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Musique :
Ballades africaines
Sinama Denw

Le Serengeti, jours 5 et 6, partie 2...
" Karibu " (Bienvenue)
" Hakuna Matata " ou " Hakuna matatiso " (Pas de problème, ne t'en fais pas)

- Safari dans le parc de Manyara
Nuit au Ngorogoro Forest tented Lodge à Karatu
1
- Safari dans le Cratère du Ngorongoro
Nuit au Serengeti Heritage Ndutu Camp
1
- Safari dans les plaines de Ndutu
- La Grande Migration
Nuits au Ndutu Widlands camp
1
- Safari dans le Serengeti, jour 5
Nuit au Sound of Silence
1
- Safari dans le Serengeti, jour 6
Moyoni Airport Lodge
En Tanzanie la nature est reine. Avec quatre millions d’animaux sauvages, dont des milliers d’espèces d’oiseaux, de reptiles, de poissons et d’insectes, ainsi que 430 espèces de mammifères. Et bien sûr les " big five ", popularisés par Ernest Hemingway dans les Neiges du Kilimandjaro. Ce pays possède un trésor, essentiel pour lui et pour toute la planète avec ses 22 parcs nationaux.

Jour 5 et 6 : Le Parc national de Serengeti, en deux publications. Partie 2
Réserve animalière la plus célèbre du monde, inscrite au patrimoine mondial par l’Unesco, le Serengeti est le plus ancien parc tanzanien.
Créé en 1951 sur une superficie de près de 14 763 km², il protège un écosystème unique et particulièrement vaste qui s’étend vers le Masaï Mara au nord et vers la zone de conservation du Ngorongoro à l’ouest. L’ensemble avoisine 25 000 km2 sur lesquels les animaux vivent en toute liberté.
Ce parc national est sans doute le point d’orgue d’un safari dans le nord de la Tanzanie avec ses paysages qui évoquent le mythe de l’Afrique sauvage et ses étendues infinies. Il peut être visité toute l’année tant la faune y est abondante. Il faut toutefois bien choisir son lieu de séjour en fonction des saisons. En effet certaines régions du Serengeti peuvent parfois sembler vides en raison des migrations.




A 9h00, après avoir pris un copieux petit déjeuner, l'équipe du Tanzania Tent Resort "Sound of Silence", directeur en tête, nous accompagnait à notre véhicule pour une photo, puis la team nous gratifiait d'un chant local d'aurevoir, qui ne nous a pas laissé indifférent tant le lieu et l'accueil réservé ont été exceptionnels.
Nous rejoindrons la piste principale, voiture entièrement fermée, afin d'éviter une nouvelle attaque de mouches tsé-tsé. Ce n'est qu'une fois la dernière toile noire et bleue, largement passée, que nous ouvrirons le toit du 4x4, pour nous positionner "en tourelle" et scruter le paysage en quête de la faune sauvage.





Mangouste
La mangouste est un animal mammifère carnivore.
Sa fourrure est courte et épaisse, son corps est mince, sa tête petite et son museau pointu. Ses pattes sont courtes et munies de griffes qui ne se rétractent pas. Sa queue fait la moitié de son corps. Sa couleur va du jaune clair au marron et parfois au gris.
La mangouste vit dans les steppes, les savanes et les broussailles.
La mangouste fait partie des Viverridés et est diurne. Elle vit en groupe et chasse le jour.
Elle n'a pas de menu préféré, elle mange tout ce qui passe et surtout les œufs d'oiseaux, ce qui a amené la disparition de plusieurs espèces à certains endroits.
Elle peut même tuer un serpent et quand la mangouste a un petit creux, ce n’est pas un cobra qui l’intimidera.
Sa force repose sur deux qualités : rapidité et agilité.
Lorsque le serpent recule, prêt à frapper, la mangouste fond sur lui à la vitesse de l’éclair et l’attaque à la tête avec ses mâchoires dotées de dents très acérées. Si elle est mordue, la mangouste va alors réduire son activité et rentrer dans une phase identique à une léthargie pour combattre les effets du venin. Elle peut ainsi survivre à une dose venimeuse qui serait fatale à de nombreux autres animaux.
Au départ, la mangouste habitait l'Asie, la Chine et le Japon. L'homme, en l'introduisant dans d'autres régions a eu à le regretter, car la mangouste a détruit une bonne partie de la faune.
Trente-huit espèces sont recensées dont la longueur varie d'une trentaine de centimètres à un mètre vingt pour la mangouste d’Afrique.


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Mangoustes naines
La mangouste creuse des terriers qui sont de vrais labyrinthes. De 5 à 15 individus peuvent y loger.
Elle est très prolifique, elle a plusieurs portées par an de 2 à 4 petits qui naissent sourds et aveugles. Particulièrement vulnérables, les nouveaux-nés sont souvent la proie de prédateurs malgré la vigilance étroite des adultes.
Mangoustes rayées


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Observation en bord de piste avant de traverser... Rien à signaler... En avant derrière moi... Allez on pousse !


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On traverse... Vite... Vite... Et on reste groupé !


La mère confie ses petits à des gardiennes pendant qu'elle va chercher la nourriture qu'il lui faut pour pouvoir les allaiter.
La croissance des petits est très rapide, à neuf semaines, ils sont sevrés et sortent du terrier. Chez la mangouste rayée, l’ensemble du groupe participe à l’alimentation des petits.
La mangouste se révèle très active : elle court, saute, nage, grimpe aux arbres avec une grande agilité mais elle aime aussi se prélasser au soleil.
L’animal prolifère au point de menacer certains écosystèmes locaux. Le mammifère peut vivre jusqu'à l'âge de 10 ans à l’état sauvage.
La mangouste affiche un caractère changeant : de loin, elle crie et montre les dents pour traduire son irritation. Quand on l’approche, sa curiosité l’emporte, l’animal s’adoucit et peut même accepter les caresses. Si certaines espèces affichent un tempérament solitaire, la plupart sont sociables et vivent au sein de colonies pouvant regrouper de 40 à 70 individus.
D’autres espèces (mangoustes naines ou jaunes) adoptent une organisation sociale très codifiée dans laquelle, par exemple, seul le couple dominant (généralement le plus vieux du groupe) pourra se reproduire.
Les félins, hyènes et rapaces représentent les principaux prédateurs naturels de la mangouste. La plupart des espèces sont classées en préoccupation mineure par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).
Face au recul de son habitat (déforestation) ou au changement climatique, la mangouste fait preuve d’une forte capacité d’adaptation, notamment en modifiant son régime alimentaire si ses proies habituelles viennent à manquer.



Babouin
Le babouin est un singe cynocéphale (museau similaire à celui du chien). Les plus gros spécimens peuvent peser jusqu’à 50
Kg. Tous les babouins sont d’allure similaire. Au cours de notre safari, dans tous les parcs du nord nous avons observé le babouin anubis aussi appelé babouin doguera, babouin olive ou encore babouin vert.

Le babouin se déplace porté par ses 4 membres. Lorsqu’il court, il galope à la même allure qu’un cheval.
Les babouins sont des primates diurnes et essentiellement terrestres. Ils sont non territoriaux et vivent en troupes de 10 à plus de 100 individus, couramment 30 à 40. L’organisation sociale est très complexe avec une hiérarchie chez les mâles comme chez les femelles.


Omnivore à tendance végétarienne, le régime alimentaire des babouins est très varié. C’est également un primate très opportuniste. Les populations côtoyant l’homme, trouvent une partie de leur alimentation en fouillant les poubelles et les fosses à déchets. Ils n’hésitent pas à voler leur nourriture en agressant des touristes si besoin.
Les babouins sont dépendants de l’eau, ils doivent boire assez souvent, au moins une fois par jour.
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C’est le singe le plus présent et le plus répandu en Afrique de par sa vaste zone de répartition géographique et ses populations nombreuses. Son habitat est très varié ; forêts tropicales sèches, savanes, semi déserts, depuis le niveau de la mer jusqu’à plus de 3.000 mètres d’altitude.
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Pour communiquer, les babouins disposent d’un vaste registre vocal, cris aigus, grognements, ainsi que des aboiements qui servent de cris d’alarme entendus par les membres du groupe ainsi que par toute la faune environnante.
Ces aboiements sont notamment émis en cas de présence d’un léopard.


La nuit, pour dormir, ils se regroupent perchés dans de grands arbres, dans des falaises ou des chaos rocheux pour se mettre hors de portée des prédateurs (principalement du léopard).
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L'espèce est répandue et relativement abondante, bien qu'elle soit considérée comme nuisible du fait des razzias qu'elle effectue parfois dans les cultures. Elle est donc victime de campagnes de piégeages, celle-ci n'étant pas considérée comme menacée.
En ce début de matinée, la piste que nous empruntions semblait attirer une bonne partie de la faune du Serengeti, après les mangoustes, les babouins, ce sont des phacochères qui décidèrent de passer devant nous...





Phacochère
Le phacochère commun est un porc sauvage, court sur pattes et à la tête massive.
La principale caractéristique du phacochère est sa tête rectangulaire et allongée, équipée de défenses impressionnantes. La paire équipant la mâchoire supérieure est redressée vers le haut, tandis que celle de la mâchoire inférieure est tournée vers l'extérieur. Ces dernières peuvent atteindre 60 cm chez les adultes.
Le phacochère commun est rapide à la course et peut atteindre 50 km/h. Lors d'une alerte, il s'enfuit la queue dressée en l'air. Ses principaux prédateurs sont les grands fauves : lions, léopards, guépards, hyènes, lycaons ou crocodiles, qui préfèrent d'ailleurs s'en prendre aux juvéniles dont les défenses sont moins impressionnantes. Ceux-ci peuvent également être les proies de pythons, de rapaces et de servals.

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Le phacochère commun est très sensible aux fortes températures et en journée, passe le plus clair de son temps vautré dans la boue pour se rafraîchir. Il passe la nuit dans des terriers, autant pour se protéger des prédateurs que du froid. Il ne creuse pas les galeries lui-même, mais agrandit celles qui ont été aménagées par les oryctéropes et les pangolins.
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Le phacochère commun paye un lourd tribut à la prédation et aux températures extrêmes : un sur deux meurt dans la première année de vie.
La chasse et la disparition de leurs habitats contribuent à la baisse régulière des effectifs. Il est peu apprécié des populations locales dont il pille les cultures.
L'espèce n'est pas considérée comme menacée compte tenu de sa large aire de distribution, mais certaines sous-espèces sont en voie de déclin rapide.
En observant les phacochères s'éloigner dans la prairie, notre regard se porta sur des autruches, puis des zèbres...



Autruche
L’autruche endémique d’Afrique est le plus grand oiseau coureur vivant sur terre.
Oiseau diurne, ses journées sont passées à rechercher de la nourriture (le matin et en fin de journée) et à se reposer pendant les heures les plus chaudes de la journée.
A l’approche d’un prédateur, l’autruche s’allonge sur le sol en étendant son cou et laisse croire que son corps est un monticule de terre.
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Grâce à leur grande taille, les autruches d’Afrique repèrent les prédateurs de loin. Elles sont souvent les premiers herbivores à prendre la fuite, bien avant les zèbres ou les antilopes.


En cas de fuite, elles peuvent facilement courir à une vitesse de 70 km/h et distancer un grand nombre de prédateurs.
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Solitaire et peu sociable, l’oiseau évolue le plus souvent seul ou en couple. Il arrive cependant d’apercevoir plusieurs individus regroupés ensemble à certains moments de l’année.
Lors de la période de reproduction, le mâle se constitue un harem composé d’une femelle favorite et de plusieurs femelles “secondaires”. Toutes les femelles pondront leurs œufs dans un seul et même nid creusé dans le sol.
A proximité des autruches quelques zèbres profitaient des vertes pâtures...
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Pause café au milieu des animaux dans la plaine du Serengeti. Pour la petite histoire, notre guide pour nous trouver une place à l'ombre sous les arbres et nous offrir une nouvelle fois le meilleur point de vue, a "délogé" un petit groupe de gnous...
Au cours de notre périple pour rejoindre la rivière Seronera, nous avons pu observer de nombreux oiseaux que je me propose de vous faire découvrir en quelques photos...



Oiseaux
Autour Gabar : Petit chasseur d'oiseaux à la silhouette typique d'un rapace du genre Accipiter (famille de rapaces diurnes). Les autours gabars peuvent être observés sous deux teintes différentes : claire ou sombre. Ils chassent surtout des oiseaux, mais occasionnellement ils capturent aussi des petits mammifères (souris), des reptiles (serpents et lézards) ainsi que des insectes de taille respectable. Cette espèce est assez difficilement quantifiable car elle passe facilement inaperçue.
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Choucador superbe : L'oiseau est paré de superbes couleurs qui sont identiques chez le mâle et la femelle. Endémique du nord-est de l'Afrique, on le rencontre dans les milieux arborés ouverts, du niveau de la mer jusqu'à 3 000 m, des zones urbanisées à la campagne la plus reculée et jusque dans les contrées les plus arides. Il ne délaisse que les plaines trop humides. Il se nourrit au sol, souvent à proximité des herbivores sauvages, et jamais loin des arbres. Il ne craint pas l'homme, bien au contraire, et profite de sa présence.

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Courvite à double collier : La couronne de l'oiseau est pâle et striée de plumes brunes/noires. Il porte deux bandes noire sur la poitrine. Les plumes du dos et les couvertures alaires sont brun sable avec des centres sombres et sont largement bordées de blanc/chamois. Le bec court est noirâtre. Il mange principalement des insectes, tels que les fourmis, les termites et les coléoptères. Il attrape sa proie en courant rapidement après et en la frappant à coups de bec. Il est probablement sous-observé car partiellement nocturne.
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Rollier d'Abyssinie : Comme tous les rolliers, c'est probablement un des oiseaux que tous les ornithologues ou photographes aiment rencontrer, tant son plumage coloré attire le regard. Il affectionne les régions boisées avec des alternances de prairies ou d'étendues dégagées et les savanes. On le trouve fréquemment près des cultures et des habitations. Il se nourrit principalement de tous types d'insectes et de chenilles. En général, il plonge au sol depuis un arbre ou tout autre perchoir sur sa proie, mais est également capable de l'attraper en vol.
Il peut se réunir en groupe d'une vingtaine d'individus pour suivre également les troupeaux de ruminants sauvages comme les antilopes et profiter des insectes qui volètent à proximité.
Le rollier d'Abyssinie n'est pas en danger et se satisfait assez bien de la proximité de l'homme, on le voit fréquemment dans les banlieues des villes.
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Eurocéphale de Ruppëll : passereau de la famille des pies-grièches, il est insectivore et ne chasse pas les vertébrés. Des baies et fruits peuvent compléter son régime alimentaire. Ils sont sociables, se nourrissant ensemble et même partageant des endroits pour des parades nuptiales en groupe. Ils sont peu étudiés.
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Francolin à gorge rouge : C'est une espèce extrêmement timide. Elle reste à l'intérieur des buissons et des zones boisées bien plus souvent que les autres francolins. Dans le nord de son aire, il lui arrive parfois au petit matin de s'aventurer dans les prairies aux herbes courtes ou le long des routes. Le francolin à gorge rouge dort dans les arbres et dans les buissons. Il s'y retire également aux heures les plus chaudes de la journée pour se protéger de la canicule. Dans les situations de danger, cet oiseau ne jaillit et ne prend son envol qu'avec beaucoup de réticence. Il préfère s'enfuir en courant en direction du couvert. Globalement, l'espèce n'est pas menacée.
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