En cliquant sur le titre vous serez redirigé sur la première page de notre safari: le parc national du Lac de Manyara.
Musique :
Ballades africaines
Ancient voices-Chiwoniso
Le Serengeti, jours 5 et 6, partie 1...
" Karibu " (Bienvenue)
" Hakuna Matata " ou " Hakuna matatiso " (Pas de problème, ne t'en fais pas)
- Safari dans le parc de Manyara
Nuit au Ngorogoro Forest tented Lodge à Karatu
1
- Safari dans le Cratère du Ngorongoro
Nuit au Serengeti Heritage Ndutu Camp
1
- Safari dans les plaines de Ndutu
- La Grande Migration
Nuits au Ndutu Widlands camp
1
- Safari dans le Serengeti, jour 5
Nuit au Sound of Silence
1
- Safari dans le Serengeti, jour 6
Moyoni Airport Lodge
En Tanzanie la nature est reine. Avec quatre millions d’animaux sauvages, dont des milliers d’espèces d’oiseaux, de reptiles, de poissons et d’insectes, ainsi que 430 espèces de mammifères. Et bien sûr les " big five ", popularisés par Ernest Hemingway dans les Neiges du Kilimandjaro. Ce pays possède un trésor, essentiel pour lui et pour toute la planète avec ses 22 parcs nationaux.
Jour 5 et 6 : Le Parc national de Serengeti, en deux publications. Partie 1
Réserve animalière la plus célèbre du monde, inscrite au patrimoine mondial par l’Unesco, le Serengeti est le plus ancien parc tanzanien.
Créé en 1951 sur une superficie de près de 14 763 km², il protège un écosystème unique et particulièrement vaste qui s’étend vers le Masaï Mara au nord et vers la zone de conservation du Ngorongoro à l’ouest. L’ensemble avoisine 25 000 km2 sur lesquels les animaux vivent en toute liberté.
Ce parc national est sans doute le point d’orgue d’un safari dans le nord de la Tanzanie avec ses paysages qui évoquent le mythe de l’Afrique sauvage et ses étendues infinies. Il peut être visité toute l’année tant la faune y est abondante. Il faut toutefois bien choisir son lieu de séjour en fonction des saisons. En effet certaines régions du Serengeti peuvent parfois sembler vides en raison des migrations.
C'est dans le sud du Serengeti que l'on trouve les immenses plaines qui ont fait la renommée du parc national.
L’éruption de plusieurs volcans, dont le Ngorongoro il y a plusieurs millions d'années, souffla une épaisse couche de cendres qui se déposa, créant un sol très fertile mais trop dur pour que les arbres puissent y plonger leurs racines. L'herbe recouvre donc la région en abondance et attire d’innombrables herbivores comme les gnous, les zèbres et différentes espèces d’antilopes.
Une fois les formalités d'accès effectuées, la piste empruntée nous offre un panorama exceptionnel sur une partie du Serengeti...
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Serengeti vient du masai "siringet", " l'endroit où la terre s'étend à l'infini ".
Bubale juché sur un kopjes pour mieux dominer l'immensité du Serengeti.
Le sud du Serengeti se caractérise également par ses rochers granitiques amassés en buttes qui parsèment le paysage et qui sont appelés « kopjes ». Kopje est un mot néerlandais / afrikaans qui se prononce comme «copie» et qui se traduit par « petite tête ».
On en trouve particulièrement dans la région appelée « Moru Kopjes ». Les « kopjes » sont très appréciés
des lions, léopards et guépards qui s’en servent de points d’observation sur les plaines aux alentours.
Parsemant une partie des vastes plaines du Serengeti, comme autant d'îlots rocheux dans une mer d’herbe, les kopjes sont des affleurements de granit ou de gneiss (roche métamorphique de la croûte continentale), capables de résister à l'érosion de la pluie et des vents tropicaux violents. Les noyaux de la plupart des kopjes se sont formés au Précambrien ( première ère géologique de l'histoire de la Terre. Elle commence à la création du globe il y a 4,55 milliards d'années, pour s'achever voilà 540 millions d'années), alors que le magma s'introduisait vers le haut dans des roches métamorphiques encore plus anciennes.
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En plus de fournir un contraste pittoresque avec les prairies environnantes, les kopjes aux surfaces tachetées, altérées, fissurées et arrondies, jouent un rôle important dans l'approvisionnement en eau de la faune en saison sèche, avec les flaques qui subsistent et la condensation de l'eau sur les roches la nuit.
Ils fournissent également un habitat à de nombreuses créatures en raison de la présence d'une variété de plantes, de grottes pour l'habitation, d'eau et d'un point de vue pour les nombreux prédateurs du Serengeti.
Daman des rochers
Un des animaux installé dans les kopjes est le daman
des rochers, également appelé lapin des rochers ou bien hyrax ou encore dassie (nom anglais) en Afrique. Il tient son nom d’un dérivé du mot blaireau en hollandais.
Autrefois fréquent et maintenant en voie de disparition, souvent confondu avec les rongeurs ou les lagomorphes, le daman ressemble à un gros cochon d'Inde mais son étude fossile et anatomique prouve qu'il aurait comme parents proches les éléphants et les siréniens (mammifères aquicoles).
Leur couleur varie à travers leur aire de distribution du jaune-chamois au roux ou au gris-brun.
Les damans des rochers sont compacts, ils mesurent en moyenne 50 cm de long et pèsent autour de 4,5 kg pour les mâles et un peu moins pour les femelles.
Le pelage du daman des rochers est caractérisé par de longs poils tactiles épars qui dépassent la fourrure de quatre à six centimètres. Les moustaches atteignent dix centimètres. Ces poils tactiles aident l'individu à s'orienter dans l'obscurité des crevasses où il vit.
Les membres sont courts et robustes, les doigts des pattes avant sont au nombre de quatre, ceux des pattes arrières au nombre de trois. Ils possèdent tous des ongles plats dont l'implantation ressemble à ceux de l'éléphant. Le doigt interne des pattes arrières voit son ongle être plus proéminent et ressembler à une griffe, elle est utilisée pour la toilette.
Les soles plantaires sont nues, leur peau est épaisse, rembourrée de tissus glandulaires qui l'humidifient.
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Les yeux du daman possèdent une membrane protectrice appelée umbraculum qui est une réponse évolutive aux attaques de l'aigle, leur principal prédateur, qui attaque fréquemment avec le soleil dans le dos.
Les damans ont une paire d'incisives supérieures proéminentes (défenses), les oreilles sont petites. La longue incisive supérieure des mâles est triangulaire, tranchante, et représente une arme efficace, elle dépasse la lèvre inférieure lorsqu'ils sont au repos.
Comme son nom l'indique, il vit dans les régions où les rochers sont présents, du massif montagneux aux simples affleurements rocheux, buttes ou collines, pourvu qu'ils soient associés aux arbres et aux herbes qui leur permettent de brouter.
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Ils sont grégaires et vivent en colonies, dont la taille dépend de l'offre en nourriture et en abris.
Ils utilisent une grande variété d'herbes et de feuilles qui comprennent certaines plantes aromatiques ou toxiques pour d'autres espèces. Si de l'herbe est disponible, ils vont la brouter. En cas de forte population, ou si les aliments se font rares, ils vont se rabattre sur l'écorce des arbres et ainsi créer un préjudice notable à la régénération de ces derniers.
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Ils sont adaptés pour grimper dans les arbres et peuvent se déplacer sur les plus fines branches pour atteindre les feuilles vertes.
En cas d'alerte ils se laissent tomber au sol et se précipitent à l'abri des rochers ou se tiennent immobiles dans l'épaisseur de la végétation.
Les damans passent peu de temps à se nourrir. En Afrique de l'Est, le temps passé à l'alimentation représente moins d'une heure par jour. Les damans peuvent se passer de boire car ils trouvent suffisamment d'humidité dans leur nourriture.
Les damans s'entassent les uns par-dessus les autres et se blottissent les uns contre les autres, afin de maintenir leur température et ainsi conserver leur énergie pendant la nuit ou par temps froid, les têtes tournées vers l'extérieur, en formant plusieurs couches. On peut compter quatre niveaux et jusqu'à 25 individus. Ces entassements nocturnes dans leurs refuges sont en relation avec leur glande dorsale, ils se placent de manière à avoir le nez en contact étroit avec la glande de leur voisin, ce qui permet l'identification des membres du groupe et de raffermir la cohésion de la colonie.
L'agression entre individus est mise en évidence par l'érection des poils de cette même glande, et le fait de montrer les dents ou d'en grincer. Les combats sont très rares et les menaces suffisantes pour envoyer un individu soumis chercher une autre place pour prendre un bain de soleil.
Mâles, femelles et jeunes vocalisent, leur répertoire acoustique est étendu et comprend des grognements, des gémissements, des cris aigus, des pépiements, et des reniflements. Leur cri le plus connu est l'aboiement qui correspond au signal d'alerte, généralement émis par une sentinelle et suivi par la disparition des damans sous le couvert.
L'accouplement est suivi par une longue gestation de 230 jours. Les nouveau-nés montent sur le dos des adultes moins d'une heure
après la naissance, comportement qui a l'avantage de les faire reconnaître par les membres de la communauté.
Jadis très répandu, le daman est aujourd'hui menacé et confiné à l'Afrique et au Proche-Orient.
Quelques autres résidants des kopjes...
Agame à tête rouge (mâle), la femelle est brune
Le caméléon, un œil capable de surveiller le sol pendant que l'autre regarde en l'air, une langue qui jaillit comme un ressort pour capturer les insectes à distance, des pattes qui lui sert de pinces, une queue qui lui tient lieu de cinquième main et une proverbiale faculté de changer de couleur.
Nous arpenterons cette réserve jusqu'à la vallée de la rivière Seronera, dans la région centrale du Serengeti, qui marque la frontière entre les plaines herbeuses du sud et les collines boisées du nord. La région accueille ainsi des animaux vivant dans les deux écosystèmes, attirés par les eaux permanentes de la rivière Seronera.
Le centre du Serengeti est riche d'une faune très variée : éléphants, girafes, buffles, différentes espèces de singes et de nombreuses espèces d’oiseaux.
Dans les plaines, le regard porte loin et il est facile de repérer les animaux. En revanche, il n'est pas autorisé de rouler hors piste pour s’approcher des animaux.
Eléphant de la savane
L'éléphant de savane d'Afrique a de longues et grandes oreilles et présente un dos concave.
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Les mâles et les femelles ont des défenses externes qui leur permettent d'arracher des écorces ou des racines qu'ils mangent, mais aussi de se défendre lors d'affrontements.
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Les éléphants vivent en société matriarcale, la matriarche étant la femelle la plus âgée du groupe. C’est elle qui décide des déplacements de toute la troupe composée de femelles apparentées et de jeunes mâles immatures.
Arrivés à maturité, les mâles quittent la harde et vivent seuls ou en groupe de mâles. Vers l’âge de 25 ans, ils commencent à entrer en compétition pour la reproduction. Ils montrent leur dominance en redressant et secouant la tête, la trompe et les oreilles, tout cela agrémenté de barrissements retentissants. Ils peuvent communiquer entre eux sur de très longues distances en utilisant des vocalisations inaudibles pour l’oreille humaine (infrasons).
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L’espèce est dite polygyne, c’est à dire qu’un même mâle se reproduit avec plusieurs femelles.
Chez le mâle, la période d’activité sexuelle est appelée musth. Le taux de testostérone augmente alors considérablement et l’animal devient plus agressif. Des sécrétions sont alors émises par des glandes temporales de part et d’autre de la tête et des écoulements sont nettement visibles.
Les éléphants n’ont pas de véritable période de reproduction. Toutefois les naissances sont plus nombreuses en période de pluies (nourriture abondante) qu’en période de sécheresse.
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Les femelles donnent naissance à un petit tous les 4 à 9 ans seulement.
Les jeunes précédents sont sevrés quelques mois avant la naissance des nouveaux petits. Les femelles restent dans leur harde natale toute leur vie.
Le jeune vient au monde dans un groupe de jeunes mâles et de femelles apparentées après 22 mois de gestation.
Il pèse entre 120 et 130kg.
Les femelles assistent la mère dans les soins parentaux. Les jeunes peuvent même être allaités par d’autres femelles.
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La longévité de l’éléphant est de 60 ans en moyenne dans le milieu naturel et peut atteindre 70 ans en captivité.
La taille imposante des éléphants les rend invulnérables face aux autres animaux.
L’Homme est donc le seul prédateur des individus adultes.
En revanche les jeunes peuvent être attaqués par des lions et des hyènes. Lorsque les femelles de la harde sentent un danger, elles placent les petits au centre du groupe.
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Le braconnage pour l’ivoire et la viande a longtemps été la principale cause de déclin de l’espèce.
De 1979 à 1989, on estime que la population totale d’éléphants a chuté de 1,2 million à 600 000 individus.
En 1989, la commercialisation de l’ivoire fut alors interdite et des mesures anti-braconnage furent prises dans plusieurs pays.
Aujourd’hui, bien que ce braconnage soit encore significatif dans certaines régions d’Afrique centrale notamment, la fragmentation et la réduction de l’habitat dues à l’expansion des populations humaines, constituent la menace majeure. Ceci s’accompagne d’un nombre croissant de conflits hommes-éléphants, les éléphants étant amenés à pénétrer de plus en plus sur des terres cultivées.
Depuis plusieurs années, les efforts de conservation menés en Afrique de l’est ont permis une augmentation des populations dans ces régions avec pour conséquence, la relance du débat sur le commerce de l’ivoire et un problème de surpopulation pour les éléphants confinés dans certaines zones protégées. Des translocations vers des zones peu peuplées et l’utilisation de méthodes contraceptives sont aujourd’hui une alternative heureuse à l’abattage des animaux.
Les populations actuelles sont fragmentées et essentiellement cantonnées aux aires protégées.
L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qualifiait, en 2016, les éléphants d’Afrique de vulnérables.
Lion et lionne
C'est ici, dans le parc national, que se trouve la plus grande concentration de lions de toute l'Afrique.
Ces animaux très sociables vivent en groupes pouvant atteindre les 30 têtes. A peine étions-nous entrés dans le Serengeti qu'il nous était donné d'observer au bord de la piste un lion et ses deux femelles.
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À l'inverse des autres fauves qui sont solitaires hors des périodes de reproduction, le lion vit en groupes constituant des unités sociales permanentes. Ces bandes sont constituées d'un mâle dominant, de plusieurs femelles apparentées entre elles et de jeunes mâles.
Le lion consacre le plus clair de son temps à l'inactivité et ne chasse qu'à l'obscurité ou aux heures fraîches du matin. La grande majorité des prises sont assurées par les lionnes. En effet, les mâles étant plus lourds et moins rapides, s'avèrent moins efficaces.
Les traques se pratiquent à l'affût lorsqu'un félin chasse seul, et par encerclement quand les lionnes agissent en groupe.
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Le mâle ne participe que pour les proies les plus imposantes : buffles, éléphants pré-adultes...
Habituellement leur rôle est d'assurer la protection de la troupe des autres lions.
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La puissance musculaire des fauves est impressionnante.
Pour rattraper sa proie, une lionne est capable de faire des bonds de près de 12 mètres de longueur et 4 mètres en hauteur.
Les lionnes ont une technique de chasse bien particulière : elles travaillent en groupe, c'est une stratégie coopérative.
A défaut d’assister à des scènes de chasse... Le festin étaient en cours, nous avons eu la chance d’observer la sieste des lions dans les arbres du Serengeti, une éventualité assez rare…
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Ce parc est le plus arboré de tous dans sa partie Sud et comme il y fait chaud les lions s'installent donc à l'ombre des baobabs, des acacias et des arbres à saucisses pour se reposer entre deux courses.
Les lionnes affalées dans les arbres, la queue pendant entre deux branches chercheraient à échapper à des insectes porteurs de maladie, en particulier les piqûres de mouches tsé-tsé. Mais avant tout, les félins aiment les positions dominantes pour avoir un point de vue panoramique sur la savane.
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Quelques kilomètres après les lions, c'est un serval qu'il nous a été donné d'apercevoir...
Serval
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Il ressemble à un gros chat sauvage de la savane. C’est un carnivore qui appartient à la famille des Felidae et au genre Leptailurus dont il est la seule espèce. On le rencontre principalement dans la savane là où, du fait de la présence de marais, l’herbe est haute et l’humidité omniprésente.
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Le serval est un excellent chasseur qui peut effectuer des bonds de 3 mètres et atteindre des pointes de 80 km/h grâce à ses longues pattes lui permettant d’attraper plus de la moitié des proies qu’il poursuit.
Après s’en être emparé, il joue quelques instants avec sa victime puis la tue. Il n’hésite pas à défendre sa pitance en s’opposant à d’autres prédateurs de façon extrêmement farouche.
Il dévore ses proies entières lorsqu’il s’agit de petits animaux. Carnivore crépusculaire, il se nourrit essentiellement de petits animaux pesant tout au plus 200 g tels que les damans, les lapins, les rats, les grenouilles et même des insectes. Mais il peut de temps en temps s’attaquer aux dik-diks, des antilopes naines dont le poids se situe entre 3 et 6 kg.
A l’âge adulte, le mâle mesure au maximum 66 cm au garrot, 112 cm de longueur pour un poids compris entre 12 et 26 kg. L’espérance de vie du serval est d’une vingtaine d’années.
Le serval est longiligne. Sa tête étroite est surmontée de deux oreilles à la forme arrondie. En fonction des individus, la fourrure comporte soit des taches, soit des points. Elle peut aussi être simplement marquée au niveau de la queue où l’on peut constater des anneaux et des taches sur le front.
Aujourd’hui, il a déserté les zones à forte concentration humaine.
Bien que chassé pour sa fourrure, le serval n’est pas une espèce menacée pour le moment. Il est donc classé parmi les préoccupations mineures sur la liste des espèces menacées d’extinction.
Assez facile à domestiquer, cet animal idolâtré par les anciens égyptiens supporte mal d’être séparé de son maître.
Attention toutefois, n’élève pas un serval qui veut. Sa commercialisation comme sa détention sont réglementées depuis 2004 en France et depuis une modification datant de 2010, un arrêté stipule que sa détention est soumise à autorisation préfectorale et l’intéressé doit posséder un certificat de capacité.
Le serval est un magnifique félin que l’on peut rencontrer en Afrique.
A noter que ce carnivore de plus de 6 kg est classé parmi les espèces dangereuses, selon l’arrêté du 5 août 2008.
Quelques minutes plus tard, au détour de la piste une hyène progressait sur notre gauche...
A l'affût "en tourelle", le regard balayant la plaine au plus loin, j’aperçus très rapidement cette tâche brune se détachant dans les herbes, notre façon d'observer évolue très vite, nous sommes en quête...
A ma demande notre chauffeur s'arrêta me permettant de changer de boîtier pour saisir l'instant où l'animal allait traverser la piste devant notre véhicule...
Hyène
La hyène tachetée est l'un des animaux les plus mal compris du monde animal.
La hyène tachetée vit dans les savanes, les prairies, les forêts et les forêts de montagnes, jusqu'à une altitude de 4 000 m. Elle vit en clan et chasse souvent en groupe permettant ainsi l'amélioration de leur succès de chasse. Toutefois, cela dépend souvent de la disponibilité des proies.
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La hyène tachetée est l'un des plus grands prédateurs en Afrique. Cependant, ses deux ennemis mortels sont le lion et l'homme. Les hyènes et les lions sont en concurrence directe pour la nourriture et les combats peuvent être mortels pour l'un des deux. Sinon, cette espèce est libre de prédateurs.
L'homme tue souvent les hyènes de nombreuses façons. Elle est abattue, empoisonnée, emprisonnée et prise au piège, même dans les zones protégées. Cela se produit fréquemment dans les zones agricoles lorsqu'elle est soupçonnée de s'être attaquée au bétail, ou comme une mesure préventive pour protéger le bétail.
La dégradation de l'habitat constitue une menace supplémentaire pour les populations de hyènes en dehors des aires protégées.
Le déclin des populations de hyènes tachetées en dehors des zones de conservation rend cette espèce de plus en plus dépendante de l'existence et de l'application des aires protégées.
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La hyène tachetée n'est pas considérée comme une espèce en danger et est classée dans la catégorie Préoccupation mineure (LC) sur la Liste rouge de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN).
Tous les animaux du Nord de la Tanzanie sont représentés et aisément observables dans le Serengeti, sauf les timides rhinocéros et quelques antilopes rares (gerenuk, hippotrague…).
Bubale
Le bubale est une grande antilope pourvue d’une tête allongée et étroite.
Cet animal vit en groupe parfois très nombreux (plusieurs centaines d’individus). La coloration est variable suivant les régions et les sous-espèces ainsi qu’en fonction des individus. Les formes des cornes diffèrent également en fonction des sous-espèces.
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Le bubale roux a de longues pattes, un cou court, un visage long et étroit avec des oreilles pointues. De plus, la poitrine large et inclinée vers l'arrière du bubale est une autre caractéristique permettant de le distinguer des autres antilopes.
Comme la plupart des antilopes, le bubale roux est diurne.
Cet animal occupe les savanes ouvertes et les prairies boisées, se déplaçant parfois en habitat plus aride après les pluies.
Les membres d'un troupeau peuvent être divisés en 4 groupes : les mâles territoriaux adultes, mâles adultes non territoriaux, les jeunes mâles, et les femelles avec leurs petits.
Les mâles adultes sont territoriaux et délimitent leurs domaines. Les troupeaux de femelles et leurs petits se déplacent entre les territoires masculins et séjournent temporairement dans ceux qui contiennent un pâturage de qualité. Lorsque le troupeau mange, l'un des membres du groupe reste à l'affût du danger se plaçant souvent sur une termitière pour mieux voir de loin. Les troupeaux migrent seulement lors de catastrophes naturelles et de sécheresse.
Quoique la plupart des sous-espèces de bubales roux se reproduisent en grand nombre, les populations ont tout de même diminué.
La chasse en est en grande partie la cause ainsi que la concurrence avec le bétail. Le bubale roux est un animal facile à chasser et sa viande savoureuse est très recherchée. L'extinction de la sous-espèce Alcelaphus buselaphus devrait servir d'avertissement au sujet de la vulnérabilité de cette espèce à de telles menaces.
Le bubale roux est un animal qui supporte mal la captivité. On le trouve donc rarement dans les élevages ou les zoos.
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Topi
Le topi appelé également le damalisque ou le nyamera (swahili), est un mammifère herbivore de la famille des bovidés.
Il vit en Afrique Centrale et Afrique de l’Est, dans les savanes et les prairies arborées où il se nourrit d'herbes, de graminées et de jeunes pousses. Actif à l’aube et au crépuscule, le topi se repose le reste de la journée.
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Le topi est un animal social et grégaire. Il vit en groupes de plusieurs individus composés d’un mâle dominant et de plusieurs femelles et de jeunes. Les autres mâles vivent en solitaires ou en petits troupeaux.
Animal très territorial, il défend son espace avec une certaine agressivité, notamment lors de la période de rut.
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Les topis sont des animaux migrateurs. Ils parcourent de longues distances chaque année à la recherche de nouveaux pâturages. Lors de ces migrations, les topis se mélangent avec d’autres espèces d’herbivores, comme les zèbres ou les gnous.
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Les lions, les guépards, les léopards, les lycaons sont les principaux prédateurs du topi.
Avec des pointes de vitesse pouvant atteindre les 95 km/h, les topis échappent très souvent à leurs prédateurs.
Seul le guépard peut courir à de telles allures, mais le topi adulte est une proie trop imposante pour lui.
L’espérance de vie du topi est de 12 à 15 ans à l’état sauvage.
Impala
Gracieuse antilope de taille moyenne.
Chez l’impala, seul le mâle possède des cornes. Celles-ci sont annelées, en forme de lyre et très grandes chez l’adulte. La forme des cornes évolue avec l’âge du sujet.
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Les impalas vivent en groupes pouvant atteindre une centaine d’individus. Les compositions de ces groupes sont variables, femelles avec leur jeune et mâle dominant.
Les diks-diks sont des antilopes naines, qui mesurent à l'épaule de 30 à 43 cm et pèsent de 3 à 5 kg.
Le nom « dik-dik » vient du bruit qu'ils font. La fourrure est généralement gris-brun sur le haut du corps. Les parties inférieures du corps ainsi que les jambes, le ventre et les flancs sont blanchâtres. Un point noir nu sous le coin intérieur de chaque œil contient une glande pré-orbitale qui produit une sécrétion collante de couleur noire. Les yeux sont souvent entourés d'un anneau clair. Seuls les mâles portent de courtes cornes ne mesurant que de 3 à 7,5 cm de long.
Dik-dik
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L'habitat préféré de ces animaux se situe là où l'herbe et les arbustes comestibles sont abondants. Ils vivent dans de grandes plaines parmi d'autres herbivores comme les girafes et les antilopes. Il leur arrive également de vivre dans les forêts denses à condition qu’ils puissent se cacher des prédateurs. Dès que l'herbe devient trop haute les empêchant de voir au loin, les dik-diks se déplacent dans un autre territoire plus propice. Les dik-diks sont des animaux semi-nocturnes. Ils se nourrissent la nuit, le plus souvent avant l'aube et après le crépuscule. Pour faire face aux prédateurs, les dik-diks ont un comportement assez exceptionnel : lorsqu'un prédateur se présente face à eux, les dik-diks s'immobilisent face à lui et se bornent à esquiver ses attaques en effectuant un démarrage rapide suivi d'une nouvelle immobilisation. Le manège dure jusqu'à ce que l'assaillant se décourage, ce qui peut prendre plusieurs minutes avec un jeune prédateur inexpérimenté. Ils peuvent atteindre une vitesse de pointe d'environ 42 km/h.
Cobe Defassa
Le cobe defassa est une grande antilope à poils mi-long gris-brun foncé. Le tour du museau est blanc.
Un anneau blanc est présent en bas des pattes au dessus du sabot. Il possède de grandes oreilles arrondies. Seuls les mâles possèdent de grandes cornes annelées, la femelle en est dépourvue. Ce qui permet de l’identifier et de le différencier du cobe à croissant, c’est la grande tache blanche qui orne sa croupe.
Cette antilope est sédentaire et grégaire, elle n’est jamais loin d’un point d’eau.
Les groupes sont sous la surveillance d’une mâle dominant. Ce cobe est principalement actif en début et en fin de journée.
Lorsque des groupes de cobes à croissant cohabitent avec des cobes defassa, des croisements sont possibles, produisant des variantes du pelage de croupe.
Gazelle de Grant
La gazelle de Grant est une grande gazelle mesurant entre 1,40 et 1,66 m de long, de 87 à 97 cm de haut, pour un poids allant de
38 à 80 kg. Les deux sexes disposent de cornes qui mesurent entre 60 et 80 cm chez le mâle contre 30 à 40 cm pour celles des femelles. Le pelage est couleur sable sur la partie supérieure du corps et blanc sur la partie intérieure des jambes et du ventre. La caractéristique la plus distinctive de cette gazelle est la bande verticale noire distincte qui descend de chaque côté des fesses blanches.
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La gazelle de Grant est bien armée pour résister à la sécheresse. Elle laisse sa température interne monter jusqu'à 46°C, mais elle rafraîchit son cerveau par une évaporation nasale efficace. Ce système de refroidissement du cerveau nécessite une grande quantité d'eau. À poids égal, la gazelle de Grant consomme en eau un tiers de plus que la gazelle de Thomson.
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La gazelle de Grant est un herbivore ruminant dont le régime alimentaire se compose d'herbes, de feuilles et de broussailles.
Elle se nourrit en grande partie la nuit pendant la saison sèche, afin de recueillir la rosée sur les plantes. Pendant la saison des pluies, elle s'abreuve aux points d'eau, mais l'humidité contenue dans sa nourriture peut lui suffire.
Vivant principalement en grands troupeaux, les mâles délimitent de petits territoires avec leurs excréments et leur urine. Dès la saison du rut, qui se déroule de septembre à décembre, ils font preuve d'une certaine agressivité en se livrant à des combats d'intimidation, parfois violents pour obtenir un maximum de femelles pour s'accoupler.
Après une période de gestation d'environ 6 mois, la femelle met au monde un seul petit pesant entre 5 et 7 kg.
Durant les 3 premiers mois suivant la naissance, la mère surveille et protège jalousement son petit contre les attaques éventuelles de prédateurs affamés. Lorsque la mère va se nourrir, le jeune reste dans une cachette observable par la mère.
Les mâles atteignent leur maturité sexuelle vers l'âge de 3 ans et les femelles à environ 1 an et demi.
L'espérance de vie de la gazelle de Grant à l'état sauvage est d'environ 12 ans.
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Extrêmement rapide à la course, une gazelle de Grant adulte n'a que peu de prédateurs pouvant rivaliser avec elle. Le guépard est sans aucun doute le seul ayant cette capacité. Toutefois, certains mâles de cette espèce pouvant peser jusqu'à 80 kg sont légèrement moins rapides à la course que les autres, mais ils sont plus forts au combat et ne craignent pas d'avoir à faire face à un guépard. Néanmoins, ils restent suffisamment rapides pour distancer un lion.
Elle évite les zones à forte densité de prédateurs et emploie une méthode de défense coopérative pour protéger les jeunes plus vulnérables à la prédation.
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La gazelle de Grant reste une espèce très répandue au sein et en dehors des parcs nationaux. Cela, en dépit de la perte d'une partie de son aire de répartition convertie en terres agricoles et du déclin de certaines populations à cause du braconnage et de la concurrence avec le bétail.
Avec une population totale comprise entre 140 000 et 350 000 individus, la gazelle de Grant n'est actuellement pas considérée comme une espèce menacée. Elle est inscrite dans la catégorie préoccupation mineure (LC) sur la Liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN).
La majorité des populations de gazelles de Grant du Serengeti se reproduisent loin de la limite ouest de la zone protégée où la plupart des activités de braconnage se déroulent.
Gnou bleu
Les gnous sont de grandes antilopes mesurant de 0,98 à 2,40 m de haut pour un poids allant de 100 à 270 kg.
Il existe deux espèces de gnous. Le gnou noir a un pelage brun foncé, une face massive hérissée de poils drus, une barbe qui couvre la gorge et le poitrail ainsi qu'une crinière blanche. Le gnou bleu a un pelage brun grisâtre marqué de zébrures sombres sur l'avant du corps qui est plus massif que l'arrière-train ; sa face est poilue et la barbe est noire ou blanche sous l'encolure et sa queue est noire.
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Les gnous vivent généralement en troupeaux de plus d'une centaine d'individus, les alentours étant surveillés en permanence par l'un ou l'autre. Dès qu'une menace se précise, comme l'approche d'un lion en chasse, le premier gnou qui s'en aperçoit, avertit les autres de la voix et tout le troupeau part aussitôt au grand galop.
Lors de leur grande migration, les gnous se rassemblent pour traverser les rivières. Ces endroits représentent un terrain de chasse idéal pour les prédateurs. Lors de la traversée, beaucoup de gnous périssent sous les dents des crocodiles.
L'écosystème Serengeti - Masai Mara peut contenir environ 70 % de la population mondiale du gnou bleu.
Dans ces espaces, l'avenir de la population aura un impact significatif sur l'état de conservation global des espèces. Le fait de surveiller et de protéger cette antilope peut donc être essentiel pour la conservation de ces écosystèmes dans leur ensemble.
Girafe
La girafe est le plus grand des animaux terrestres. Les taches de la robe de la girafe sont sa carte d’identité.
On trouve la girafe dans les savanes sèches, les prairies, les forêts claires, mais aussi dans les milieux désertiques ou semi-désertiques. Elle est aujourd’hui absente de la zone saharienne, mais de nombreuses représentations (gravures et peintures rupestres) ainsi que des ossements fossiles attestent d’une présence antérieure dans cette partie de l’Afrique. Les causes de sa disparition sont : La chasse au trophée, le braconnage, la diminution de ses territoires suite à la poussée démographique (mise en culture des terres).
Les girafons grandissent d’environ 3 cm par jour et sont sevrés vers l’âge de 12 à 14 mois.
Environ 50% d’entre eux tombent sous les crocs ou les griffes des prédateurs.
La grande taille de la girafe, sa bonne vue, sa vitesse et ses gros sabots en font une proie difficile.
La girafe est cependant vulnérable lorsqu’elle boit. En cas d’attaque, elle se défend des prédateurs avec des ruades et des coups de pieds. Lorsqu’elles sont avec leurs jeunes, elles se regroupent en terrain découvert.
A la vue d’un prédateur, les girafes se mettent en «arrêt» et regardent toutes dans la même direction. La queue à l’horizontal est un signe d’anxiété.
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Les principaux prédateurs de la girafe sont les lions et les hyènes.
Lors du 1er mois suivant leur naissance, entre la moitié et les trois quarts des girafons sont tués par les lions et les hyènes.
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La girafe est un ruminant et possède un estomac à 4 compartiments, elle passe à peu près le tiers de son temps à ruminer.
Les périodes de pointe pour le nourrissage sont les 3 premières et les 3 dernières heures du jour. Les heures chaudes sont utilisées pour le repos et la rumination.
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En France, la girafe est décrite pour la première fois au XVIème siècle par Pierre Belon du Mans à la suite d’observations d’animaux captifs au Caire.
La première girafe «matérielle» arrive en France sous la forme d’une peau expédiée depuis l’Afrique du Sud en 1784 par François Vaillant et destinée aux collections du cabinet du roi.
En fin d'après-midi, après avoir traversé les immenses plaines du Serengeti et observé de nombreux animaux, nous changeons radicalement de paysage en prenant la direction de notre campement...
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Des contreforts rocheux sur notre gauche, bordent la piste et ferment dorénavant le Serengeti.
Puis nous franchirons la rivière Seronera, auprès de laquelle nous reviendrons le lendemain (prochaine publication Serengeti jour 6, partie 2) afin de remonter jusqu'au "Retima Hippo poll", où comme son nom l'indique nous pourrons observer de très près de nombreux hippopotames, mais également des crocodiles et des buffles...
Après avoir franchi le cours d'eau, nous rentrerons dans une zone boisée où nous subirons une "attaque" de mouches tsé-tsé.
Dans cette zone, des toiles noires et bleues étaient tendues entre les arbres pour attirer ces insectes.
Bénédicte et moi dénombrerons une dizaine d'impacts sur nos bras et nos jambes alors que nous étions couverts, mais en noir et bleu...
La mouche tsé-tsé peut piquer à travers les habits et est active le jour. Elle est sensible à une stimulation optique (et non olfactive comme les moustiques) et donc les lotions insectifuges ne sont pas très efficaces.
La trypanosomiase africaine est transmise à l'homme par la piqûre d'une mouche tsé-tsé infectée, nos mouches ne l'étaient pas mais nous mîmes trois bonnes semaines à cicatriser des piqûres.
Quelques kilomètres plus loin, dans la plaine,nous découvrirons notre campement adossé à des monts, le bien nommé " Sound of Silence".
Le Tanzania tent resort "Sound of Silence" est situé au cœur du parc de Serengeti, au milieu de la savane et des animaux sauvages.
De tous les hébergements de notre Safari, ce "campement-lodge", composé de 11 tentes de luxe de 50 m² chacune, ouvertes sur la nature, parfaitement équipées et à la décoration soignée a été la plus belle de nos expériences.
Prolongement de notre immersion quotidienne au plus près de la faune, nous dormirons une nouvelle fois, au contact de la nature, séparés de l’extérieur par les moustiquaires de notre toile de tente. Bercés par les sons nocturnes de la savane, nous vivrons les scènes mythique du film "Out of Africa".
Calao à bec noir
Mangouste naine
Choucador superbe
En sortant de notre tente nous avons croisé une mangouste, qui sans se hâter à rejoint le sentier menant à la tente centrale, et avons pu dans les arbres du campement ou le bordant, observer une belle variété d'oiseaux de tous plumages.
Phragmite aquatique
Francolin à gorge rouge
Huppe fasciée
Après une douche réparatrice et quelques soins à nos piqûres, nous rejoindrons la terrasse de la tente centrale (bar-restaurant) afin de déguster une "Kilimandjaro" (bière locale) agrémentée de cacahuètes fraîchement grillées, face au coucher de soleil sur la savane.
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A la nuit tombée, nous passerons dans la salle à manger et partagerons, à leur demande notre table avec deux touristes français, (frère et sœur) pour un dîner de grande qualité, servi à l'assiette clochée par 4 serveurs qui ôtaient les cloches en même temps afin de nous faire simultanément découvrir les assiettes remarquablement dressées par la cuisine.
Du grand art gourmand au fin fond de la savane !
A la fin du dîner, accompagné d'un gardien Massaï armé de sa machette et de son emblématique bâton, nous rejoindrons notre tente, où le lit avait été préparé et ouvert. Avant de nous souhaiter une bonne nuit et de refermer notre moustiquaire, notre gardien contrôla le talkie-walkie nous permettant de l'appeler au cas où un animal tenterait de rentrer dans notre hébergement.
Dans ma prochaine publication (Serengeti jours 5 et 6 partie 2), je vous ferai partager notre deuxième journée de safari, dans le Serengeti, qui nous réservera à nouveau de belles surprises animalières.
Je vous présenterai également quelques photos aériennes prises lors de notre survol de cette partie de la Tanzanie jusqu'à l'aéroport d'Arusha, où nous attendra le chauffeur qui nous conduira au " Moyoni Airport Lodge ", notre premier hébergement en Tanzanie, bouclant ainsi notre safari avec une dernière nuit au pied du Kilimandjaro...
A suivre ...