En cliquant sur le titre vous serez redirigé sur la première page de notre safari: le parc national du Lac de Manyara.
Musique :
Ballades africaines
Sinama Denw
Le Serengeti, jours 5 et 6, partie 2...
" Karibu " (Bienvenue)
" Hakuna Matata " ou " Hakuna matatiso " (Pas de problème, ne t'en fais pas)
- Safari dans le parc de Manyara
Nuit au Ngorogoro Forest tented Lodge à Karatu
1
- Safari dans le Cratère du Ngorongoro
Nuit au Serengeti Heritage Ndutu Camp
1
- Safari dans les plaines de Ndutu
- La Grande Migration
Nuits au Ndutu Widlands camp
1
- Safari dans le Serengeti, jour 5
Nuit au Sound of Silence
1
- Safari dans le Serengeti, jour 6
Moyoni Airport Lodge
En Tanzanie la nature est reine. Avec quatre millions d’animaux sauvages, dont des milliers d’espèces d’oiseaux, de reptiles, de poissons et d’insectes, ainsi que 430 espèces de mammifères. Et bien sûr les " big five ", popularisés par Ernest Hemingway dans les Neiges du Kilimandjaro. Ce pays possède un trésor, essentiel pour lui et pour toute la planète avec ses 22 parcs nationaux.
Jour 5 et 6 : Le Parc national de Serengeti, en deux publications. Partie 2
Réserve animalière la plus célèbre du monde, inscrite au patrimoine mondial par l’Unesco, le Serengeti est le plus ancien parc tanzanien.
Créé en 1951 sur une superficie de près de 14 763 km², il protège un écosystème unique et particulièrement vaste qui s’étend vers le Masaï Mara au nord et vers la zone de conservation du Ngorongoro à l’ouest. L’ensemble avoisine 25 000 km2 sur lesquels les animaux vivent en toute liberté.
Ce parc national est sans doute le point d’orgue d’un safari dans le nord de la Tanzanie avec ses paysages qui évoquent le mythe de l’Afrique sauvage et ses étendues infinies. Il peut être visité toute l’année tant la faune y est abondante. Il faut toutefois bien choisir son lieu de séjour en fonction des saisons. En effet certaines régions du Serengeti peuvent parfois sembler vides en raison des migrations.
A 9h00, après avoir pris un copieux petit déjeuner, l'équipe du Tanzania Tent Resort "Sound of Silence", directeur en tête, nous accompagnait à notre véhicule pour une photo, puis la team nous gratifiait d'un chant local d'aurevoir, qui ne nous a pas laissé indifférent tant le lieu et l'accueil réservé ont été exceptionnels.
Nous rejoindrons la piste principale, voiture entièrement fermée, afin d'éviter une nouvelle attaque de mouches tsé-tsé. Ce n'est qu'une fois la dernière toile noire et bleue, largement passée, que nous ouvrirons le toit du 4x4, pour nous positionner "en tourelle" et scruter le paysage en quête de la faune sauvage.
Mangouste
La mangouste est un animal mammifère carnivore.
Sa fourrure est courte et épaisse, son corps est mince, sa tête petite et son museau pointu. Ses pattes sont courtes et munies de griffes qui ne se rétractent pas. Sa queue fait la moitié de son corps. Sa couleur va du jaune clair au marron et parfois au gris.
La mangouste vit dans les steppes, les savanes et les broussailles.
La mangouste fait partie des Viverridés et est diurne. Elle vit en groupe et chasse le jour.
Elle n'a pas de menu préféré, elle mange tout ce qui passe et surtout les œufs d'oiseaux, ce qui a amené la disparition de plusieurs espèces à certains endroits.
Elle peut même tuer un serpent et quand la mangouste a un petit creux, ce n’est pas un cobra qui l’intimidera.
Sa force repose sur deux qualités : rapidité et agilité.
Lorsque le serpent recule, prêt à frapper, la mangouste fond sur lui à la vitesse de l’éclair et l’attaque à la tête avec ses mâchoires dotées de dents très acérées. Si elle est mordue, la mangouste va alors réduire son activité et rentrer dans une phase identique à une léthargie pour combattre les effets du venin. Elle peut ainsi survivre à une dose venimeuse qui serait fatale à de nombreux autres animaux.
Au départ, la mangouste habitait l'Asie, la Chine et le Japon. L'homme, en l'introduisant dans d'autres régions a eu à le regretter, car la mangouste a détruit une bonne partie de la faune.
Trente-huit espèces sont recensées dont la longueur varie d'une trentaine de centimètres à un mètre vingt pour la mangouste d’Afrique.
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Mangoustes naines
La mangouste creuse des terriers qui sont de vrais labyrinthes. De 5 à 15 individus peuvent y loger.
Elle est très prolifique, elle a plusieurs portées par an de 2 à 4 petits qui naissent sourds et aveugles. Particulièrement vulnérables, les nouveaux-nés sont souvent la proie de prédateurs malgré la vigilance étroite des adultes.
Mangoustes rayées
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Observation en bord de piste avant de traverser... Rien à signaler... En avant derrière moi... Allez on pousse !
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On traverse... Vite... Vite... Et on reste groupé !
La mère confie ses petits à des gardiennes pendant qu'elle va chercher la nourriture qu'il lui faut pour pouvoir les allaiter.
La croissance des petits est très rapide, à neuf semaines, ils sont sevrés et sortent du terrier. Chez la mangouste rayée, l’ensemble du groupe participe à l’alimentation des petits.
La mangouste se révèle très active : elle court, saute, nage, grimpe aux arbres avec une grande agilité mais elle aime aussi se prélasser au soleil.
L’animal prolifère au point de menacer certains écosystèmes locaux. Le mammifère peut vivre jusqu'à l'âge de 10 ans à l’état sauvage.
La mangouste affiche un caractère changeant : de loin, elle crie et montre les dents pour traduire son irritation. Quand on l’approche, sa curiosité l’emporte, l’animal s’adoucit et peut même accepter les caresses. Si certaines espèces affichent un tempérament solitaire, la plupart sont sociables et vivent au sein de colonies pouvant regrouper de 40 à 70 individus.
D’autres espèces (mangoustes naines ou jaunes) adoptent une organisation sociale très codifiée dans laquelle, par exemple, seul le couple dominant (généralement le plus vieux du groupe) pourra se reproduire.
Les félins, hyènes et rapaces représentent les principaux prédateurs naturels de la mangouste. La plupart des espèces sont classées en préoccupation mineure par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).
Face au recul de son habitat (déforestation) ou au changement climatique, la mangouste fait preuve d’une forte capacité d’adaptation, notamment en modifiant son régime alimentaire si ses proies habituelles viennent à manquer.
Babouin
Le babouin est un singe cynocéphale (museau similaire à celui du chien). Les plus gros spécimens peuvent peser jusqu’à 50
Kg. Tous les babouins sont d’allure similaire. Au cours de notre safari, dans tous les parcs du nord nous avons observé le babouin anubis aussi appelé babouin doguera, babouin olive ou encore babouin vert.
Le babouin se déplace porté par ses 4 membres. Lorsqu’il court, il galope à la même allure qu’un cheval.
Les babouins sont des primates diurnes et essentiellement terrestres. Ils sont non territoriaux et vivent en troupes de 10 à plus de 100 individus, couramment 30 à 40. L’organisation sociale est très complexe avec une hiérarchie chez les mâles comme chez les femelles.
Omnivore à tendance végétarienne, le régime alimentaire des babouins est très varié. C’est également un primate très opportuniste. Les populations côtoyant l’homme, trouvent une partie de leur alimentation en fouillant les poubelles et les fosses à déchets. Ils n’hésitent pas à voler leur nourriture en agressant des touristes si besoin.
Les babouins sont dépendants de l’eau, ils doivent boire assez souvent, au moins une fois par jour.
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C’est le singe le plus présent et le plus répandu en Afrique de par sa vaste zone de répartition géographique et ses populations nombreuses. Son habitat est très varié ; forêts tropicales sèches, savanes, semi déserts, depuis le niveau de la mer jusqu’à plus de 3.000 mètres d’altitude.
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Pour communiquer, les babouins disposent d’un vaste registre vocal, cris aigus, grognements, ainsi que des aboiements qui servent de cris d’alarme entendus par les membres du groupe ainsi que par toute la faune environnante.
Ces aboiements sont notamment émis en cas de présence d’un léopard.
La nuit, pour dormir, ils se regroupent perchés dans de grands arbres, dans des falaises ou des chaos rocheux pour se mettre hors de portée des prédateurs (principalement du léopard).
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L'espèce est répandue et relativement abondante, bien qu'elle soit considérée comme nuisible du fait des razzias qu'elle effectue parfois dans les cultures. Elle est donc victime de campagnes de piégeages, celle-ci n'étant pas considérée comme menacée.
En ce début de matinée, la piste que nous empruntions semblait attirer une bonne partie de la faune du Serengeti, après les mangoustes, les babouins, ce sont des phacochères qui décidèrent de passer devant nous...
Phacochère
Le phacochère commun est un porc sauvage, court sur pattes et à la tête massive.
La principale caractéristique du phacochère est sa tête rectangulaire et allongée, équipée de défenses impressionnantes. La paire équipant la mâchoire supérieure est redressée vers le haut, tandis que celle de la mâchoire inférieure est tournée vers l'extérieur. Ces dernières peuvent atteindre 60 cm chez les adultes.
Le phacochère commun est rapide à la course et peut atteindre 50 km/h. Lors d'une alerte, il s'enfuit la queue dressée en l'air. Ses principaux prédateurs sont les grands fauves : lions, léopards, guépards, hyènes, lycaons ou crocodiles, qui préfèrent d'ailleurs s'en prendre aux juvéniles dont les défenses sont moins impressionnantes. Ceux-ci peuvent également être les proies de pythons, de rapaces et de servals.
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Le phacochère commun est très sensible aux fortes températures et en journée, passe le plus clair de son temps vautré dans la boue pour se rafraîchir. Il passe la nuit dans des terriers, autant pour se protéger des prédateurs que du froid. Il ne creuse pas les galeries lui-même, mais agrandit celles qui ont été aménagées par les oryctéropes et les pangolins.
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Le phacochère commun paye un lourd tribut à la prédation et aux températures extrêmes : un sur deux meurt dans la première année de vie.
La chasse et la disparition de leurs habitats contribuent à la baisse régulière des effectifs. Il est peu apprécié des populations locales dont il pille les cultures.
L'espèce n'est pas considérée comme menacée compte tenu de sa large aire de distribution, mais certaines sous-espèces sont en voie de déclin rapide.
En observant les phacochères s'éloigner dans la prairie, notre regard se porta sur des autruches, puis des zèbres...
Autruche
L’autruche endémique d’Afrique est le plus grand oiseau coureur vivant sur terre.
Oiseau diurne, ses journées sont passées à rechercher de la nourriture (le matin et en fin de journée) et à se reposer pendant les heures les plus chaudes de la journée.
A l’approche d’un prédateur, l’autruche s’allonge sur le sol en étendant son cou et laisse croire que son corps est un monticule de terre.
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Grâce à leur grande taille, les autruches d’Afrique repèrent les prédateurs de loin. Elles sont souvent les premiers herbivores à prendre la fuite, bien avant les zèbres ou les antilopes.
En cas de fuite, elles peuvent facilement courir à une vitesse de 70 km/h et distancer un grand nombre de prédateurs.
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Solitaire et peu sociable, l’oiseau évolue le plus souvent seul ou en couple. Il arrive cependant d’apercevoir plusieurs individus regroupés ensemble à certains moments de l’année.
Lors de la période de reproduction, le mâle se constitue un harem composé d’une femelle favorite et de plusieurs femelles “secondaires”. Toutes les femelles pondront leurs œufs dans un seul et même nid creusé dans le sol.
A proximité des autruches quelques zèbres profitaient des vertes pâtures...
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Pause café au milieu des animaux dans la plaine du Serengeti. Pour la petite histoire, notre guide pour nous trouver une place à l'ombre sous les arbres et nous offrir une nouvelle fois le meilleur point de vue, a "délogé" un petit groupe de gnous...
Au cours de notre périple pour rejoindre la rivière Seronera, nous avons pu observer de nombreux oiseaux que je me propose de vous faire découvrir en quelques photos...
Oiseaux
Autour Gabar : Petit chasseur d'oiseaux à la silhouette typique d'un rapace du genre Accipiter (famille de rapaces diurnes). Les autours gabars peuvent être observés sous deux teintes différentes : claire ou sombre. Ils chassent surtout des oiseaux, mais occasionnellement ils capturent aussi des petits mammifères (souris), des reptiles (serpents et lézards) ainsi que des insectes de taille respectable. Cette espèce est assez difficilement quantifiable car elle passe facilement inaperçue.
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Choucador superbe : L'oiseau est paré de superbes couleurs qui sont identiques chez le mâle et la femelle. Endémique du nord-est de l'Afrique, on le rencontre dans les milieux arborés ouverts, du niveau de la mer jusqu'à 3 000 m, des zones urbanisées à la campagne la plus reculée et jusque dans les contrées les plus arides. Il ne délaisse que les plaines trop humides. Il se nourrit au sol, souvent à proximité des herbivores sauvages, et jamais loin des arbres. Il ne craint pas l'homme, bien au contraire, et profite de sa présence.
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Courvite à double collier : La couronne de l'oiseau est pâle et striée de plumes brunes/noires. Il porte deux bandes noire sur la poitrine. Les plumes du dos et les couvertures alaires sont brun sable avec des centres sombres et sont largement bordées de blanc/chamois. Le bec court est noirâtre. Il mange principalement des insectes, tels que les fourmis, les termites et les coléoptères. Il attrape sa proie en courant rapidement après et en la frappant à coups de bec. Il est probablement sous-observé car partiellement nocturne.
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Rollier d'Abyssinie : Comme tous les rolliers, c'est probablement un des oiseaux que tous les ornithologues ou photographes aiment rencontrer, tant son plumage coloré attire le regard. Il affectionne les régions boisées avec des alternances de prairies ou d'étendues dégagées et les savanes. On le trouve fréquemment près des cultures et des habitations. Il se nourrit principalement de tous types d'insectes et de chenilles. En général, il plonge au sol depuis un arbre ou tout autre perchoir sur sa proie, mais est également capable de l'attraper en vol.
Il peut se réunir en groupe d'une vingtaine d'individus pour suivre également les troupeaux de ruminants sauvages comme les antilopes et profiter des insectes qui volètent à proximité.
Le rollier d'Abyssinie n'est pas en danger et se satisfait assez bien de la proximité de l'homme, on le voit fréquemment dans les banlieues des villes.
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Eurocéphale de Ruppëll : passereau de la famille des pies-grièches, il est insectivore et ne chasse pas les vertébrés. Des baies et fruits peuvent compléter son régime alimentaire. Ils sont sociables, se nourrissant ensemble et même partageant des endroits pour des parades nuptiales en groupe. Ils sont peu étudiés.
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Francolin à gorge rouge : C'est une espèce extrêmement timide. Elle reste à l'intérieur des buissons et des zones boisées bien plus souvent que les autres francolins. Dans le nord de son aire, il lui arrive parfois au petit matin de s'aventurer dans les prairies aux herbes courtes ou le long des routes. Le francolin à gorge rouge dort dans les arbres et dans les buissons. Il s'y retire également aux heures les plus chaudes de la journée pour se protéger de la canicule. Dans les situations de danger, cet oiseau ne jaillit et ne prend son envol qu'avec beaucoup de réticence. Il préfère s'enfuir en courant en direction du couvert. Globalement, l'espèce n'est pas menacée.
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Messager sagittaire : Endémique du continent africain, ce rapace diurne de grande taille est un prédateur opportuniste au régime alimentaire varié, mais principalement carnivore. Excellent marcheur, il peut parcourir entre 20 et 30 km par jour à la recherche de sa pitance.
Ouette d'égypte : Répandues dans les régions tropicales de l'Afrique, elle vit en couple ou en petits groupes. Après s'être posée sur un lieu d'alimentation, l'ouette reste en alerte une minute ou deux, inspectant les environs pour repérer les prédateurs tels que les serpents, les gros lézards et les rapaces.
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Outarde du Sénégal : Elles fréquentent les savanes et les prairies avec d'assez hautes herbes. On les trouve également dans les étendues d'herbes plus rases qui sont pourvues de broussailles et de petits arbres rabougris. Les outardes vivent généralement en couples ou en groupes familiaux comptant trois oiseaux. Éventuellement, elles vivent également en solitaires ou en bandes de 4. Ces oiseaux passent assez facilement inaperçus compte-tenu de la végétation élevée dans laquelle ils se déplacent lentement. Toutefois il n'est pas trop difficile de les localiser car ils communiquent assez souvent et leurs cris portent loin. Les outardes du Sénégal se nourrissent de termites, de chenilles, de coléoptères, d'araignées, de scorpions et de petits lézards. Elles complètent leur menu avec des graines d'herbe, des bulbes, des baies et des fleurs.
Guêpier nain : C'est le plus petit de tous les guêpiers. Il fréquente les endroits herbeux rarement éloignés des points d'eau. Pendant la saison sèche, on les trouve surtout dans les marais, au bord des lacs et le long des rivières. A la saison humide, ils préfèrent les terres cultivées, les savanes plus ou moins arborées, les clairières herbeuses à l'intérieur des zones boisées, les dunes sableuses et buissonnantes, les escarpements rocheux recouverts d'herbes et même les plaines sans arbres.
Les guêpiers nains chassent généralement à faible hauteur, à un mètre au-dessus du sol sur un chaume d'herbe ou sur une branche de buisson. En chasse, ces oiseaux sont extrêmement actifs, ils peuvent effectuer jusqu'à une quarantaine de sorties en une heure. Dès qu'une proie passe à proximité de l'endroit où ils sont postés, ils s'élancent à sa poursuite, la happe, puis regagnent leur perchoir. Seul un tiers des sorties sont couronnées de succès.
Le guêpier nain n'est pas globalement menacé. Sur l'ensemble de son aire de distribution, il est assez commun dans les habitats qui lui conviennent.
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A l'approche de la rivière Seronera, nous croisons de nombreux points d'eau. Changement de paysage... De flore et de faune...
Au bord des points d'eau paressent des buffles, des hippopotames et des crocodiles...
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Le crocodile du Nil est l'un des plus grands reptiles vivants actuels. Il est très à l'aise dans l'eau mais n'est pas maladroit sur la terre ferme, car il est capable de pousser des pointes de vitesse de près de 17 km/h. L'animal fréquente l'ensemble des cours d'eau au débit lent et des plans d'eau du continent africain.
Le crocodile du Nil est parfaitement adapté au milieu aquatique qu'il ne quitte que pour se réchauffer ou pondre.
Lorsqu'il chasse, il pratique l'affût. Ses attaques brutales ne laissent généralement aucune chance à ses proies qu'il emporte sous l'eau pour les noyer. Le crocodile ne pouvant mâcher, abrite sa victime sous une souche ou une pierre, afin que la chair se putréfie, et s'en nourrira ensuite. Son métabolisme lui permet de survivre sans nourriture pendant une année complète.
Le reptile a été beaucoup chassé, plus par crainte que pour sa peau proprement dite et les effectifs ont lourdement chuté. Si l'espèce est inscrite à l'Annexe I de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), elle n'est pas en danger sur un plan général.
Hippopotame
L’hippopotame est un animal semi-aquatique. En règle générale, il passe la plus grande partie de la journée immergé dans
l’eau et sort la nuit pour paître. Bien que l’on rencontre des solitaires, il vit en groupe jusqu’à une centaine d’individus.
Hippopotame solitaire tentant de se cacher dans les joncs d'un point d'eau...
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A l'approche de "l'hippo pool" les hippopotames sont partout dans le paysage...
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Mais rien ne peut être comparé au spectacle de la "Retina Hippo Pool". Situé à l’endroit où convergent les rivières Seronera et Orangi, la piscine Retina Hippo est un profond point d’eau dans lequel se baignent près de 200 hippopotames.
Pour les photos, il est préférable de garder ses distances. S’ils ne chassent pas « activement » les humains, il arrive que les hippopotames s’en prennent à eux dans certaines circonstances. Cela se produit notamment lorsque des touristes s’aventurent à proximité de leur plan d’eau ou se retrouvent malencontreusement sur leur passage.
Capables de charger à la vitesse de 40 km/h, ils se révèlent beaucoup plus meurtriers que le lion et causent la mort de 500 personnes chaque année.
Les hippopotames passent la plus grande partie de la journée dans l’eau, alternant les périodes d’immersion complète avec les apparitions en surface. A ce moment, seule la partie supérieure de la tête émerge, laissant apparaître les narines, les oreilles et les yeux proéminents. Lors de son immersion, l’hippopotame inspire jusqu’au dernier moment avant de refermer ses narines qui font office de clapets étanches lorsqu’il est sous l’eau.
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Séquence jeu entre une mère et son petit...
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Si les hippopotames passent des journées entières à se prélasser dans l’eau afin de se rafraîchir, ils peuvent parcourir plusieurs kilomètres durant la nuit, surtout en hiver lorsque la végétation se fait plus rare et il est fréquent que ces grands amateurs de légumes verts s’attaquent aux récoltes.
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Les hippopotames jouent également un rôle écologique essentiel en remuant vigoureusement le fond des rivières et en les
« enrichissant » avec leurs déjections, ce qui profite aux populations de poissons.
Malgré le danger qu’ils peuvent représenter pour les humains, ils restent donc les garants de leur écosystème et il semble indispensable de les préserver à tout prix, à l’heure où le braconnage et la destruction de leurs habitats menacent leur pérennité.
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Lorsque l’on voit un hippopotame bâiller on suppose qu’il est heureux, alors que c’est au contraire un signe de menace. Il arrive aussi que l’animal produise un grognement s’apparentant à un éclat de rire, mais une fois encore, c’est tout l’inverse.
Ces dernières années, pas moins de 87 hippopotames ont été observés en train de manger de l’impala, du koudou, du gnou et du buffle, et il arrive même qu’ils se nourrissent des carcasses de leurs congénères.
Toutefois, les scientifiques estiment que l’estomac de l’hippopotame ne se révèle pas particulièrement adapté à la digestion de la viande. Selon eux, l’animal consomme de la viande uniquement lorsqu’il souffre d’une carence nutritionnelle, et se contente la plupart du temps de brouter la végétation.
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L'espèce est classée "vulnérable" sur la Liste Rouge de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).
Ils sont victimes de la destruction de leur habitat, de la chasse pour leur viande ou parce qu’ils détériorent les champs cultivés.
Depuis l'interdiction du commerce international des défenses d'éléphant, ils sont aussi victimes du braconnage pour leur ivoire. Les populations d'Afrique de l'Ouest sont les plus menacées.
Autour de "l'hippo pool", à proximité des mammifères se baignant, nous avons pu observer quelques oiseaux...
Cigogne blanche
Fuligule à bec cerclé
Ibis Hagedash
Héron garde boeuf
Busard pâle en vol
En quittant le point d'eau nous rejoindrons la piste qui nous conduira au centre d'information du Serengeti, pour une pause méridienne avant de rejoindre l'aérodrome de Seronera, d'où nous décollerons en milieu d'après-midi.
Avant d'y arriver nous aurons encore de belles surprises animalières...
Buffles en déplacement...
Singe Vervet
Le vervet, tout comme ses cousins du même genre, est un singe de taille moyenne à la fourrure claire (vert-gris sur la partie
supérieure du corps, beige sur la partie inférieure) et à face noire encadrée de poils clairs. Omnivore, il préfère les fruits, mais se nourrit aussi de feuilles, de fleurs, d’insectes, de vers, d’œufs et parfois d’oiseaux. Le vervet est semi-terrestre, il vit à la fois sur le sol et dans les arbres.
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Le vervet vit en groupe de quelques dizaines d’individus. Le groupe est hiérarchisé et communique beaucoup, chacun reste aux aguets en raison des nombreux prédateurs qui peuvent les attaquer dans ce terrain plus découvert que celui qu’habitent habituellement les singes de forêt.
Le babouin est l’un des prédateurs du vervet, alors qu’il s’agit d’un singe tout comme lui.
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Chacal
Les vervets n’hésitent pas à s’approcher des humains pour leur voler leur pique-nique. Attention à leur tendance au chapardage !
Le vervet et ses cousins sont largement répandus dans la majorité de l’Afrique subsaharienne et ne sont pas considérés comme étant en danger d’extinction. Ils sont toutefois chassés pour leur viande en Afrique de l’ouest (mais pas en Afrique australe, où l’on ne mange pas de viande de singe), et surtout considérés comme des nuisibles par certains fermiers qui les pourchassent.
Nom vernaculaire donné à différentes espèces de petits canidés que l'on rencontre principalement en Afrique et en Asie.
chacal
Il existe différentes espèces de chacals et de nombreuses sous-espèces. Les principales sont :
Le chacal doré, plus proche du coyote et du loup que du chacal dont il s'éloigne un peu. Nous ne l'observerons pas.
Le chacal à chabraque, également appelé chacal à dos noir à cause de la ligne noire présente le long de son dos allant de la base de sa tête jusqu'au bout de sa queue. Le chacal à chabraque peut mesurer jusqu'à 1 m de long, 40 cm au garrot et peser 11 kg.
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Le chacal à chabraque est omnivore se nourrissant généralement d'insectes, de rongeurs, de lézards, d'antilopes, de fruits, de charognes et d'animaux domestiques. Il lui arrive également de chasser la nuit. Il est meilleur chasseur que les autres espèces de chacal, car les couples gardent leur progéniture avec eux pendant un an pour les assister durant la chasse.
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La structure sociale de l'espèce se compose généralement d'un couple monogame, de leur progéniture, et souvent des adultes non reproducteurs qui sont les petits d'une portée précédente.
Le couple a un lien très fort et peut rester ensemble pendant toute leur vie. Comme d'autres canidés, le chacal à dos noir a une hiérarchie au sein de son groupe familial.
La persécution par l'homme est la principale menace pour le chacal à chabraque. Il est considéré comme nuisible dans certaines régions du fait de son habitude à s'attaquer au bétail, tel que les chèvres et les jeunes moutons. Étant porteur potentiel de la rage, il est également abattu pour cette raison. Cependant, les efforts de réduction de la population n'ont généralement
qu'un impact à court terme l'espèce se renouvelant rapidement.
La chasse au collet ainsi que les accidents de la route peuvent également entraîner une mortalité importante.
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Actuellement, le chacal à chabraque n'est pas ciblé par les actions de conservation. N'étant pas en danger d'extinction, la Liste rouge de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN) répertorie l'espèce dans la catégorie Préoccupation mineure.
Au terme de cette matinée une nouvelle fois riche en belles rencontres animalières, nous rejoindrons le centre d'information de Seronera, qui retrace la création du Parc du Serengeti. Nous y partagerons notre dernier repas avec notre guide, échangerons nos numéros de téléphone et adresses mails, lui remettrons son enveloppe "pourboires", avant qu'il ne nous dépose à l'aérodrome de Seronera où nous prendrons l'avion pour rejoindre Arusha, puis le Moyoni Airport Lodge, où nous passerons notre dernière nuit en Tanzanie.
La plaine de Serengeti présente une des plus grandes et des plus diverses interactions prédateurs-proies du monde entier, ce qui en fait une expérience esthétique particulièrement impressionnante.
L’écosystème contient deux millions de gnous, 900 000 gazelles de Thomson et 300 000 zèbres, qui sont les troupeaux dominants.
Les autres herbivores sont les suivants : 7 000 élands, 27 000 damalisques, 18 000 bubales, 70 000 buffles, 4 000 girafes, 15 000 phacochères, 3 000 cobs, 2 700 éléphants, 500 hippopotames, 200
Pour les Tanzaniens, Julius Nyerere était le père de la nation. Surnommé "mwalimu", le professeur (il fut maître d’école). Un des premiers gestes de Nyerere fut de déclarer le swahili (ou kiswahili) langue nationale, il a ainsi donné une identité nationale à ce pays, mosaïque de 130 ethnies.
Les panneaux d'information du centre de Seronera sont ainsi rédigés en Swahili et en Anglais, leur seconde langue officielle que les Tanzaniens considèrent comme une langue étrangère.
rhinocéros noirs, 10 espèces d’antilopes et 10 espèces de
primates. Les grands prédateurs comprennent 4 000 lions, 1 000 léopards, 225 guépards, 3 500 hyènes tachetées et 300 chiens sauvages.
En début d'après-midi, nous rejoindrons l'aérodrome de Seronera, où nous serons accueillis par des Inséparables. Endémiques du
Le tarmac de Seronera et sa piste en terre...
continent africain, la plupart des espèces d’inséparables se trouvent dans les steppes et savanes, mais on en rencontre aussi sur des terres cultivées. Cette espèce tient son nom de sa fidélité. Un couple d'inséparables se forme de la vie à la mort.
Après quelques formalités, tenant essentiellement au poids de nos bagages, 15 kilogrammes chacun sans compter mon sac photo pour lequel j'avais pris soin d’acquitter avant notre départ de France une taxe de 3,5€ pour ses 12 kilos... Nous rejoindrons après une petite heure d'attente notre avion, dont nous fûmes les seuls passagers.
Vol privatif, non programmé, avec un pilote attentionné ce qui me permis de faire quelques photos aériennes.
Un pilote et un copilote, deux passagers, 42 kilos de bagages... Nous serons placés au milieu de l'appareil, sous l'aile, chacun de son côté... Pour l'équilibre...
Aérodrome de Seronera - Aéroport d'Arusha : 231 kilomètres à vol d'oiseau environ 1h15 à bord d'un Cessna Caravan.
Photographies aériennes
Quelques minutes après notre atterrissage, nous prendrons place dans un monospace noir, flambant neuf, pour rejoindre le Moyoni Airport Lodge (le même hôtel qu'à notre arrivée), où nous séjournerons une nuit et une matinée, profitant de la piscine avec vue sur le Kilimandjaro.
Notre dernier couché de soleil tanzanien, les plaines de Kia vues du Moyoni Airport Lodge
Levé de soleil sur le Mont Méru
Levé de soleil sur le Kilimandjaro
25 février 2020
Au levé du soleil, j'ai pu à nouveau observer, sortant de l'obscurité avant de disparaitre dans les nuages, le Kilimandjaro, le « toit de l'Afrique », le plus haut sommet du continent africain qui de son point culminant à 5895 mètres d'altitude offre à nos regards ses neiges éternelles et glaciers.
En fin de matinée nous serons déposés à l'aéroport de Kia, pour rentrer en France sur la Compagnie Qatar Airways,
via Dar-Es-Salam, puis une courte escale dans l'impressionnant aéroport de Doha.
En guise de conclusion, en espérant avoir su vous faire partager à travers mes objectifs le bonheur, l'enthousiasme et l'émotion que m'ont donné toutes ces exceptionnelles rencontres animalières, je souhaite citer le photographe français Christian MILOVANOFF :
"Les animaux ne sont ni des jouets ni des attractions.
Les animaux méritent une considération indépendante de nos propres intérêts...car les humains que nous sommes, restent bien le centre du monde. Il faut combattre cet anthropocentrisme absolu car cette culture est en train de tuer la planète...
À force de nous comporter comme les rois de notre environnement, nous détruisons à jamais forêts, océans et rivières, et la manière dont nous traitons les animaux est un indice essentiel de la manière dont nous traitons la planète en général, traitement dont nous serons, à terme, les victimes.
Si les animaux pouvaient concevoir un diable, son image serait celle de l’homme civilisé.
Il faut revenir d'urgence à des relations harmonieuses entre l’homme et la nature, des relations que notre civilisation a abandonné, et ce retour suppose de laisser les animaux sauvages vivre librement dans leur environnement.
Le meilleur moyen de rester "éveillé dans ce monde incroyable" est la photographie..."
Fin.