vue, l'ouïe et l'odorat pour chasser des proies vivantes et détecter des charognes de loin.
Elle chasse souvent ses proies sur de longues distances à des vitesses allant jusqu'à 60 km/h.
La hyène tachetée est reconnaissable à ses oreilles courtes et arrondies et à ses pattes antérieures relativement longues. Les pieds ont quatre orteils avec des griffes courtes non rétractables et de larges ventouses. Chez cette hyène, les organes génitaux femelles sont très développés, au point de les faire parfois ressembler à ceux des mâles.
La hyène tachetée vit dans les savanes, les prairies et les forêts de montagnes, jusqu'à une altitude de 4 000 m.
Difficile à observer, nous aurons la chance d'en croiser d'autres dans le Serengeti...
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Girafe
La girafe est le plus grand des animaux terrestres.
La girafe marche à l’amble (elle avance les pattes avant et arrière du même côté en même temps). La deuxième allure est le galop. Le trot n’existe pas chez la girafe. Le cou sert de balancier pour équilibrer le corps lors des déplacements. Sa vitesse maximale est de 50 à 60 Kilomètres par heure.
Les principaux prédateurs de la girafe sont les lions et les hyènes.
Ces dernières tuent environ la moitié des nouveaux nés. Lors du 1er mois suivant leur naissance, près des trois quarts des girafons sont tués par les lions et les hyènes.
La grande taille de la girafe, sa bonne vue, sa vitesse et ses gros sabots en font une proie difficile. La girafe est cependant vulnérable lorsqu’elle boit. Elle est en effet contrainte de fléchir ou d’écarter ses pattes afin d’abaisser sa tête au niveau du sol.
Elle le fait en adoptant deux positions caractéristiques.
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Les girafes ne sont pas muettes, mais leurs «cris» sont très discrets.
Elles peuvent émettre des infrasons, des sortes de bêlements, des ronflements, des gémissements ou des sifflements en cas de stress.
Les girafes communiquent plutôt par signes, mais aussi par voie tactile et chimique, pour cela, elles émettent des odeurs plus ou moins fortes et plus ou moins nauséabondes. Celles-ci proviennent de glandes sébacées situées à la base des poils et dans le cuir de l’animal et sont constituées d’une dizaine de composés volatils.
Les mâles ont parfois des proéminences osseuses importantes sur le crâne (ossicônes), 1 ou 2 sur le front et 2 en arrière des cornes. La présence de ces ossicônes est variable en fonction des sous espèces et des individus. Les femelles peuvent en posséder, mais ils sont moins marqués chez celles-ci. Ce ne sont pas à proprement parler des cornes.
Le necking : Chez les jeunes mâles immatures, ce ne sont que des frottements et entrelacements d’encolures, mais chez les adultes ces combats peuvent être très violents, entrainant des blessures ou des chutes. Les mâles élancent leur tête comme un marteau. Avec l’âge, le crâne de la girafe se densifie et devient plus massif, ce qui en fait une arme redoutable. Les coups sont portés n’importe où et le combat continue jusqu’à ce qu’un des deux adversaires se soumette ou s’éloigne. Ces combats ont pour but
Girafe
d’affirmer une dominance et d’accéder aux femelles.
Essentiellement folivore, la girafe mange aussi des fleurs, des gousses et des fruits. Son alimentation principale provient d’acacias, mais plus de 100 plantes peuvent entrer dans le régime alimentaire de la girafe. La consommation de feuillage est de l’ordre de 34 kg par jour (jusqu’à 66 kg pour un mâle adulte). Grace à leur longue langue préhensile (jusqu’à plus de 40cm) et à une lèvre supérieure très mobile, elles collectent les fleurs et les feuilles des arbres avec une nette préférence pour l’acacia. L’articulation entre la 1ère et la 2ème vertèbre cervicale permet à la girafe de positionner sa tête à la verticale.
L’acacia se défend des agressions de la girafe par la présence de longues épines et aiguilles, mais aussi par des sécrétions de sève urticante et de substances indigestes que l’arbre dispense en cas de besoin. Les acacias pactisent également avec certaines espèces de fourmis qui sont attirées par la production de gomme de l’arbre. En contrepartie, elles agressent les girafes lorsqu’elles s’en prennent à l’acacia.
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La vie de la girafe commence par une chute de 2,5 mètres lors de la mise bas.
Le girafon pèse de 50 à 70 kg pour une hauteur de 2 mètres. Il nait avec le cou replié le long du corps, ce qui limite les risques de blessure lors de la chute.
Pour la mise bas, la femelle plie légèrement les pattes pour amortir la chute.
Les jeunes sont sur leurs pattes moins d’une heure après la naissance et sont rapidement aptes à courir pour suivre leur mère. Les premiers jours, les jeunes passent beaucoup de temps couchés, ils sont instables sur leurs pattes, ce qui les rend plus vulnérables que les autres ongulés lors de cette période. Les girafons grandissent d’environ 3 cm par jour et sont sevrés vers l’âge de 12 à 14 mois.
Les yeux de la girafe sont assez volumineux. L’animal possède une excellente vue. L’ouïe est également très bonne, avec des oreilles qui bougent indépendamment l’une de l’autre. L’odorat est un peu moins développé.
La girafe est sexuellement mature vers l’âge de 4 à 5 ans pour le mâle et 3 à 4 ans pour la femelle. A compter de ce moment, elle est féconde jusqu’à 20 ans environ. Une girafe peut donner naissance à une dizaine de girafons au cours de son existence.
Le coeur de la girafe est beaucoup plus gros que chez les autres mammifères. Il pèse environ 14 Kg soit près de 2% du poids de la girafe, alors que chez l’homme ou le bœuf celui-ci ne représente que 0,5% du poids.
Du fait de sa grande taille, la girafe dispose d’un système circulatoire particulier comportant des «accessoires» de régulation du flux et de la pression sanguine, qui évite les dommages aux organes, notamment au cerveau.
En particulier un système situé à la base du cerveau, ainsi que 2 jeux de «valves», 1 jeu sur la carotide en direction du cerveau et 1 second sur la veine entre le cerveau et le cœur.
En complément la peau et les muscles des jambes agissent comme des bas de contension.
De plusieurs millions au début du XXème siècle la population a décliné pour atteindre moins de 100 000 individus vers 2010.
La population de girafes a chuté de 36% à 40% entre 1985 et 2015. Les os de girafes sont couramment utilisés pour confectionner des manches de couteaux.
Venues du sous continent Indien, elles arrivent en Afrique il y a environ 6 à 7 millions d’années. Les ancêtres des girafidés sont apparus il y a environ 20 millions d’années. L’arrivée de la première girafe connue en Europe se fait à Florence avec un spécimen acheté au sultan d’Egypte par Laurent de Médicis en 1486.
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Lion
Le lion a toujours été considéré comme un animal fort et courageux, auquel de nombreux hommes ont associé leur nom (Richard Cœur de Lion, le général Massoud surnommé Lion du Panshir, l'empereur Hailé Sélassié appelé le Lion Conquérant de la Tribu de Juda...), et a joué un rôle important en mythologie et en héraldique.
En quittant notre campement, le 22 au matin, avant de nous engager, pour notre seconde journée, dans les plaines de Ndutu, un lion, qui lui même semblait sortir des bois où nous avions passé la nuit, a tranquillement croisé notre chemin frôlant la calandre de notre véhicule, en nous ignorant totalement.
Si un guide touristique de la Tanzanie renfermait une page des recommandations pour éviter les attaques de lions, la première instruction serait sans doute la suivante : « Ne pas se balader les soirées suivant la pleine lune ».
La nuit, la pleine lune, l'obscurité... Autant de phénomènes qui sont à l'origine de mythes, de légendes, de peurs chroniques qui ont été attribués à la peur de la prédation. L'étude de Craig Packer et ses collègues de l'université du Minnesota et de l'Institut de recherche sur la vie sauvage tanzanienne vient renforcer ces présomptions, chiffres à la clé.
Cette étude parue dans la revue en ligne Plos One s'intéresse en effet aux habitudes des lions concernant les attaques d'humains.
L'équipe de recherche a ainsi étudié les attaques de lions ayant entraîné la blessure ou la mort d'humains en Tanzanie entre 1988 et 2009. Plus de mille cas dont deux tiers ont été fatals.
Puis les scientifiques ont confronté ces données au cycle lunaire.
Juste après la pleine lune, quand celle-ci se lève quelques heures après le coucher du soleil, c'est la période privilégiée des lions pour chasser les humains. Ces félins profitent des quelques heures d'obscurité, tandis que les humains ne sont pas encore couchés.
Cette période dure jusqu'à la nouvelle lune (la lune n'est pas visible), mais la fréquence des attaques est bien plus forte les dix
Cela vient du fait que les lions ont besoin de surprendre leur proie à la faveur de l'obscurité. Si le calendrier de la chasse d'humains est plus complexe, c'est que les lions doivent composer avec le mode de vie de cette proie originale. Il faut donc trouver des périodes d'obscurité, quand les proies ne sont pas encore à l'abri des attaques.
En ce tout début de matinée, notre lion ne poursuivait qu'un seul objectif : se mettre au frais, en allant se coucher dans les ajoncs au bord du point d'eau où nous l'avons perdu de vue...
Nous croiserons trois autres lions et lionnes au cours de ce séjour dans les plaines de Ndutu.
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Le régime du lion est essentiellement carné. Ses proies principales sont les bovidés de grande taille (élands, cobe, gnous, bubales, koudous...), mais il chasse également les buffles, les zèbres, les girafes, les phacochères et occasionnellement les éléphants et les hippopotames pré-adultes et même les crocodiles.
Pendant les migrations saisonnières des grands Mammifères, lorsque les proies habituelles viennent à manquer, le félin se rabat sur des herbivores plus petits et plus difficiles à capturer : impalas, damalisques, gazelles et autres antilopes naines.
Sur son territoire, le lion est en compétition avec d'autres prédateurs tels que la hyène tachetée. Leurs relations sont uniques par leur complexité et leur intensité. Mais la concurrence existe aussi avec le guépard (à qui il dispute les proies et sur qui il exerce une forte prédation en tuant les petits), le léopard et même le crocodile du Nil.
En parcourant les plaines de Ndutu, à la rencontre des fameux "big five", mais également à la recherche des hordes de gnous et de zèbres ayant débuté la "grande migration", roulant en hors piste à travers la brousse avec pour seul horizon de vertes plaines à perte de vue, ou passant de plan d'eau en point d'eau à travers une nature à la végétation changeante sur quelques kilomètres (prairie, brousse, savane) nous arrivâmes, grâce à un immense nuage de poussière à notre première rencontre avec les "animaux migrants"...
... Et c'est en se déplaçant au bord du point d'eau, afin de mieux observer cette horde que je vous révèlerai dans une prochaine publication, que notre regard fut attiré par une tâche rousse dissimulée dans la végétation...
Un lion était tapi, à moins de cent mètres des centaines de gnous et zèbres en déplacement...
Le corps de l'animal est long et trapu, et repose sur des pattes épaisses et puissantes. Le pelage assez court, est ordinairement couleur sable, chamoisé, jaunâtre ou ocre. Le dessous est plus clair, presque blanc chez la femelle. La tête, large, est ornée d'oreilles rondes au revers noir. Chez les mâles la crinière est d'une teinte plus soutenue : brun foncé, fauve ou noire. Une crinière longue et foncée est signe de bonne santé et de puissance au combat. Il semblerait que la taille de la crinière dépende étroitement de la nutrition et du statut hormonal du félin. La queue se termine par un long pinceau noir.
Après une trentaine de minutes d'observation, le roi des animaux s'est levé et quittant les hautes herbes en nous ignorant totalement s'est déplacé le long du point d'eau, sans doute à la recherche d'une position plus intéressante pour fondre sur une future proie juvénile à la tombée de la nuit...
Les principales causes du déclin des lions sont la chasse qui a été menée contre lui depuis l'Antiquité, la réduction de son habitat traditionnel transformé en cultures et la raréfaction du gibier.
La dispersion des zones où les lions évoluent entraîne également une perte de la diversité génétique.
Au cours des vingt dernières années, l'effectif a chuté de 30 à 50 %. Il ne resterait que 30.000 individus encore en liberté et en Afrique.
Le félin a disparu sur plus de 80 % de son ancien territoire (Afrique, Europe du Sud, Proche et Moyen Orient).
Il n'est classé qu'en Annexe II de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), aussi appelé Convention de Washington, qui réglemente le commerce
international des animaux sauvages.
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Quelques kilomètres plus tard, en fin d'après midi, quittant la brousse pour la savane, nous eûmes la chance d'observer une lionne perchée sur un arbre...
Une lionne dans un arbre, cela peut paraître incongru, et pourtant.... Nous en avons vu à deux reprises en Tanzanie, dans les plaines de Ndutu et dans le Serengeti.
Cette pratique semble adaptée à la sieste. Les fauves s'installent à l'ombre à cheval sur une branche pour se reposer entre deux courses.
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C'est en fin de journée au terme de notre traversée des plaines de Ndutu que nous avons fait notre troisième rencontre avec le roi des animaux ... Trois magnifiques moments d'observation, que j'ai eu le bonheur de saisir.
Un mâle de bonne taille marchait sur l'itinéraire que nous empruntions pour rejoindre le Serengeti.
Une nouvelle fois, il nous a totalement ignoré, même pendant les manœuvres de notre guide et chauffeur, afin que je puisse bénéficier du meilleur angle pour saisir le félin.
"L’une des merveilles de la création parmi les animaux, c’est le Lion, dont la royauté est fort dûment établie, bien que nombre de naturalistes aient entrepris de la lui discuter. Ce fauve a reçu en partage la force et la beauté. Rien de plus majestueux que sa démarche, rien de plus absolument beau que sa forme, rien de plus terrible que son rugissement..."
H. Demesse (1882)
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Pour l'instant cette attitude, n'a pas fait l'objet de véritables études scientifiques, mais l'hypothèse avancée est que ces lions en grimpant chercheraient à échapper à des insectes porteurs de maladie, ou pour une mère à s'octroyer tout simplement un peu de calme, les lionceaux semblant quelque peu hyperactifs...
Bien camouflés dans les feuillages au sol, il nous fallut longuement observer le pied de l'arbre avant de pouvoir apercevoir les deux lionceaux.
Léopard
Pour en avoir longuement discuté avec notre guide, le léopard est le plus emblématique de la quête photographique des "
big five" tellement il est rare de le croiser et difficile à observer. La chance nous a souri une fois de plus. Mais il convient également de souligner le remarquable travail du guide, en liaison avec les autres afin de "débusquer" l'animal...
Le léopard a la distribution géographique la plus large car on le retrouve également en Asie et en Indonésie sous le nom de panthère. Mais le léopard d'Afrique est principalement subsaharien. Il fréquente tous les types de milieu depuis la savane, en passant par les forêts primaires, la montagne, les zones désertiques et les marécages.
Le léopard d'Afrique présente un pelage fauve tacheté de rosettes sur la tête, les flancs, le dos et la partie supérieure des pattes. La gorge, la poitrine, le ventre, la face interne des pattes et de la queue sont blancs. Les oreilles arrondies portent un revers noir avec un point blanc à l’intérieur. Son corps est long, son crâne large et ses pattes assez courtes. La longueur de l'adulte varie entre 90 cm et 1,60 m, voire 1,90 queue comprise, pour un poids de 30 à 90 kg.
La vitesse de pointe du léopard atteint 58 km/h et il peut sauter sans élan sur six mètres de long et trois mètres de haut. La longévité du léopard d’Afrique est estimée entre 12 à 15 ans dans la nature.
C'est un grimpeur émérite que l'on observe fréquemment au repos sur les grosses branches pendant la journée. Dans les milieux de savane, c'est un animal qui chasse au crépuscule ou à l'aube.
Il mène une vie solitaire hors des périodes d'accouplement.
Le léopard est un carnivore opportuniste qui se nourrit en priorité de proies faciles à attraper ou de charognes.
De fait, son alimentation est très variée : gazelles, antilopes, impalas, primates, phacochères, jeunes gnous et zèbres, porcs-épics, chacals, koudous, lièvres, serpents, volailles, poissons… Plus petit que les autres grands félins, le léopard compense par sa puissance et s'attaque occasionnellement à des animaux de trois fois sa taille dont il va se nourrir pendant plusieurs jours.
Un adulte mange de 1,5 à 2,5 kg de viande quotidiennement.
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Créature de la nuit, son pelage d'or et d'ébène le confond parfaitement dans la pénombre.
À l’affût, il repère une proie, s’en approche en se tapissant au sol, lui saute brusquement dessus et la tue d’une morsure à la nuque ou par strangulation. Il la hisse ensuite en haut d’un arbre pour manger tranquillement, à l’abri d’autres prédateurs.
Le léopard peut soulever des dépouilles beaucoup plus lourdes que lui comme une carcasse de girafon de 150 kg.
Le félin peut également surprendre sa victime en bondissant depuis une branche d’arbre où il se cache. En cas de fuite de sa proie, le léopard abandonne rapidement la poursuite.
Le léopard représente l'un des emblèmes du pouvoir et de l'autorité dans nombre de cultures africaines où sa peau peut être l'attribut de la royauté, comme chez les Zoulous, ou encore composer une parure guerrière chez certains peuples d'Afrique de l'Est.
Généralement respecté pour ses qualités de ruse, de courage et d'adresse, il est vrai aussi que d'autres ethnies tiennent le léopard, souvent associé à la magie, pour l'incarnation d'un esprit maléfique.
La principale menace qui pèse sur le léopard africain est la destruction de son habitat et la chasse au trophée qui est encore pratiquée dans certains pays. L'animal a été classé comme "Quasi Menacé" par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) en 2008 car les populations sont en régression.
Le félin est de plus en plus rare en dehors des espaces protégés.
Rapaces
Au cours des deux journées passées dans les plaines de Ndutu, nous avons pu observer nombre de rapaces de toutes tailles.
Le messager sagittaire est un rapace diurne de grande taille, endémique du continent africain. Du fait de son corps de rapace et de ses longues pattes d'échassier, on ne peut le confondre avec d'autres oiseaux de proie. Son comportement, essentiellement terrestre, est également unique pour un rapace africain.
Le messager sagittaire est un excellent marcheur qui peut parcourir entre 20 et 30 km par jour à la recherche de sa pitance. À la différence de la plupart des autres rapaces, il chasse exclusivement au sol, passant ainsi la plupart de son temps à terre.
C'est un chasseur habile, qui parcourt son territoire d'une démarche altière, quasi martiale, faite de grandes enjambées (en moyenne à la vitesse de 3km/heure). Régulièrement, il s'arrête et frappe le sol en vue de débusquer une proie potentielle. Lorsqu'elle est découverte, il a alors recourt à deux méthodes ; pour les captures de grande taille, entre autres les serpents, il les frappe puissamment avec ses pattes, de façon répétée. Celles de plus petite taille, sont tuées à coups de bec ou d'un seul coup de patte. Une fois assommées ou mortes, il les avale directement. Lorsque la taille des proies ne le permet pas il les maintient au sol à l'aide de ses serres et les déchiquette à la manière des aigles.
Carnivore, le messager sagittaire est un prédateur opportuniste au régime alimentaire varié. Il est composé d'arthropodes (sauterelles, scarabées, araignées, scorpions, guêpes, etc) et de petits mammifères (souris, rats, hérissons, lièvres, mangoustes, etc...). Les petits et les jeunes oiseaux, les œufs, les amphibiens, les crabes d'eau douce, les lézards, les petites tortues, les caméléons et les serpents font également partie de ses ressources alimentaires.
Il est connu pour ses prédations sur les serpents (cf. ancienne dénomination française de "serpentaire") mais n'en mangerait pas autant qu'on le pense généralement. Les serpents prédatés sont souvent des espèces venimeuses, telles les vipères, les cobras...
Avant la nuit, il rejoint son nid, ce, même après l'envol des jeunes.
Il chasse plutôt sur des zones découvertes, en s’abattant sur sa proie depuis un perchoir, ou en se baissant au passage tandis qu’il plane juste au-dessus de l’objet de sa convoitise, et également en marchant au sol.
Les jeunes sont agressifs dès l’âge de trois semaines s’ils sont menacés au nid. Ils ouvrent grand le bec et déploient leurs ailes au maximum, pour intimider l’agresseur.
L’aigle ravisseur est plutôt puissant en vol actif. Il se nourrit de charognes de toutes sortes, habituellement fraîches, souvent tuées par d’autres rapaces.
Il consomme des mammifères de la taille des lapins, des petits et moyens rongeurs, des lézards et des serpents.
Les criquets, les sauterelles et les termites volants font l’affaire à la saison des insectes. Également des oiseaux de la taille d’une pintade, en particulier les individus blessés ou malades.
Il peut aussi « pirater » les autres rapaces, qu’ils soient plus petits ou plus grands que lui. Il tue ses propres proies au sol.
La population africaine a diminué, à cause de la prédation directe, des empoisonnements, et des captures à l’aide de pièges.
Il semble cependant que la population mondiale ne soit pas menacée pour l’instant.
L’aigle ravisseur est similaire à l’aigle des steppes, mais plus petit et plus clair. L’aigle ravisseur est résident dans de nombreux endroits, mais on peut noter quelques déplacements en période de fortes pluies, vers des zones plus arides.
Le vautour de Rüppell porte un plumage noir, agrémenté de nombreuses taches pâles, en particulier sur les parties inférieures. Le dessin des ailes est très caractéristique, avec une barre très tranchée à l’arrière du bras, et deux rangées de taches blanches en travers des rémiges. La queue est foncée et arrondie. La tête et le cou sont couverts de petites plumes blanchâtres. La peau peut devenir pourpre si l’oiseau est excité. Une collerette blanchâtre ébouriffée habille la base du cou. Le bec est jaune terne et gris. Il est tranchant et sert à déchirer la peau et les chairs des carcasses. Les pattes robustes et les doigts sont gris ardoise. Les yeux sont jaunes à ambrés.
Le vautour de Rüppell est très grégaire. Il préfère dormir, se nourrir et nicher en colonies, jusqu’à plus de 1000 couples.
Il est en général dominant autour des carcasses, sauf en face du vautour Oricou, plus grand que lui. C’est un charognard, et il ne cherche pas de supplément avec des proies vivantes. Il dépend entièrement des grandes carcasses.
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Le vautour de Rüppell se nourrit de charognes qu’il repère avec sa vue perçante.
Son rôle de « nettoyeur » est important pour la nature qu’il débarrasse des animaux morts.
Son seul prédateur est carnivore.
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Le vautour de Rüppell passe beaucoup de temps à utiliser les ascendances thermiques pour planer en cercles au-dessus des plaines, en cherchant sa nourriture.
Dès qu’une carcasse est repérée, il descend, toujours en cercles, de plus en plus bas, et finit par se ruer sur la nourriture avec des cris rauques et des chamailleries.
Une fois que quelques individus ont pris place autour de la carcasse, les autres se ruent parmi eux pour prendre part au festin. Ils peuvent dévorer une antilope en 20 minutes.
Le vautour de Rüppell est habituellement silencieux, mais lorsqu’il est auprès d’une carcasse, il crie et piaille d’une voix éraillée
Le vautour de Rüppell bat tous les records d’altitude en planant à 11 000 mètres.
Il peut voyager sur de grandes distances, jusqu’à 150 km, de son nid à une carcasse. Puissant, il peut voler sur 5 km en six minutes.
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Leur bec puissant est idéal pour déchirer la chair, et le long cou dénudé peut aller fouiller à l’intérieur des carcasses.
Après le repas, ils restent posés au soleil pour digérer.
Ils dorment en colonies la nuit, sur des falaises inaccessibles, s’installant environ une heure avant le coucher du soleil. Dans certaines
parties de l’habitat, cette espèce nidifie dans les arbres.
Quelques heures avant l’aurore, ils s’élancent tous ensemble dans les airs.
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Guépard
C'est le seul Félin possédant des griffes non entièrement rétractiles, qui lui permettent d'avoir une meilleure adhérence lors
des poursuites. Taillé pour la course, comme le lévrier. Son corps est fin, presque maigre, et ses pattes longues. Le poitrail est large et la taille étroite. Sa tête est ronde et le museau court. Deux lignes noires semblables à des larmes d'encre, courent sur la face de chaque côté de la cloison nasale depuis les yeux jusqu'à la bouche. Sa queue relativement longue lui sert de balancier lors de ses courses. Son pelage ponctué de taches noires, est généralement de teinte fauve, mais peut varier du blanc grisâtre au crème pale.
Le guépard est un animal sociable et les mâles vivent généralement en groupes à vie (le plus souvent avec leurs frères de la même portée) appelés coalitions. Il est plus aisé à une coalition de gagner et de conserver un territoire.
Contrairement aux autres Félidés, le guépard ne peut pas rugir, mais il possède une large gamme de vocalisations : gazouillements (appels pour localiser un petit), churring (sons roulés aigus ou vrombissements), crachats et sifflement en cas de crainte, miaulements ou ronronnements (période de regroupements sociaux agréables).
Au contraire des autres Félins, le guépard chasse de jour, soit à l'aube ou avant le crépuscule tant qu'il fait encore jour car il repère ses proies par la vision, plus que par l'odorat ou l'ouïe.
Malgré sa vitesse de pointe, le fauve est largement devancé par d'autres prédateurs tels que le lion, le léopard, le lycaon ou même la hyène.
Un guépard refusera toujours un combat car la moindre blessure l'handicaperait dans ses futures chasses et aurait des conséquences mortelles.
Contrairement à certaines croyances fortement ancrées chez les éleveurs, il est un des rares Félins à ne pas s'attaquer au bétail puisqu'il ne chasse que des proies de petites tailles.
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Les proies habituelles du guépard sont les petits ongulés de moins de 40 kilos tels que les gazelles, les antilopes, des jeunes d'antilopes plus grandes ou des veaux de gnous. Il lui arrive également de s'attaquer à des jeunes de phacochères, ou de se rabattre sur des rongeurs et des pintades.
L'animal chasse à l'affût. Il se poste tout d'abord sur un promontoire quelconque (rocher, termitière, arbre penché car s'est un piètre grimpeur) pour repérer sa future proie, s'en approche furtivement jusqu'à une cinquantaine de mètres et fond brutalement sur sa victime. Il peut alors atteindre une vitesse de 110 km/h pendant une courte période.
Mais le félin n'a qu'un taux de réussite de 1 sur 7. La plupart du temps, la proie parvient à s'échapper.
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En général les portées moyennes comptent entre trois et cinq chatons qui naissent avec leur taches caractéristiques et une crête « à l'iroquoise » qui s'étend jusqu'à mi-dos. Ces poils disparaissent avec l'âge.
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Les jeunes restent avec leur mère pendant environ dix-huit mois, pendant lesquels elle leur enseigne les techniques de chasse et de survie, et vers 2 ans, frères et sœurs quittent le clan familial.
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Les accouplements ont lieu toute l'année. La femelle met bas au terme d'une gestation d'un peu plus de trois mois.
Les mâles restent en fratries tandis que les femelles se séparent. Les femelles atteignent la maturité sexuelle vers 2 ans, tandis que les mâles n'y accèdent qu'au bout de trois années.
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La population mondiale de guépards n'excède pas 7.500 individus. Le félin est le moins capable de s'adapter à un nouvel environnement, ce qui explique que son élevage en captivité est très délicat. La reproduction n'a été que très rarement obtenue en captivité... En effet, même à l'époque de leur capture et de leur domestication pour la chasse, les guépards devaient être remplacés au fur et à mesure de leur disparition.
De nos jours, le félin souffre de la disparition progressive de son habitat et de ses proies naturelles. Les jeunes subissent également une forte prédation par les lions et les hyènes. Il semblerait également que l'appauvrissement du patrimoine génétique de l'animal et la consanguinité, soient parmi les causes du déclin.
L'animal a été classé comme « vulnérable » par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN).
Oiseaux
Outre les rapaces, de nombreux oiseaux volent au-dessus des plaines de Ndutu... Quelques images de ceux que nous avons observés.
pu observer au cours de ces deux journées.
L’Autruche d’Afrique est considérée comme le plus grand oiseau vivant sur terre. Endémique d’Afrique elle vit dans les régions désertiques à semi-désertiques, la savane, les forêts arides, les prairies ouvertes.
La Cigogne blanche est un grand échassier migrateur. Les oiseaux européens allant passer l'hiver en Afrique sub-saharienne et les oiseaux asiatiques en Inde.
La cigogne répugnant à migrer au-dessus de la mer par manque d'ascendances thermiques, les voies de migrations sont terrestres, les deux points de passage principaux d'un continent à l'autre étant le détroit de Gibraltar à l'ouest et le Bosphore à l'est.
Le Tisserin gendarme est éclectique quant à l'habitat occupé. On le trouve aussi bien en milieu "sauvage"savane arborée, clairières forestières, forêts riveraines, zones humides, qu'en milieu anthropisé, cultures et habitat rural avec jardins.
Oiseau très grégaire en tous temps, il recherche sa nourriture en groupes dans des sites dédiés. La population globale du Tisserin gendarme n'a pas été quantifiée, l'espèce est donnée abondante. Ses facultés d'adaptation facilitent l'augmentation de ses effectifs, surtout dans les zones où il a été introduit.
L’Avocette élégante est un oiseau migrateur. Chaque année, les populations migrent vers des régions tempérées au printemps pour nicher et élever leurs petits puis repartent dans des pays plus chauds pour y passer l’hiver.
L’avocette élégante est un oiseau limicole, c’est à dire qu’il recherche sa nourriture dans la boue ou la vase. Elle mange des insectes, des invertébrés aquatiques, des crustacés, des vers, des larves.
Son long bec lui permet de sonder la vase ou la boue et de repérer ainsi ses proies favorites.
Le Ganga à ventre brun vit à cheval sur deux continents : l'Afrique et l'Asie. Il fréquente les semi-déserts, les zones arides de petits arbustes, ainsi que les steppes planes ou inclinées dont le sol est vaseux, rocheux ou caillouteux.
Le ganga est principalement sédentaire mais il est évident que la chute des précipitations provoque une certaine forme de nomadisme.
Les gangas à ventre brun nichent à terre. Ils grattent une petite dépression qu'ils délimitent avec un fin cordon d'herbes.
Le héron mélanocéphale est un oiseau des milieux ouverts. Il est surtout sédentaire lorsqu'il est adulte même si des mouvements existent en direction des zones arrosées par la pluie. C'est un oiseau colonial en saison de reproduction, et il est même agressif envers ses congénères sur les sites d'alimentation. Il se nourrit dans les eaux peu profondes, mais il chasse aussi hors de l'eau des petits mammifères. Il attend sa proie, complètement immobile, ou en marchant lentement pour mieux les traquer.
Le Busard cendré est le plus petit et le plus gracile des quatre busards européens. Il n'a pas d'habitat-type. on peut le retrouver dans les zones humides : marais, polders, tourbières mais on l'observe surtout dans les paysages découverts tels que les steppes, les landes, les prairies, les champs de céréales et de graminées où il trouve des conditions plus favorables à la nidification et à la chasse. Migrateur, il prend ses quartiers d'hiver en Afrique au sud du Sahara ou en Asie Méridionale.
Il chasse à l'affût ou en volant à très basse altitude. A 2 ou 3 mètres de hauteur, en longues glissades silencieuses.
L'espèce est en nette régression ces dernières années.
Le Flamant rose est un oiseau côtier lié aux eaux saumâtres : son habitat privilégié est constitué par les lagunes et étangs littoraux. Il filtre l'eau grâce à un bec spécialisé (système de "peignes"), adaptation toute particulière qui lui permet d'évacuer le sel contenu dans l'eau qui y transite. Il capture une espèce de crevette appelée Artemia salina. Cette dernière est à l'origine de la couleur rose du flamant mais aussi de la coloration des salins à une certaine période de l'année.
Le Flamant rose a une vaste répartition dans l'Ancien Monde. Il se reproduit dans plusieurs pays d'Afrique.
L’Euplecte monseigneur est un passereau de taille petite à moyenne, au bec plutôt épais et au plumage souvent coloré originaire d'Afrique, d'Asie tropicale ou des îles de l'Océan indien. La couleur jaune du plumage est la plus fréquente, associée ou non au noir ou une autre couleur. Viennent ensuite le noir puis le rouge. La famille compte 26 genres et 113 espèces dont plus d'une dizaine menacées.
Chacal
Le chacal à chabraque, est une espèce de chacal appartenant à la famille des Canidae dans le genre Canis. Il peut mesurer
jusqu'à 1 m de long, 40 cm au garrot et peser 11 kg.
Il est également appelé chacal à dos noir à cause de la ligne noire présente le long de son dos allant de la base de sa tête jusqu'au bout de sa queue.
Le chacal à chabraque est une espèce endémique du continent africain.
Le chacal à chabraque est omnivore se nourrissant généralement d'insectes, de rongeurs, de lézards, d'antilopes, de fruits, de charognes et d'animaux domestiques.
Il lui arrive également de chasser la nuit. Il est meilleur chasseur que les autres espèces de chacal, car les couples gardent leur progéniture avec eux pendant un an pour les assister durant la chasse.
Le chacal à chabraque est l'un des rares mammifères ayant un compagnon à long terme. La femelle fait son nid généralement dans un terrier souterrain semi-élaboré permettant de multiples entrées et issues de secours.
Le territoire d'un couple de chacal à chabraque peut atteindre 10 km². Le territoire est défendu énergiquement contre les intrus, en particulier les autres individus de leur espèce.
Ce chacal est parfois la proie des léopards, des lions, des hyènes, des guépards, des lycaons, des pythons et des gros rapaces.
La persécution par l'homme est la principale menace pour le chacal à chabraque. Il est considéré comme nuisible dans certaines régions à cause de son habitude de s'attaquer au bétail, tel que les chèvres et les jeunes moutons.
Étant porteur potentiel de la rage, il est également abattu pour cette raison.
Actuellement, le chacal à chabraque n'est pas ciblé par les actions de conservation. N'étant pas en danger d'extinction, la Liste rouge de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN) répertorie l'espèce dans la catégorie préoccupation mineure.
Bousier
Le bousier est ce scarabée si particulier qui se nourrit de fumier. Il en fait des boules qu'il pousse avec une force
incroyable, et fait ainsi office de nettoyeur de la savane africaine. Je suis persuadé que certains d'entre vous s'interrogent sur le
pourquoi de cet intérêt pour " le bousier"... Ce petit insecte, bien que peu photogénique, m'a interpellé par son opiniâtreté à rouler jour et nuit une bouse plus grosse que lui avec le risque permanent de se voir piétiné par n'importe quel animal arpentant ces immenses plaines. Alors j'ai effectué quelques recherches sur ce scarabée et ai découvert que cet insecte, dont l'activité en dégoûterait plus d'un, est en fait plein de ressources.
Des équipes de la Wits University (Johannesburg, Afrique du Sud) et de l'université de Lund (Suède) ont démontré que dans la journée, le bousier pouvait s’orienter grâce à la position du soleil. La nuit, il savait se fier à la lune pour pousser sa boule en ligne droite et éviter de tourner en rond. Mais comment fait-il les nuits sans lune ?
Ces mêmes scientifiques ont donc testé un protocole pour comprendre comment ces scarabées s'en sortaient. La conclusion de cette nouvelle expérience publiée dans "Current Biology", vient de montrer qu'il sait se fier aux étoiles et à la Voie lactée pour se diriger la nuit. Si la Voie lactée peut leur servir de point de repère, les étoiles, individuellement, ne le peuvent pas. Il semble en réalité garder un angle constant entre la source lumineuse et leur corps. Ainsi, à côté d'une bougie, le coléoptère tournera en rond, un peu comme les insectes volants autour d'une ampoule. Les astres étant suffisamment éloignés et
C'est la première fois qu'une démonstration convaincante indique qu'une espèce animale se sert de la Voie lactée pour se guider la nuit. Toute la vie du bousier est rythmée par la nécessité de trouver des déjections, à travers lesquelles ils absorbent tous les nutriments et l'eau dont ils ont besoin.
Plusieurs espèces roulent ces déjections en boule, qu'ils transportent ensuite jusqu'à un endroit sûr, où ils pourront l'enterrer pour la manger plus tard ou y déposer leurs œufs.
Pour s'aider, le bousier possède une anatomie exceptionnelle.
C’est l'insecte le plus fort du monde car capable de pousser jusqu'à 1141 fois son poids. Pour un homme, cela équivaut à pousser six bus à double-étage remplis de passagers.
Présent sur tous les continents du monde, le bousier a un rôle écologique indispensable. En effet, les déjections qu'il enterre permettent la fertilisation des sols et la dispersion des graines qu'elles contiennent.
En enterrant les excréments des exploitations agricoles, ils améliorent également les conditions d'hygiène des animaux.
On estime que chaque année, aux États-Unis, les bousiers font économiser 380 millions de dollars à l'industrie bovine.
inaccessibles, le bousier ne risque pas d'en faire le tour.
Il méritait bien d'être photographié et ces quelques lignes le bousier...
Mangouste
La mangouste est un animal mammifère carnivore. Elle vit dans les steppes, les savanes et les broussailles. Elle n'a pas de
menu préféré, elle mange tout ce qui passe et surtout les œufs d'oiseaux, ce qui a amené à certains endroits la disparition de plusieurs espèces.
Son plat favori, le serpent. Le mammifère ne craint pas d’affronter les reptiles, y compris un cobra pourtant bien plus grand que lui. Sa force repose sur deux qualités : rapidité et agilité. Lorsque le serpent recule, prêt à frapper, la mangouste fond sur lui à la vitesse de l’éclair et l’attaque à la tête avec ses mâchoires dotées de dents très acérées. Si elle est mordue, la mangouste va alors réduire son activité et rentrer dans une phase identique à une léthargie pour combattre les effets du venin. Elle peut ainsi survivre à une dose venimeuse qui serait fatale à de nombreux autres animaux.
Ses pattes courtes sont dotées de griffes rétractiles et sa longue queue touffue peut lui servir de trépied pour se tenir debout. Toutes les espèces bénéficient d’un excellent odorat et d'une très bonne vision.
La mangouste se rencontre surtout en Afrique, en Asie du Sud et du Sud-est. L'espèce la plus commune est celle d’Égypte qui occupe presque tout le continent africain et le sud-ouest de l'Europe.
Le mammifère aime la chaleur et les grands espaces, s’adapte aussi bien aux forêts tropicales d’altitude (jusqu'à 2 000 m) qu’aux bords de mer, aux déserts, aux régions arides, aux savanes, aux prairies et campagnes.
Bubale
Les bubales sont de grandes antilopes pourvues d’une tête allongée et étroite. Le bubale possède une silhouette
caractéristique, haut sur pattes, corps massif et musclé, légère bosse aux épaules, tête allongée et arrière train plus bas que les épaules. Il peut mesurer de 1,60 à 2,15 m de long du bout du museau jusqu'à la base de la queue pour un poids allant de 116 à 218 kg. La queue mesure entre 30 et 70 cm. Mâles et femelles portent des cornes. Elles sont rapprochées à la base, se courbant légèrement vers l'avant et vers l'extérieur, puis vers l'intérieur et pointent ensuite vers l'arrière. Les 2/3 inférieurs des cornes ont des anneaux distincts. Celles de la femelle sont plus minces. En dépit d'être un peu maladroit en apparence, le bubale est en fait un coureur agile et rapide, capable d'atteindre des vitesses de 70 km/h.
Le bubale roux est un mammifère herbivore dont le régime alimentaire se compose principalement de graminées. Sa tête étroite est adaptée à sélectionner l'herbe luxuriante et fibreuse délaissant les tiges de mauvaise qualité. Comparé aux autres bovidés, il peut digérer une grande quantité de nourriture. Dans les régions où l'eau est rare, il peut manger des melons, des racines et des tubercules.
Le bubale est un animal grégaire qui forme des troupeaux comprenant jusqu'à 300 individus. Un plus grand nombre se réunit dans des endroits avec beaucoup d'herbe. Le plus grand troupeau enregistré était composé de 10 000 animaux. Les mâles adultes sont territoriaux et délimitent leurs domaines. Les troupeaux de femelles et leurs petits se déplacent entre les territoires masculins et séjournent temporairement dans ceux qui contiennent un pâturage de qualité.
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Les prédateurs naturels ne sont pas une véritable menace pour l'espèce. Les adultes sont la proie des lions, léopards, hyènes et lycaons. Les guépards et les chacals s'attaquent plutôt aux jeunes.
Le bubale roux n'est pas considéré comme une espèce menacée d'extinction bien que certaines sous-espèces soient en danger. Il est inscrit dans la catégorie Préoccupation mineure sur la Liste rouge de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN).
Pendant notre séjour de plus deux jours dans les plaines de Ndutu nous serons hébergés : au Ndutu Wildlands mobile camp.
Le campement est implanté en pleine nature, face à la plaine. Quelques arbres "nichoirs" bordent l'arrière du camp de toiles.
Le Ndutu Widlands mobile camp est composé d'une petite dizaine de tentes « safari » offrant tout le confort. Une allée, éclairée la nuit jusqu'au couché du dernier touriste par des lampes à pétrole, permet au résidents de rejoindre la tente salon-bar et la tente restaurant...
Chaque tente est dotée d'une "pièce" à vivre salon et couchage et d'une partie salle d'eau avec douche et toilettes privatives.
Chaque arrivée au campement est remarquable. Les "gardiens" Massaïs en tenue traditionnelle sont là aux côtés des serveurs qui nous remettent une serviette fraîche et parfumée, afin de nous débarrasser quelque peu de la poussière, avant de nous accompagner vers notre tente en nous annonçant le menu du soir... Toujours délicieux et copieux.
Après une douche chaude, nous aurons chaque soir le bonheur de savourer une "Kilimandjaro" fraîche, la bière locale, accompagnée de cacahuètes grillées, "Hakuna Matata", avant de passer à table à 19h30, la nuit tombant très tôt.
Une nouvelle fois nous aurons la sensation de dormir au milieu des animaux...
Toute la nuit nous serons bercés par les rugissements, les feulements et des bruits animaliers de toutes sortes.
Contrairement à ce que j'avais initialement prévu, compte tenu du nombre de photos publiées sur cette page, je vais dédier une publication particulière à l'itinéraire de la "Grande Migration" ... A cette rencontre avec des milliers de gnous, de zèbres et de gazelles migrant ensemble, chacun ayant son rôle.
Vous ayant, dans cette publication, présenté les prédateurs et charognards rencontrés je ne m'attarderai que sur les vastes plaines, les troupeaux d’herbivores, nos lieux de pose méridienne et nos petites aventures tout terrain...
A suivre ...
Musique :
Sénégal Acoustique